[Test] Seven Pirates H
Seven Pirates H est un jeu assez étonnant. Cela fait quelques temps que je teste des jeux un peu coquins qui pour autant ne sont pas classés 18+. Cela reste soft, juste un peu "audacieux" dirons-nous.
Dans un premier temps je me suis dit, SPH est dans cette catégorie, un RPG un peu "audacieux" mais ni érotique, ni mature. Il y a juste une sorte de "naïveté" dans le fait de dévoiler un peu de cuisses par-ci par-là ou un (gros) bout de sein sur un malentendu.
Quoiqu'il en soit, c'est assumé. Les costumes improbables sont véritablement là pour laisser entrevoir le petit détail qui va attirer l'œil. D'ailleurs puisqu'on en est sur les graphismes autant annoncer les choses maintenant, tout ça est assumé... Des costumes au design des ennemis en passant par les armes... Il est impossible que tout cela, toute cette construction soit un pur malentendu. La forme phallique des objets et surtout des ennemis ne laissent aucun doute.
Globalement les personnages sont magnifiquement représentés et modélisés. Les décors sont toutefois assez dépouillés et les mobs ont des comportements étranges. Cela peut être assez déroutant, ils se baladent visuellement sur la carte et vous attaquent... ou pas. Ce point est déroutant car on se demande pourquoi... On peut imaginer qu'il y a une aggro différenciée ou des mobs plus ou moins agressifs. Pour autant, je n'ai pas pu dégager de schéma de comportement évident selon les différentes typologies de mobs. A noter par ailleurs que ces mobs repopent dans votre dos une fois que vous êtes passé ce qui vous oblige à fuir. Ce point peut rapidement devenir problématique lorsque vous êtes à cours de potion de soin et que vous vous êtes trompé de route...
D'un autre côté cela vous permet de pexer sans peine et de gagner des niveaux... Enfin c'est un petit peu plus compliqué que ça... L'amélioration du personnage n'est pas comme dans la plupart des RPG. Ici, pour gagner en compétence, Il faudra malaxer la poitrine de votre personnage... Car il ne s'agit pas de malaxer bêtement, les gestes, la manière de faire les mouvements, la force, la direction... tout ça à un impact sur la prise de compétence... Je n'avais jamais vu un truc aussi surprenant... Et là... j'avoue que je suis restée sans voix...
Du coup, SPH venait de basculer définitivement dans le politiquement incorrect... Et ça ne s'arrête pas là, il y a d'autres mini-jeux qui permettent de looter des items de grande qualité quand on a de la chance. Je ne rentre pas plus dans les détails car pour le coup c'est tellement équivoque et suggestif qu'il vaut mieux que je vous laisse en découvrir les détails par vous même...
J'avoue qu'à cet instant du test, on avait dépassé le stade du politiquement incorrect pour sombrer dans le quasi trash... Mais on est encore pas au stade de Peach Beach Splash où une fois l'ennemie à terre, on l'aspergeait de liquide jusqu'à faire fondre ses vêtements...
Parce qu'en fait, SPH a quelque chose de plus que tous ces jeux improbables qui montrent de la culotte à tour de bras. Nous sommes face à un véritable RPG qui respecte les codes et les mécaniques du genre. Le système de combat est classique mais dynamique, la musique est entrainante, les personnages enjoués et sympathiques... Finalement c'est un JRPG honorable qui s'assume, contrairement aux "Ateliers" qui ont ce côté érotique et suggestif non assumé. Au moins avec SPH les choses sont claires...
Le jeu est aussi parfois difficile ce qui tend à prouver qu'il ne s'agit pas simplement de faire un étalage éhonté de poitrines opulentes. Le système de combat tour par tour a fait ses preuves, il est classique et complet. Il y a un système de limites proche des celui de Final Fantasy avec une attaque spéciale aussi violente que spectaculaire et tout aussi suggestive. Les trashmobs sont relativement simples, même s'ils peuvent mettre fin prématurément à la partie... par contre les boss nécessitent d'adopter de véritables stratégies. Mieux vaut être prêt pour les affronter.
Sur le plan scénaristique, la trame de l'histoire est un peu légère même s'il existe une foultitude de choses à faire. Vous accompagnez Parute et sa bande de pirates à la recherche des sept trésors. J'avoue que j'ai eu du mal à suivre le fil conducteur. Car l'histoire se raconte à la manière d'un visual novel à la traduction quelque fois étonnante. Du coup, on peine à suivre, on est à l'affut d'information utiles pour la suite... Je pense que la traduction anglaise n'aide pas à suivre correctement même si on comprend l'essentiel. Par contre il y a une volonté claire de donner du contenu au joueur avec toutes les missions secondaires en jeu. Y compris dans la justification de la partie érotique, ce n'est pas simplement gratuit, il y a une vraie raison : le pouvoir réside dans les seins, je l'ai toujours dit ! Ce secret vous est d'ailleurs révélé par Otton, votre amie loutre rose qui porte un soutien-gorge en guise de bandeau de pirate.
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