[Test] A Fisherman’s Tale
Il y a quelques semaines j’avais pu tester Another Fishersman’s Tales et j’avais adoré son gameplay en VR ainsi que ce petit côté sentimental qui berce toute la narration du titre. C’est avec plaisir que j’ai pu tester le premier opus sur le PSVR2 à l’occasion de sa ressortie.
AFT va sans surprise nous plonger (sans jeu de mot) dans une belle aventure pleine d'émotion en dépeignant l’attachement d’un gardien de phare au lieu dont il a la garde. L’histoire sera donc ponctuée d'énigmes toutes aussi réussies les unes que les autres et servant parfaitement la progression de la trame scénaristique.
On retrouve globalement le même concept, vous incarnez un personnage modélisé façon marionnette avec des mains tenues par une simple ficelle. Bon comme c’est le premier jeu, forcément on ne retrouve pas toutes les petites choses rigolotes du 2. Il y a aussi des petits bugs de collision enfin de passage à travers les objets mais rien de grave ou bloquant…
L’introduction vous plonge dans le “quotidien” un peu stylisé et fantaisiste de votre rôle de gardien. Il s’agit en fait d’un prétexte à un excellent didacticiel. Je passe sur le paramétrage du PSVR2 qui vous permettent (ou pas) de vous éviter plus ou moins la nausée désagréable bien connue. Mais globalement avec les options on arrive tout de même à s'éviter le mal des transports.
Les énigmes sont assez simples et vous permettront de découvrir l’histoire progressivement. Toujours bourrées d’humour les énigmes sont vraiment accessibles et ne nécessitent pas de manipulation complexe comme dans le deuxième opus. Je me souviens m’être agacée sur des positions improbables pour saisir tel ou tel objet. J’ai adoré retrouver ce côté humoristique qui fait partie intégrante du gameplay. C’est un pur régal. Alors on est d’accord, le contexte de l’histoire est délirant, on est plus dans le délire d’un marin alcoolique que dans la simulation de gestion de phare…
C’est toujours très difficile d'écrire sur un jeu VR car le gameplay se ressent plus qu’il se décrit. La VR apporte un vrai plus et il est évident que sans cela, le jeu n’a pas la même saveur. La comparaison est un peu bizarre mais j’ai eu l’impression de vivre dans le monde de Beetlejuice où tout est complètement hallucinant. Les graphismes cartoons, les déformations, les disproportions, les couleurs ou même le contexte de se voir soi-même dans une maquette, se regardant soi-même sous forme de marionnette… Une espèce de boucle de miroir dans un monde psychédélique… On peut pas s’empêcher de se dire qu’on est défoncé quand on prend le contrôle de notre gardien de phare ! Personnellement, j’ai adoré le deuxième et le premier est à la hauteur de mes attentes.
Par contre, j’ai été déçue de sa longueur. Le jeu est trop court à mon goût. Il animera une soirée entre potes qui se marreront comme des baleines à regarder le porteur de casque gesticuler (je parle d’expérience…). Bref, c’est un très bon jeu, très divertissant. Ce côté délirant, complètement irréaliste qui joue avec les émotions malgré tout est une belle réussite. Je suis heureuse d’avoir pu tester les deux titres et je peux dire que les deux on une personnalité propre, un charme incroyable qui fait qu’on a envie d’y rejouer.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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