[Test] Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

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[Test] Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

Like A Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name est la suite de Like A Dragon qui prend place dans la saga Yakuza et ses séquelles. J’avais particulièrement adoré les “Judgement” et je les ai poncés avec un plaisir non dissimulé. Par contre, c’est avec une certaine appréhension que j’ai commencé le dernier opus de cette saga qui a près de 20 ans.

Commencé sur PS2, les Yazuka me tenaient bien mais leur problème principal c’est qu’ils n'étaient pas traduits, et quand les textes étaient localisés c'était en anglais… Souvent dans un anglais approximatif traduit du japonais par un plombier polonais dyslexique… Du coup, c'était assez difficile à suivre. Et bien là… roulement de tambours Like A Dragon Gaiden est localisé en français avec les voix en japonais comme les deux Judgement. Et croyez-moi, je me suis régalée.

[Test] Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

LADG nous relate les aventures de Kazuma Kiryu, repenti (enfin plus ou moins) qui vit dans l’ombre d’un clan Yakuza qui le fait (plus ou moins également) chanter. Il reste “mort” aux yeux du monde et son entourage reste sauf… (dont l’orphelinat dont il s’occupe en backoffice). Sauf que tout se complique lors d’une mission (plus ou moins) imposée, où il est clairement identifié. Et là tout s’enchaine à une vitesse folle. Forcément lorsque l’on comprend les textes, on réalise mieux tout le travail scénaristique qui a été fait sur le jeu.

Cet nouvel opus est véritablement une découverte de l’univers même si j’ai retrouvé de nombreuses similitudes entre Kamurocho (le quartier fictif de Tokyo inventé pour le jeu) et la zone principale de jeu dans laquelle on évolue : Sotenbori à Osaka. Graphiquement, irréprochable, je retrouve malgré tout ce côté carré de toutes les voitures sans doute pour éviter tout problème de droit… Par contre, les modélisations des parkings, boutiques, restaurants et salles de divertissements (bars, arcades, golf…) sont identiques à ce que j’ai pu voir dans les Judgement. Mais finalement, on se sent chez soi, c’est appréciable (et en aucun cas un reproche). Mais objectivement, j’ai trouvé la zone de Sotenbori assez restreinte, plus petite que Kamurocho. Et cela va avec le scénario assez court que j’ai terminé en moins de 20 heures tout en ayant terminé les arènes (j’y reviens plus loin) et les missions du réseau Akamé (plus loin également). Et en plus j’ai bien farmé pour gagner de l’argent…

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Globalement assez facile malgré les 3 modes de difficultés graduelles, LADG est vraiment tactique, technique et ne laisse aucune place à l’erreur. L’implémentation de gadget dans le combat rend la chose très intéressante. Il faut apprendre à tirer partie de drones (en nombre), de fil d’araignées façon Spiderman et de chaussures à réaction. Je sais que cela peut sembler bizarre dit comme ça, mais finalement pas plus que les explosions de cosmo-énergie dont nous gratifie notre combattant par moment. Ce qui compte c’est que tout serve au gameplay et que cela reste pêchu. J’ai tellement adoré les phases de combat que j’ai carrément abusé de la chose en allant provoquer les ennemis tout au long du jeu.

En fait, ce n’est pas totalement vrai, j’ai arrêté d’aller chercher la bagarre quand j’ai découvert les arènes. Je n’en dis pas plus sur le concept, mais vraiment l’idée du château est géniale ! Bref, je ne sais pas si le scénario est au service du gameplay ou si c’est l’inverse, mais il y a une vraie symbiose entre les deux ce qui rend les choses très agréables à jouer. Les arènes sont donc des arènes où l’on ne se contente pas de se battre en solo mais également en équipe. Il y a pas mal de recrutements possibles tout au long du jeu. Chaque équipier a des aptitudes particulières qui peuvent évoluer avec les prises de niveaux et entrainement. Et franchement les bastons de groupe c’est génial, j’ai eu l’impression de me replonger dans la vallée d’Altérac (enfin presque…).

