[Test] Persona 4 Golden
Persona 4 Golden est un jeu vidéo datant de 2008 sorti initialement sur PlayStation 2. Le jeu se déroule dans le japon contemporain et nous propose de suivre les aventures d'un groupe d'étudiants qui enquêtent sur une série de meurtres mystérieux. P4G met encore plus l’accent sur les relations entre les différents personnages.
Comme je l'évoquais dans mon article sur Persona 3 Portable ce qui fait le charme de la licence des Persona c’est la place qui est laissée à la dimension sociale et relationnelle. Malgré des graphismes datés, on se laisse entrainer par ce monde très sombre dans lequel évoluent de personnages japonais très attachants. Sans parler des combats épiques avec précisément les Persona sortes d’incarnation des différents protagonistes aux capacités spéciales allant du buff au soin en passant par des attaques magiques.
Graphiquement, je l’ai trouvé légèrement meilleur que Persona 3 qui était le remaster de la version PSP. Ici on est sur la version native PS2 (J’avais lu quelque part qu’il s’agissait d’une version PSVita mais je n’ai pas pu confirmer la chose). Ainsi, le jeu propose une version anglaise et une version japonais avec un portage intégral des textes en français. A priori (car je n’ai pas joué à la version original de P4 avant qu’elle passe en Golden) le jeu bénéficierait de nombreux apports par rapport à la version d’origine notamment en termes de contenu, notamment des personnages supplémentaires ainsi que plusieurs donjons.
Comme je l'évoquais, l’histoire prend place au Japon dans la région d’Inaba. J’avais cru comprendre qu’elle existait, mais a priori elle serait fictive. Vous visiterez donc quelques lieux notables dans cette province et vous vous impliquerez dans la vie scolaire locale. Cela implique de nouer des liens avec de nombreux personnages donc la profondeur est aussi exceptionnelle que dans P3P. La vie est belle jusqu'à ce que vous vous retrouviez au milieu d’une sombre affaire de meurtre. Le scénario va devenir de plus en plus sombre, préparez-vous… Préparez-vous aussi à passer une centaine d’heures sur le titre car P3P allait déjà loin dans l’utilisation des invocations de Persona ainsi que dans les relations sociales… P4G va encore plus loin et on voit bien plus clairement tout le travail de profondeur pour décrire les personnages. On a vraiment le sentiment qu’il n’y a pas de personnage secondaire. Le personnage secondaire, en fait, c’est nous !
Mais quoi de plus normal, P4G est plus abouti que P3P. On retrouve d’ailleurs un gameplay plus abouti, plus proche de celui de Persona 5 (qui était gratuit sur le PSN d’ailleurs). J’ai d’ailleurs apprécié ce côté exploration qui n'était pas totalement présent dans P3P (parce qu’il avait été retiré du portage PSP… cherchez l’erreur). Mais on retrouve ce petit côté Visual Novel qui me séduit toujours autant. D’ailleurs on est plus proche du Sim-Dating que du Visual Novel avec des découpages temporels assez net et un nombre d’actions limitées à la journée. Je ne l’ai pas précisé dans mon article sur P3P mais le temps a un rôle important dans ce titre. Tout est rythmé et assez méthodique.
Le système de combat est assez similaire à celui de Persona 3. Et j’avoue avoir pris plus de plaisir sur P4G et peut être que j’ai accordé plus d’importance aux manipulations des Persona que dans le titre précédent. Mais pour autant, j’ai eu le sentiment qu’on leur laissait une place plus importante. Où du moins que je saisissais mieux les mécaniques des Persona (modifications, évolution, transformations…). Du coup, cela peut expliquer que j’y ai passé une dizaine d’heures de plus.
Je pense que P3P a été un bon tremplin pour bien appréhender les mécaniques de la licence Persona. Finalement les graphismes un peu datés m’ont beaucoup moins posé de problème sur ce titre. Du coup, j’apprécie encore plus de jouer à Persona 5. Je vous invite à en faire de même. Après le passage vers la version P3P n’est pas obligatoire.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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