J’attends toujours avec impatience la sortie des Xuan Yuan Sword depuis que j’ai découvert cette licence. C’est fou que cette série de jeu ne perce pas autant en Europe. Car c’est un RPG punchy avec beaucoup d’action d'émotion… C’est pour moi le pendant Chinois des Final Fantasy. Alors oui, la franchise évolue peu mais finalement elle est beaucoup moins controversée que les changements de gameplay incompréhensibles qui déchainent les foudres des fans sur FF.

Xuan Yuan Sword nous conte l’histoire d’un jeune chinois, Taishi Zhao qui part dans la noble quête de sauver sa sœur contre l’oppresseur tout en sauvant l’empire d’un tyran maléfiques commandant des hordes d’armées enténébrées… (Je le vends bien, hein ?).

XYS est magnifique. Le précédent opus m’avait collée à mon canapé tellement, il était beau pour un jeu PS4. J’ai eu la chance de le tester cette fois sur Switch et franchement en mode télé, il est d’une qualité visuelle impressionnante. Paradoxalement, j’ai trouvé plus de ralentissements en mode nomade qu’en mode télé. Bref, ce n’est pas l’important, ce qui compte c’est qu’il soit beau, dynamique et très prenant. Il faut dire qu’il ressort quelque chose de magique et envoutant dans cet environnement. On est dans un mélange entre poésie et combat à la Tigre et Dragon. Alors bien sur on n’est pas dans une histoire pure et dure conforme à ce qui a été rapporté en occident sur les 7 royaumes. On est vraiment dans la fantaisie.

La dimension narrative est forte, vous l’aurez compris. Les personnages ont un petit quelque chose qui fait qu’ils sortent du lot. Et leur psychologie sert véritablement l’histoire, on n’a pas l’impression d’avoir des personnages qui sont présent pour simplement remplir des obligations de quotas pour plaire à tout le monde. Franchement, ça fait du bien… Un des éléments marquants de cette licence, c’est le mode de combat et franchement, j’avais aimé toute l’esthétique (à la manière de tigre et dragon) qui avait été mise de dans. Et bien là, on retrouve la même “chorégraphie” qui rend le tout plaisant. Alors pour être honnête, le combat est assez simple, et on pourrait même le qualifier de sommaire devant des jeux du même style. Mais ici, on voit bien que les devs ont voulu privilégier la dynamique de l’ensemble à la technique, le tout au service d’une narration vraiment prenante. Ce qui fait que XYS est à mille lieux d’un Wo Long… les combats sont d’une fluidité qui fait qu’ils demeurent suffisamment courts pour ne pas être trop répétitifs même si en vérité on reste sur les mêmes stratégies.

Pour autant, le défi est au rendez-vous… En effet, on se retrouve facilement en difficulté devant la nouveauté. Effectivement on pourra à force de taper les mêmes ennemis se dire que c’est un peu (vraiment un peu) répétitif. Mais les changements d’ennemis, peuvent être brutaux dans tous les sens du terme. Il faut quand même adapter son gameplay à l’adversaire qu’on a en face… Et a fortiori devant un boss. Parce que là, j’ai eu de sacrée surprises. J’ai vraiment détesté me faire ramasser en une attaque… et c’est arrivé plusieurs fois. J’ai du mal à gérer cette frustration… parce que c’est totalement injuste. Alors on est d’accord, ça reste rare, ce n’est pas tous les boss non plus. On apprend à se méfier et on évite d’avoir un excès de confiance en soi devant l’ennemi, finalement ce n’est pas si mal…

Par contre, je ne dis pas tout… et là vous allez sans doute trouver ça paradoxale, mais ne réglez pas la difficulté au minimum. En effet, mieux vaut éviter car vous risque de trouver les combats un peu fades et pour le coup très répétitifs… De fait, les combats sont beaucoup plus dynamique au rang de difficulté supérieure. Ce qui fait que par moment on se prend des grosses claques. Fort heureusement, le jeu ne verrouille pas la difficulté et vous pouvez la modifier à tout moment. Personnellement, j’ai fait le choix de rester sur le même mode toute la partie mais rien ne vous y oblige.

Franchement, la série des XYS est trop sous-estimée, il y a quand même une petite vingtaine d’heures de jeu entre quêtes et combats… C’est beau, c’est intéressant, un peu pénible côté traduction encore par moments mais cela reste honorable car… accrochez vous… IL EST EN FRANCAIS enfin… les sous-titres…

Article rédigé par Mlle_Krikri