[Test] Exoprimal

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[Test] Exoprimal

Exoprimal est une expérience assez étonnante. Je dois dire qu’au début, j’ai eu du mal à me mettre dans le mood. En effet, revêtir une armure de mécha pour lutter contre une invasion extra temporelle de dinosaures, m’a laissé un peu perplexe. D’autant que je dois dire que j’ai eu plus d’une dizaines de jours assez difficiles pour pouvoir jouer, entre les maintenances et les serveurs injoignables cela n’a pas aidé !

Mais depuis, les choses se sont stabilisées ce qui permet de faire une évaluation assez précise de ce qu’est réellement Exoprimal. Tout d’avoir, c’est un jeu d’action en équipe assez pêchu qui intègre une part quasi omniprésente de cool. L’histoire prend donc place dans un futur proche où le monde tel qu’on le connaît est victime d’une invasion assez étonnante : une invasion de dinosaures. Je dois dire qu’à partir de là c’est pour moi un des jeux les plus bizarres auquel j’ai pu jouer dans le concept.

[Test] Exoprimal

Pour autant, le jeu regorge de multitude de détails permettant une immersion assez impressionnante. Je parle en particulier de tous les efforts qui ont été fait pour donner un réalisme tout particulier au jeu. Cela m’a immédiatement fait penser aux publicités que l’on voyait dans les films Robocop, mélangeant le cynisme avec le quasi apocalyptique. L’exemple le plus parlant est cet espèce de bulletin météorologique qui fait état des risques d’invasion de dinos…

J’avais déjà expérimenté ce type de jeu assez immersif. Ce mixte entre Avenger, Anthem et par certains aspects Destiny. Il y a dans un premier temps un fort côté scénaristique qui vous présente à la fois le décors, les armures de méchas et ensuite vous serez amené à faire connaissance avec votre personnage. Je dois reconnaître que c’est assez étrange car on ne peut pas vraiment choisir la « personnalité » de notre héros. J’ai eu le sentiment de jouer un personnage arrogant et désagréable. Mais c’est peut être lié à la mise en immersion directement au coeur de l’action. Bref, on joue beaucoup à celui qui à la plus grosse, celui qui fera le meilleur score, celui qui aura la plus belle récompense. On retrouve cet état d’esprit dans le mode coopératif d’ailleurs. Et j’avoue que cela ne m’a pas trop attirée.

[Test] Exoprimal

Bref, après quelques instants, on en arrive au didacticiel qui est assez long. Trop ? Possible. Je ne sais pas si vous avez eu la possibilité de jouer à Virtua Cop sur borne d’arcade ? Rapide, fluide, mais un peu dépouillé. Voilà à quoi m’a fait penser Exoprimal. Car on se retrouve à tirer sur des cibles marquées en progressant de zone en zone. Certes, on ne joue pas sur un « rail » mais l’impression est bien là.

Dès les premières cartouches on se rend bien compte que le jeu est effectivement pêchu comme promis. Il est rapide, on se sent bien au cœur de l’action. Pour autant, je n’ai pas retrouvé la montée d’adrénaline qu’on peut retrouver dans une FPS classique en plein coeur de la bataille. Même en étant encerclé par des hordes de Raptors. En fait, le jeu banalise tellement la chose qu’au final on se dit que ce n’est que du tir sur cible, il n’y a pas vraiment d’enjeu. Flinguer des brouettes de dinosaures n’a rien d’aussi cool que de lutter pour sa survie avec ses potes dans un nid d’aliens ou sur Klendatu à massacrer des arachnides.

[Test] Exoprimal

Pour autant, chaque classe matérialisée par un style de mécha (et ils sont nombreux, et se débloquent au fil de l’histoire et de la monté de niveau) qui dispose d’un arsenal qui lui est propre et qui nécessite une certaine maitrise d’une part et un groupe ad hoc d’autre part… je faisais une petite comparaison avec The Avengers qui à mon sens est bien plus immersif même si on retrouve les mêmes codes : hub, activités…

J’en reviens quand même aux classes. Les armures sont vraiment cool avec un design assez « entendu » mais qui reste plaisant et donne envie d’essayer. On retrouvera donc les classiques : Tank, Assist et DPS, rebaptisés pour l’occasion mais le principe reste le même. Ce que j’ai apprécié le plus c’est que l’on puisse vraiment tester les différentes classes. Et comme je l’évoquais elles se déclinent en de nombreuses variétés dont les différences les plus significatives se limitent à l’armement (en dehors du design vraiment magnifique). Plus vous montez en compétence et plus vous aurez accès à un large panel d’armure.

[Test] Exoprimal

Le mode multijoueur 5x5 est assez surprenant, il démarre en mode compétitif PvE contre des hordes de dinosaures (que j’ai trouvé totalement stupides bien que plus nombreux…). La surprise de ce mode est le passage en PVP possible façon capture de flat, exporte, match à mort, etc… Dans le genre j’ai trouvé World War Z bien plus impressionnant avec ses hordes de zombies qu’Exoprimal.

Graphiquement, Exoprimal est assez beau dans les détails mais les décors sont trop dépouillés à mon goût. J’évoquais WWZ qui est détaillé et avec des centaines d’ennemis à l’écran sans un ralentissement sur PS4. Pourquoi n’avons nous pas la même chose sur PS5 ? Alors ceci dit, cela reste très fluide et rapide mais je m’attendais à plus. Comme par exemple les dinosaures. Ils n’ont rien de fabuleux. Ils sont gros… mais tous identiques… Bref, je n’ai pas accroché. Néanmoins, j’ai pris du plaisir à jouer et à faire ce test. Mais je n’ai pas réussi à accrocher suffisamment pour être devenue addict à ce titre.

[Test] Exoprimal

Par contre, notez l’obligation d’avoir un ID Capcom pour jouer… Comme pour SF me semble t’il. Mais c’est un jeu exclusivement en ligne donc… Et c’est du Capcom, c’est à dire un Season Pass immédiatement disponible avec l’annonce de nouvelles maps et des tonnes de packs pour avoir des armures spécifiques. Beaucoup de cosmétique pour une multitude de micro transaction. On en ressort évidemment avec l’idée qu’on nous vend un jeu incomplet… qu’il faut payer deux, trois, dix ou vingt fois… Et ça c’est vraiment devenu insupportable.

Objectivement, et même si je ne l’ai pas apprécié comme j’aurais aimé, Exoprimal vous permettra de passer de très bons moments avec des inconnus ou entre amis. La traque des dinosaures et finalement très « responsive » on entre tout de suite dans l’action, sans prise de tête. Pour peu que le serveur soit joignable ;-)

Article rédigé par Mlle_Krikri

 



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