[Test] Selfloss
Selfloss est un jeu assez étrange. J’ai souvent pensé à Little Big Adventure pour le côté un peu rêveur. Mais objectivement, j’ai passé plus de temps à m’agacer qu'à rêver… On va se le dire tout de suite, car dès les premières secondes Selfloss est bourré de bugs. Et c’est quand même un monde surtout lorsque le but est de nous montrer le fonctionnement et les principes du jeu… quand ce n’est pas la caméra qui empêche littéralement de voir, c’est les commandes qui ne répondent pas ou le personnages qui ne peut s’aligner avec les interrupteurs… Sans parler des problèmes de perspective… Alors imaginez quand la première prise en main est sur Switch en version nomade… J’ai cru que la console allait voler…
Dans ce titre plein de mystère, on incarne un vieil homme. équipé d’un bâton magique permettant de créer de la lumière façon Gandalf. C’est ce qui va vous permettre de résoudre la plupart des énigmes que vous rencontrerez. Mais cela vous permettra de repousser également les ennemis. En plein dépression, le vieil homme par en quête de réalisation d’un rituel lui permettant d’effacer sa peine… C’est pas joyeux-joyeux… Le jeu est basé sur la douleur et le chagrin, donc il faut s’accrocher quand on n’est pas dans le mood… Pour autant, c’est un jeu riche en personnages et en profondeur.
Globalement assez sobre, le jeu est plaisant visuellement, peu varié mais quand même un peu malgré tout. Il y a pas mal d’exploration donc forcément on finit par retrouver des éléments similaires car les mécaniques de “quêtes” sont vraiment très répétitives. Entre énigme et exploration, on aura des petites confrontations musclées mais rien de bien transcendant. Je m’en veut d'écrire ça car j’ai le sentiment de descendre ce jeu qui pourtant vaut le détour mais je ne veux pas mentir sur ses faiblesses. Les énigmes sont simplement des petits puzzles, rien de bien compliqué. En fait, si. Certaines sont très difficiles car les bugs empêchent de les résoudre du premier coup soit parce qu’on n’est pas aligné soit parce qu’il faut viser à coté… bref, c’est vraiment pénible… Alors oui, on comprend rapidement comment contourner les bugs mais c’est lourd…
J’avoue que j’ai persisté parce que je me suis attachée à ce petit vieux. Mais en fait même lui ile st injouable. Les combats sont d’un pénible… On se traine, ce qui peut être un choix de gameplay tout à fait entendable mais les ennemis sont très rapide et long à vaincre. Alors on utilise la seule méthode qui fonctionne… Sauf qu'à partir du milieu du jeu, cela devient l’enfer avec des packs d’ennemis qui bougent trop vite pour être touchés. Alors c’est long… long… long… Cette lenteur on la retrouve également dans les phases de déplacements. Je dirais bien exploration mais finalement, il y a trop peu de choses à trouver pour que l’on puisse employer ce terme avec justesse et justice. L’absence de carte rend la chose encore plus difficile surtout sur des espaces qui se ressemblent… alors on tourne en rond et on se perd et on se retrouver et on retourne en rond.
Mais je dois dire que je me suis accrochée pour finir le titre. Mais au prix de ma santé mentale ! J’ai du m’y reprendre à 8 fois pour ce jeu qui est relativement court en plus. Tout est lent, tout est long… Et la lassitude s’installe quand la caméra décide de faire des siennes. On se retrouve bloqué sans savoir pourquoi (ni où parfois…) ou bien, meilleure option, on meurt sans comprendre la cause. Mais c’est sans compter les innombrables bugs qui rendent les énigmes terriblement frustrantes. Au final, on en vient à recharger le jeu en espérant que cela se débloque… Et quand on a de la chance cela fonctionne mais au pris d’un retour en arrière assez loin.
C’est vraiment frustrant. Selfloss a tout pour plaire pourtant. Un univers onirique fourni et bien fait, une belle histoire. Mais il est lent, lourd et surtout buggé.
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