Pretty Girls Escape PLUS c’est un jeu de réflexion comme je les aime : Pas de prise de tête, une mécanique simple à comprendre avec juste ce qu’il faut de challenge et un pseudo coté sexy pour habiller sans trop déshabiller ce qui permet de le rendre tout public.

PGEP est une espèce de Tetri-colums statique. Je m’explique, vous avez une série de case colorées contigües et constituant des formes géométriques. Lorsque vous les activez, la gravité reprend ses droits et ce qui reste tombe et s'élimine au fur et à mesure. Le but du jeu étant de faire cela soit dans un nombre de coup limité, soit dans un temps record, ou soit d'éliminer un certain nombre de couleurs pour réussir, soit tout en même temps… Bref, il y a de la réflexion et une véritable nécessité à analyser le jeu, l’environnement, les positionnements et les effets de la gravité. Un coup raté peut décider de l’issue de la partie en un temps record.

Le jeu est découpé en une longue série de tableaux et donc de challenges que je dois bien reconnaitre assez inégaux. Certains sont véritablement casse tête… Normal pour un puzzle-game qui se veut un peu sexy… Bon c’est gentillet rien de plus… Et franchement même si c’est le premier truc que j’ai regardé ce n’est pas ce qui m’a poussé à continuer le jeu. J’ai adoré me triturer le cerveau pour essayer de trouver la bonne combinaison en un nombre de coup le plus réduit possible. Car il est possible de réussir chaque tableau sans remplir toute les conditions. Mais honnêtement sur certains on a vraiment envie de trouver la solution.

Les figures géométriques sont simple au début et très rapidement cela se complique. Le gameplay évolue avec l’adjonction de blocs incassables qui rendent les choses plus complexes et on se rend compte assez vite qu’il faut changer notre manière de penser. La physique, l’effet de gravité en somme, rend les choses plus complexes (ou plus simples) selon les cas. Car si dans les premiers tableaux les enchainements en cascade facilitent les choses, on se rend compte que c’est un vrai piège sur les tableaux plus complexes. Ainsi, il vous faudra prévoir jusqu’à 5 coups d’avance pour les finaliser à 100%.

Franchement, la gratification qui consiste à rhabiller le personnage sélectionné n’a que peu d’importance. Mais je ne dirais pas que c’est le prétexte du jeu pour une fois, c’est juste de l’enrobage car le vrai contenu, la partie casse-tête est très prenante. J’ai vidé la batterie de la console en jouant non-stop lors de ma première session de jeu, j’ai eu beaucoup du mal à décrocher. Parce que Pretty Girls Escape Plus dispose d’un vrai contenu, d’un mode de jeu assez addictif et d’un niveau de challenge respectable. Je dis respectable parce que j’avoue que je l’ai poncé assez rapidement.

Après, on va se parler franchement, si vous voulez acheter ce jeu pour déshabiller des personnages mangas au protubérances mammaires démesurées passez votre chemin. PGEP est un jeu casuel, divertissant et qui permet de se challenger pour pu qu’on aime ce genre de casse-tête. C’est clair que si vous cherchez autre chose vous serez déçus…

L’ambiance graphique est très axé sur des dessins manga pas forcément originaux. Pour ma part, je trouve que l’exagération de la taille des poitrines ne sert en rien le côté sexy, car là, on frise le handicap… Faute de goût à mon sens… Après, graphiquement rien à redire. Les tenues sont variées même si l’objectif reste le même : laisser entrevoir de la poitrine sans la montrer ! Pour autant, la petite dizaine de personnages est vraiment bien faite, les décors et environnements sont sympas, c’est soft et tout public… Et puis au regard de la classification du jeu, on n’est pas en droit d’attendre plus. Ce serait injuste de défoncer le jeu parce qu’il n’y a pas de nudité. N’attendez aucune nudité ce n’est pas le but de ce jeu. La licence a d’ailleurs toujours été à la limite de ce qui peut se montrer sans la franchir et quand on a compris ça, qu’on l’a accepté on peut évaluer le jeu à sa juste valeur.

Donc, comme je le disais, on reste sur un puzzle-game assez casuel avec un niveau de défi plus qu’honnête. Il dispose d’un potentiel de re jouabilité important car il va vous permettre de vous challenger a plusieurs niveaux de difficulté. Car le but réel reste le scoring, faire un max de points en un minimum d’action. Ca c’est pour le mode principal. Par contre le mode défi ne m’a pas forcément plus convaincue, j’ai été davantage séduite par le mode principal. En effet le mode défi, rend les choses plus difficiles et chaque étape est de plus en plus complexe à décortiquer. Mais finalement on passe plus de temps à réfléchir qu'à jouer, cela enlève un peu de dynamise au jeu. Ceci étant, c’est vraiment dur… mieux vaut commencer par apprendre quelques technique en mode normal avant de passer au mode défi. En tout état de cause, il y a une véritable dimension stratégique et c’est là que réside tout l’intérêt du jeu.

Vous l’aurez compris, j’ai adoré.

Article rédigé par Mlle_Krikri