[Test] Manic Mechanics
Manic Mechanics est un jeu coopératif (qui peut être joué en solo mais c’est moins drôle !) qui vous met dans la peau d’un mécano complètement speedé. Le concept est assez similaire à Mouving Out 2, Overcooked ou The Stretchers. Il s’agit de coopérer dans un environnement professionnel à 2, 3 ou 4 joueurs. Ici, il s’agit de garages.
Le principe est simple, vous choisissez le garage objet du challenge et vous commencez immédiatement. Un tapis roulant fait défiler des pièces de véhicules, des voitures sont conduites pour réparations, et vous avez 3 postes de travail à votre disposition. Une station de gonflage de pneumatiques, un établi pour réparer le moteur et un espace de peinture pour repeindre les pièces détachées. 3 postes mais 4 fonctions, le nettoyage… En effet, il vous faudra aussi nettoyer le garage pour enlever les flaques de peintures et d’huile…
Pourquoi me direz-vous ? C’est vrai que quand on joue seul cela n’a pas d’intérêt on arrive à les éviter. Mais à plusieurs l’image perd en lisibilité dans la panique et ces flaques ont la fâcheuse tendance à vous faire tomber à terre, vous étourdir et vous faire perdre quelques précieuses secondes. Car tout est chronométré. S’il est facile d’attendre la première étoile voire la deuxième, en étant seul, ce n’est pas le cas pour la troisième étoile. Bref, il faut nettoyer votre bazar.
Il faudra également veiller au tapis roulant qui apporte régulièrement des pièces flambant neuves. De fait, il faudra les installer en priorité sur les véhicules en attente (plus on avance dans le jeu et plus ils seront nombreux). L’idéal est de mettre ces pièces de côté quand elles ne sont pas utiles. Ce qui peut arriver. Et cela permet de les réutiliser plus tard. Quelques fois le tapis est capricieux et n’apporte pas la pièce que l’on attend… Alors on anticipe, on répare à l’avance certaines pièces et on se tient prêt. Il faut une vraie coordination entre les différents joueurs ! Fous rires assurées.
Chaque poste de travail dispose d’un fonctionnement complètement différent. La station de gonflage exigera de spammer le bouton action. Ce n’est pas trop difficile. L’atelier de réparation de moteur demandera un peu plus de maîtrise car il faudra presser le bouton une fois, ce qui déclenchera la montée d’une aiguille dans une jauge et vous devrez presser à nouveau au bon moment lorsque l’aiguille est dans le vert de cette jauge sous peine de perdre du temps. Enfin, la station de peinture quant à elle exigera de presser une fois, et d’indiquer la bonne direction lorsque l’aiguille se déplacera dans la bonne couleur de la jauge. Bien entendu, cela change de sens à chaque pression tout comme la position de la jauge. Plus complexe, cette manipulation sera pourtant rapide à maîtriser car elle conserve le même timing à chaque fois.
Ainsi les 4 jobs maitrisés, vous pourrez relever un max de challenge et rapidement finir la première zone de jeu. Comme dans les jeux similaires, vous débloquez au fur et à mesure d’autres zones de jeu. Augmentant ainsi la difficulté au fil des défis. Chaque passage à la zone suivante est soumis à une épreuve plus ou moins difficile. Elle reprend les épreuves classiques avec des contraintes supplémentaires comme des objets du décors qui se déplacent aléatoirement, des stations qui s’intervertissent, des petits malins qui vous piquent vos voitures… etc… C’est un vrai cauchemar tout seul et un pur bonheur à plusieurs.
Bien évidemment, plus on avance dans les zones et les épreuves et plus cela devient difficile. Mais très rapidement on prend le jeu en mains et on commence à maîtriser les techniques. On peut, comme dans Moving Out 2 lancer les objets directement sur les véhicules pour accélérer les choses. J’ai même trouvé qu’on pouvait déposer les pièces détachées neuves par anticipation avant que le véhicule n’arrive et que les pièces s’assemblent immédiatement. Bon moyen d’optimiser la cadence.
Il existe une bonne variété de défis, de véhicules, de pièces détachées, de garages dans chaque zone débloquée et c’est vraiment un plaisir de voir ces mécanos s’affoler et courir dans tous les sens. J’ai eu quelques difficultés à comprendre le fonctionnement de la station de peinture qui de temps à autre nous oblige à peindre une couleur plutôt qu’une autre…
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