[Test] Endzone - A World Apart : Survivor Edition
Endzone: A World Apart est un jeu de stratégie et de gestion de ville qui prend place dans un monde post-apocalyptique. Il est sorti initialement en 2021 sur PC mais sort aujourd'hui sur console dans une version agrémentée de ses DLC.
Le pitch est simple, la terre a été ravagée par une catastrophe nucléaire de grande ampleur. L'humanité refait surface et tente de reprendre goût à la vie au grand air. Il vous appartient de gérer la survie de votre communauté avec des ressources limitées. J'avais adoré Frostpunk qui donnait un ton particulier au jeu de survie. Endzone va encore plus loin et c'est tant mieux.
Ainsi comme la totalité des jeux de gestion, Endzone propose un didacticiel indispensable. Lorsque j'ai commencé le didacticiel je n'ai pas pu m'empêcher de la comparer à Tropico car il est vraiment très long, très complet, dense et j'ai même pris des notes tellement il y a de choses à intégrer. Alors attention, ce n'est pas une critique, car il faut bien comprendre qu'Endzone est extrêmement abouti et détaillé dans sa mécanique. Il y a une analyse très poussée des fonctionnements des structures. On pourrait croire que certaines sont identiques mais lorsque l'on va dans les détails de leurs usages respectifs, on prend conscience de toutes les subtilités développées dans le jeu.
Le mode scénarios est très intéressant, ils vous propose de faire face à des situations complexes. Ce mode vous permettra d'apprendre autre chose que les simples mécaniques enseignées dans le didacticiel. Et vous découvrirez des scénarios totalement opposés, certains simples et accessibles, d'autres complexes et très difficiles. Mais dans tous les cas, vous y découvrirez des stratégies à mettre en œuvre pour assurer la survie de votre communauté. Ce qui m'amène à parler du mode survie.
Le troisième mode de jeu est le bac à sable (classique) appelé Survie. Il vous permet de jouer librement sans contrainte scénaristique. Les options permettant de personnaliser la partie sont assez intéressantes notamment en ce qui concerne les aléas climatiques.
Quel que soit le mode choisi, la principale préoccupation sera de trouver des ressources et de faire en sorte d'en avoir suffisamment en abondance on en va pas se mentir c'est quasi impossible si vous vous lancez dans un développement sans discernement. Je crois que la seule vraie difficulté du jeu (en mode libre) c'est d'apprendre à gérer son impatience. En effet, la majorité (totalité ?) des constructions étant accessible, vous aurez envie de créer votre ville, rationnelle, organisée... parfaite... sauf que ce n'est pas possible d'entrée de jeu mais seulement au terme de plusieurs heures. Endzone: A World Apart est un jeu qui se savoure où il faut prendre le temps. Et à l'inverse des ses cousins comme Frostpunk ou Banished, il n'est pas nécessaire de tout anticiper tout penser immédiatement pour assurer la survie de la communauté. Endzone est plus facile, plus accessible et quelque part plus divertissant finalement.
En termes d'ergonomie, Endzone: A World Apart a été bien optimisé pour le jeu à la manette. Tout est clair et facilement accessible. Je dois dire qu'il y a beaucoup d'informations à l'écran (comme Stellaris) et que malgré cela le jeu reste clair. Ce que j'apprécie particulièrement c'est la lisibilité de l'interface qui se marie parfaitement avec les graphismes soignés.
Pour autant l'apprentissage occupe une part importante dans ce jeu. Il vous faudra passer par des étapes un peu longuettes mais indispensables, cela vous évitera par la suite de confondre des bâtiments ou d'imaginer qu'ils servent tous à faire la même chose. Endzone: A World Apart se savoure de différentes façons et progressivement. Si vous brûlez les étapes vous passerez à côté d'une véritable perle.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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