Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas regretté cette attente. Suite direct de FFVII Remake, Rebirth nous ouvre les portes d’un monde instancié en grandes zones de jeu. Compte tenu de la densité des choses et de la qualité du contenu et de la richesse des activités à faire, on comprendra aisément qu’il n'était pas possible de proposer un monde aussi vaste en 150GO seulement (c’est presque pas ironique).

Très sérieusement, on comprend pourquoi le jeu ne pouvait pas tenir en un seul volume… FFVII Rebirth est exceptionnel. Graphiquement au moins aussi beau que Remake, il nous replonge dans les aventures de Cloud. Mais dès le début j’ai été chafouinée par l’absence de transfert de sauvegarde. Car sans doute comme beaucoup, j’ai voulu monter mes personnages et poncer le premier jeu à fond en prévision de la suite… Eh ben, mis à part des bonus (matéria) pour avoir joué au jeu et à la démo, il n’y a pas de reprise de donnée… Pas grave, on commence tout de même au niveau 15… D’ailleurs on commence en slip… En tombant de Midgar on a perdu nos matérias, notre matériel et notre XP…

Mais la pilule passe habilement puisque nous sommes plongés immédiatement à Nifleheim pour un flashback avec Cloud et Sephiroth. C’est assez amusant car on retrouve vraiment la trame et les private joke du FFVII original. C’est à dire beaucoup de fan service mais cela fonctionne bien et c’est agréable donc… tant mieux ! Et puis cette épisode est une vraie parenthèse d’oubli comme ça on ne pense plus au fait qu’on a tout perdu (oui, je sais je suis lourde avec ça…).

J’ai vraiment adoré la sortie de la Midgar et la découverte des différentes région du monde. On retrouve des codes similaires à d’autre jeux. La découverte et réactivation de tours radio va nous permettre de faire apparaitre certaines informations, sur les objectifs et missions secondaires. J’ai adoré cette phase d’exploration et surtout retrouver les différentes espèces de Chocobos. Certes la gestion est moins complexe que dans le jeu original mais c’est toujours plaisant de les retrouver. Chaque zone de jeu fourmille de ressources à récupérer pour le craft et ça c’est vraiment sympa. Plus on craft et plus on devient fort et plus on peut crafter des objets puissants. Cependant on ne peut crafter certaines choses tant qu’on n’a pas trouvé les ressources donc inutile de se focaliser là dessus, tout est fait pour suivre la progression des personnages.

Le mode de combat est assez “assisté” j’ai été un peu déçue au début par sa gestion mais on voit que l’association de matéria aux bons équipements et aux bonnes compétences nos équipiers sont très utiles. Ce qui n’est pas flagrant dans les premières minutes / heures de jeu. Les matérias ne sont pas aussi variées que je l’aurais souhaité mais cela évite qu’on se perde dans leurs choix. D’autant que les acolytes ne sont pas aussi autonomes que ça, il faut leur associer les bonnes matérias… ou en prendre le contrôle ce qui est assez pénible (ou donner les ordres). Je ne reviens pas sur les invocations car je n’ai pas du tout accroché au système de Remake. Je regrette que cela se traduise comme un PNJ supplémentaire sur le champ de bataille qui est généralement totalement inutile… Je préférais le principe de la grosse attaque dans la gueule…

Pour autant, cela ne nuit pas au gameplay, les combats sont aussi dynamiques que promis et un peu plus plaisant que dans Remake. J’aime beaucoup la synergie qui se développe avec Tifa, Cloud et Aerith. Je ne dirais rien sur les libertés prises dans l’histoire car c’est un choix qui dynamise la narration et qui sert le jeu positivement. Gardons à l’esprit que c’est aussi une adaptation.

La bande son est terrible mais ce n’est pas nouveau. Donc je passe rapidement dessus. Néanmoins, j’ai été très surprise de ne pas entendre la petite musique caractéristique des fins de combat. On ne l’entend sauf erreur de ma part qu’à la fin des affrontements de fort Condor. Fort Condor qui est désormais devenu un mini jeu de plateau…

Objectivement, et pour tous les râleurs, qui critiquent cette franchise et en particulier la 7ème édition. Ce jeu a marqué toute une génération. Par différents aspects que je ne peux pas citer ici pour des raisons évidentes. C’est un des premiers jeux sur lesquels j’ai pleuré par sa dimension dramatique. Et le revoir en images, remis au gout du jour, est le plus bel hommage qu’on pouvait lui rendre. Et franchement, même si cela me fait suer qu’il soit sorti en “épisode”, j’ai toujours envie d’en voir plus… d’une suite…

Que dire de plus… vivement le suivant ?

Article rédigé par Mlle_Krikri