[Test] Ride 5
Après MotoGP, j’avais envie de tester un titre similaire sur XBox. Et je dois dire que j’ai été bluffée par Ride 5. Bluffée par ce démarrage incroyable tout en français accompagné par une voix off invoutante. « Un coup de poignet, le monteur gronde, c’est le moment d’y aller ». C’est en fait comme ça que débute du mode carrière qui se lance dès que vous commencez à jouer. Et l’immersion est au rendez vous… La présence de la voix off est quelque chose de fabuleux, immersif et bienveillant. J’adore le ton employé qui n’est ni enjoué, ni condescendant comme on l’entend dans la plupart des jeux de courses. Y’a un petit mélange entre Burn Out et Gran Turismo.
Avant toute chose, le jeu vous présente les nouveautés de cette 5ème édition. Pour ma part, n’ayant jamais jouée aux éditions précédente, il me sera difficile de commenter les améliorations. Pour autant, je vais m’attaquer à commenter les différentes fonctionnalités.
Du coup, concernant la présentation des nouveautés une fois la première course terminée on nous présente ceci :
- Le mode carrière sur quoi le jeu commence immédiatement et dont l’objectif est d’atteindre le haut du classement dans une espèce d’aventure scénarisée très bien mise en scène avec des petites cinématiques immersives le tout accompagnée de ce voix off géniale.
- Le Race Creator qui vous permet de créer votre course « parfaite » c’est à dire avec tous les paramètres de votre choix, véhicules, circuits, règles, contraintes, météo, heure… bref, aussi complet que dans un Gran Turismo.
- La météo dynamique totalement personnalisable que ce soit au niveau de la météo et aussi de l’écoulement du temps. Je dois dire d’ailleurs que tous les effets visuels sont bluffant.
- Le jeu multi local en écran partagé pour jouer avec ses potes sur son canapé ! Eh bien ça, franchement, c’est une très bonne idée ! Ce genre de fonction a eu tendance à disparaître depuis des années et c’est un apport génial qui mérite d’être salué.
- Un système de qualification y compris dans les modes rapides afin de définir votre place sur la grille de départ. Plutôt étrange que cela n’a jamais fait partie des opus précédents. A mon sens c’est une bonne chose si vous voulez vraiment le côté immersif.
Comme je le disais, une fois la première course terminée et la présentation des nouveautés faites, on découvre le monde carrière qui donne envie. Il est bien plus lisible et plus fluide que ce que j’ai pu tester sur la concurrence. On sent bien que l’ensemble du jeu a été bâti autour de ce mode carrière.
Ce mode est particulièrement immersif. Avec une vraie difficulté. J’ai noté quand même des petites différences, on oscille entre l’arcade et la simulation ici. Et plus précisément, cela va dépendre du niveau de l’I.A. qui est monstrueuse. D’une agressivité incroyable… à seulement 50% il faudra vraiment la réduire si vous voulez arriver à quelque chose le temps de la prise en main du jeu. Justement, parlons-en. Bien plus facile à prendre en main que MotoGP, Ride offre une expérience de conduite assez poussée. Les sensations sont au rendez-vous et je suis tentée de dire que selon la vue utilisée (vue moto, vue moto éloignée, vue cockpit, vue casque et vue roue) et selon le type de sensation attendue, vous devrez ajuster l’I.A. pour y prendre un maximum de plaisir. Je vous avoue que sur un écran 4K OLED de 2 m avec le home cinéma ça en envoie des sensations…
Même si le est graphiquement irréprochable, il reste un peu dépouillé au niveau des décors artificiels (structures et bâtiments). Pour autant, les décors naturels comme la végétation, le ciel (et en particulier les nuages) sont parfaits et bien plus beaux que sur Gran Turismo. Et ça, ce n’est pas peu dire… Par contre la modélisation des motos, les détails des pilotes sont tout bonnement fabuleux.
Concernant le confort de conduite, il va dépendre surtout du type de course et du type de moto. J’ai été à l’aise sur certaines et très en difficulté sur d’autres. C’est vraiment une question de dosage, de puissance moteur et aussi comme je l’évoquais d’agressivité de l’I.A. elle est vraiment très agressive croyez moi. Et elle n’hésite pas à vous envoyer vous viander. Ce qu’il est assez rare dans les jeux de ce genre. Mais je dois dire aussi que l’ajout du retour arrière est un confort indescriptible. Le rembobinage est vraiment un atout considérable et peut faire la différence entre la victoire et la défaite. D’aucun y verront de la triche mais franchement perdre une course de 10 min sur une chute survenue dans les premières secondes c’est une aberration surtout lorsqu’on commence juste à prendre en main le jeu. C’est avant tout un outil pour débutant. Car après quelques heures de jeu on finit par oublier qu’il existe.
En termes de gameplay, il y a une grosse différence par rapport à MotoGP dans la prise en main de la moto. J’avoue avoir du mal à l’expliquer. On ressent une lourdeur de la machine (ce qui est logique) avec toute l’inertie qui va avec. La physique est totalement différente de MotoGP ce qui fait qu’il faut s’habituer à ce nouveau style de conduite. Ceci dit, on retrouve le même type de fonctionnalités comme la ligne de trajectoire avec les paliers d’accélération et de décélération dessus. L’assistance est là vraiment pour aider le joueur à faire ses premiers pas sereinement et, forcément, peu à peu, on prend plaisir à retirer toutes ces assistances au pilotage. Je dois dire que la vue cockpit sans aide et avec une I.A. calée à 60% c’est accessible à partir d’une dizaine d’heures de jeu… Donc patience…
Le mode carrière comporte pas loin de 200 épreuves, on sent donc le côté Gran Turismo avec des « trophées » similaires, des gains de motos… et un gain d’xp global. J’ai adoré ces courses d’enduro, de nuit sous la pluie… Cela m’a rappelé les 200 tours d’anneau de vitesse sur un vieux Gran Turismo. En plus de tout ce que j’ai évoqué au début, le mode carrière intègre un système de création de pilote. Alors on est d’accord, on n’est pas dans un RPG, mais je dois reconnaître que le niveau de personnalisation est assez sympa. Au delà des classiques nom/prénom, nationalité on peut choisir le visage, le sexe et prendre (enfin) part à des courses mixtes ! Ensuite on peut choisir sa combinaison, son casque, sa visière et l’autocollant sur les fesses et ça j’ai pas trop compris… parce que dans les faits on en le voit pas en course… J’ai trouvé très sympa la possibilité de choisir le style de pilotage, c’est à dire la position de votre pilote sur son engin selon les différentes situations. Cela n’a aucun intérêt mais ça permet de développer son style personnel à la Rossi.
Bref, dans Ride 5, il y a plus de 230 motos disponibles, de toutes époques, toutes Games chez une tonne de constructeurs actuels, BMW, Kawazaki, Aprilia, KTM, Honda, Ducati, Suzuki, Triumph, Yamaha et j’en oublie… que vous pourrez tester sur des circuits d’Amérique, d’Europe, d’Asie et Afrique. Il y a près d’une quarantaine de circuits, dont certains me semble t’il ont été spécialement créés pour le jeu, les autres circuits étant officiels.
Ride 5 est une expérience incroyable qui m’a finalement fait revoir mon classement. Ainsi, Ride 5 passe très largement devant MotoGP. Je suis tentée de dire qu’il ne lui manque que la VR pour être parfait !
Article rédigé par Mlle_Krikri
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