[Test] Skull Island : Rise of Kong

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[Test] Skull Island : Rise of Kong

Skull Island : Rise of Kong est un jeu qui nous met dans la peau du primate le plus connu de la pop culture ! Sauf qu’on va s’arrêter tout de suite, le jeu n’est pas bon du tout. Pourquoi me direz-vous ? Remercions Gamemill, l’éditeur du jeu (a qui l’on doit des pépites du nanar vidéoludique comme « The Walking Dead Destinies » et « Troll and I » pour ne citer qu’eux) qui n’a laissé qu’une année au studio Chilien IguanaBee pour réaliser le jeu. Et sincèrement, c’est le studio qui va le plus pâtir de la sortie de Rise of Kong et on leur souhaite bien du courage pour la suite !

Mais on va devoir parler du jeu en tant que tel, et malheureusement, on va devoir être intransigeant. La suite plus bas !

[Test] Skull Island : Rise of Kong

Nous commençons, après un petit résumé de la situation qui nous explique que la race de Kong est en voie de disparition suite à de nombreux combats entre toutes les espèces de l’île du crâne (Skull Island). On joue donc avec la maman de Kong qui essaye de retrouver son enfant ainsi que le père du primate. Les parents de notre héros mourront cependant sous les coups de Gaw, un deathrunner, qui laissera donc le jeune singe s’enfuir et grandir.

On va donc incarner ensuite Kong, qui va devoir affronter tous les prédateurs de Skull Island juste par pure vengeance en vue d’éliminer Gaw. Alors qu’il aurait pu juste affronter le boss final directement, étant donné qu’il n’a pas affronté ou croisé les autres monstres. La faiblesse du scénario et son absence d’intérêt ne font pas honneur au matériau de base qui possède un environnement et un lore très riche ! Le scénario mis à part la scène d’introduction et de conclusion n’est absolument pas développé et est navrant de nullité.

[Test] Skull Island : Rise of Kong

Si nous sommes en 2002, nous aurions pu dire que le jeu est plutôt agréable, avec des graphismes novateurs à mi-chemin entre le réaliste et le côté cartoonesque. Mais vu que nous sommes 21 ans plus tard, sur console next gen et développé sur l’Unreal Engine 5, et bien le jeu EST MOCHE. C’est même une honte au vu de ce qu’on peut avoir, mais encore une fois, il a été fait en un an. Rien ne va, les cinématiques sont risibles avec des images fixes et des animations foireuses. Les effets sonores sont également risibles avec des coups de poings et bruitages dignes de films de série B. Seules les musiques, composées et interprétées par un orchestre arrivent à sauver un peu l’ensemble, car encore une fois : RIEN NE VA.

[Test] Skull Island : Rise of Kong

Vous avez donc 5 environnements dans lesquels vous aller pouvoir vous déplacer dans un aspect semi-ouvert. Le but de chaque niveau est d’arriver à la fin pour affronter l’un des différents boss du jeu avec un bestiaire incroyable (ceci est un sarcasme) qui comprend des araignées, des vers des sables (comme dans Dune mais en version Wish) et des chocobos mais qui sont des dinosaures. Les affrontements avec les monstres sont aléatoires et vous pouvez les esquiver la plupart du temps, ce qui donne lieu a des courses poursuites à la Benny Hill, mais vous aurez de temps en temps des arènes avec des objectifs. Objectifs qui pourront être de détruire des nids ou d’éliminer des vagues d’ennemis. Ce qui n'est absolument pas intéressent, on le concède. Ces affrontements obligatoires vous permettront d’améliorer l’une des compétences de Kong au moyen d’un arbre de compétences. Kong quant à lui pourra attaquer et etourdir ses ennemis ou les charger en faisant des roulades. Il pourra aussi sauter en hauteur en faisant un bond ou donner un coup de tête pour détruire des décors, tout en utilisant un mode rage et achever des ennemis avec des coups de grâce. L’attirail classique d’un jeu d’action. Sauf que ça ne fonctionne pas car les ennemis sont mal équilibrés, les combats sont d’une tristesse effarante et les phases de plateforme sont hasardeuses et frustrantes. Et même pire, le jeu a tellement de bugs de collision, que l’on peut passer dans un mur qui n’est pas censé être destructible sans utiliser une compétence et revenir deux niveaux en arrière et devoir refaire tout le chemin déjà effectué.

Parce que oui, vous aurez une carte de la zone, mais celle-ci n’est pas lisible parce que vous ne savez pas du tout ou vous vous situez dessus. Et n’a donc aucun intérêt !

En résumé, le jeu n’est absolument pas intuitif et il est lourd, à la fois dans son interface, mais aussi dans les déplacements de notre King Kong et c’est d’un ennui et on se force à jouer au jeu pour avancer dans l’espoir de trouver son chemin. Encore une fois, tout est à jeter et à recommencer à zéro !

[Test] Skull Island : Rise of Kong

Pour finir le jeu, comptez entre 3 et 4 heures. Ce qui ne sera clairement pas une partie de plaisir tant le jeu est rempli de bugs qui entraveront votre progression ou feront crasher le jeu. Tout comme l’absence d’indications sur la carte du menu vous fera très régulièrement vous perdre et même vous faire revenir sur des anciens niveaux que vous allez devoir finir à nouveau pour revenir la ou vous en étiez. Vous allez plus perdre de temps à essayer de vous retrouver en jeu qu’a « profiter » du jeu en lui-même. Et si par malheur vous avez fini le jeu, et bien vous pourrez le ranger ou le désinstaller et vous octroyer un bon remontant, car vous avez dû souffrir pour en voir le bout et vous avez fait preuve d’une belle détermination. En d’autres mots : non, personne ne reviendra dessus !

[Test] Skull Island : Rise of Kong

Au final, en dépit du temps accordé au développement, Rise of Kong aurait pu être mieux, BIEN MIEUX. Ce qui n’est pas dur en soi. Mais en l’état actuel, le jeu est une déception incroyable tant rien ne va. Ni l’histoire, ni le gameplay ne sauvent le jeu des abysses de l’ennui. Et c’est dommage, car on peut clairement se rappeler de l’excellente adaptation en jeu du film de Peter Jackson dans les années 2000 qui était de très bonne facture ! Là, on se retrouve avec un jeu qui aurait pu se retrouver édité par Phoenix Games sur PS2 et qui finira sur les étals de GIFI à 3 euros. Et c’est désolant, car encore une fois, ce sont les développeurs qui vont souffrir de la réputation du jeu malgré les désagréments qu’ils ont subi !

Article rédigé par Bloblor

 



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