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L’autre aspect du jeu que j’ai beaucoup aimé c’est le développement du réseau Akamé. C’est une sorte de réputation qui se développe au fil du jeu et permet d’accéder à des objets spéciaux vraiment puissants d’une part et des améliorations de statistiques/aptitudes et bonus d’autre part. Cela se fait au travers de missions disséminées dans la ville avec des objectifs plus ou moins évidents ainsi que par le biais de missions plus complexe, qu’il faut récupérer chez Akamé. On ne peut pas les sélectionner en dehors de son bureau. C’est assez étonnant car on peut les visualiser en dehors du bureau mais c’est assez logique finalement. Alors fait étrange, quelques fois les récompenses arrivent toutes seules d’autres fois, il faut lui parler…

Je ne m’attarde pas sur la mission pour deux raisons. La première c’est que j’ai beaucoup trop de lacunes dans l’univers de Yakuza pour bien comprendre toutes les intrications avec les différentes factions et clans. Puis, la deuxième raison et la plus évidente c’est qu’il y a pas mal de rebondissement et de cross over que j’ai adoré. Ceci dit, il n’est pas utile d’avoir fait les 7 jeux (9 avec les séquelles) pour comprendre l’histoire. C’est suffisamment bien résumé pour que l’on se plonge dedans. Je pense qu’il est pourtant souhaitable d’avoir fait le dernier Like A Dragon de 2019 pour vraiment bien comprendre le changement de vie de Kiryu et ses choix moraux surtout.

[Test] Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

J’ai été vraiment surprise des prises de vue nocturnes, et je me suis dit whaouuu on dirait de la vidéo. Ben en fait oui, c’est de la vidéo… Ne soyez donc pas surpris de trouver des séquences filmées en particulier avec les phases sexy de drague dans les “Cabarets”. Il y a 5 “entraineuses” (j’aime vraiment pas le terme…) ou plutôt hôtesses à séduire. Des mini jeux de dragues en plusieurs phases pour apprendre à les connaitre. Une fois le niveau d’affection maximum débloqué vous aurez droit à des séances photos osées (lapinou de playboy ne nous emballons pas…) ou des vidéos légèrement sexy, bikini, poses suggestives, etc… Je regrette simplement que la physionomie des hôtesses soit toujours la même, poupée aux hanches larges et aux très grosses protubérances mammaires… J’aime beaucoup les sim-dating et ces mini jeux sont sympas, mais honnêtement, ils ne renvoient pas une très belle image de la culture nipponne… D’aucuns diront que c’est nippon ni mauvais… Autres temps, autres mœurs, cela fait vraiment bizarre…

Que dire de plus ? Qu’il y a une foultitude de jeux annexes comme toujours. Même si j’ai eu le sentiment qu’il n’y en avait pas autant qu’avant. Les salles d’arcade restent mon activité préférée avec les fléchettes. Je suis devenue une tueuse aux fléchettes et à la machine à grapin (Leuuuh graaaapinnnnn). Dommage qu’on n’ait pas d’endroit pour entreposer ses prix comme dans les Judgment. On peut passer également son temps à jour à la Mastersystem et partir en quête de nombreuses cartouches. Mais le vrai challenge c’est de trouver… les 7 boules de cristal !!!

[Test] Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

A noter la présence de la démo du prochain Like A Dragon qui change complètement de gameplay en donnant une dimension plus stratégique au jeu et qui change totalement de décors car cela se passera à Honolulu ! De quoi faire rêver…

Franchement, foncez dessus si vous n’avez jamais touché à un Yakuza de votre vie… c’est votre chance et plus d’excuse maintenant que les textes sont localisés en français.

PS : Sachez que j’ai pleuré à la fin de ce titre plein d’émotions et d’honneur. Un moment magique du jeu vidéo.

Article rédigé par Mlle_Krikri

 



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