26 ans d’Ateliers ! Et dire que j’étais passée à côté depuis autant d’année. Avant de commencer, je vous préviens, le jeu n’est pas traduit… et c’est vraiment dommage. Bref, un mauvais point dès le début…

Atelier Marie, Alchemist of Salbourg est la formidable aventure d’une alchimiste assez médiocre qui va devoir faire ses preuves. Elle n’aura que 5 ans pour prouver qu’elle est digne d’être alchimiste. Pour se faire elle devra forger un objet d’exception grâce à l’alchimie. A défaut, elle sera renvoyée sans possibilité de retour. Vous l’aurez compris, cet ultimatum pose un des mécanismes les plus significatifs de la série des Ateliers.

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de temps à perdre. Car le temps passe plus vite qu’il n’y parait d’autant que certaines étapes du scénario se déroulent sur plusieurs mois. Mais il vous faudra être vigilant sur à peu prêt toutes les quêtes y compris celles avec des déplacements très chronophages. Tout dans le jeu consomme du temps, surtout le farming.

Atelier Marie m’a semblé être un univers moins vaste que les titres plus récents mais c’est somme toute assez logique pour un remake d’un titre de pas loin de 20 ans ! Quoiqu’il en soit c’est un travail formidable qui a été effectué. Graphiquement très soigné, la 3D est éblouissante, très kawaii avec un mode de combat simple et efficace. J-RPG old school Atelier Marie propose une aventure immersive très plaisante. Par contre j’avoue avoir été un peu saoulée par la musique même s’il est possible de switcher entre la musique remasterisée et la musique originale.

J’évoquais les combats. J’ai vraiment adoré le système très simple mais surtout très efficace. Chaque personnage dispose de son propre style et on peut ainsi composer le groupe qui convient le mieux à notre gameplay. Les capacités spéciales viennent ajouter un peu de piquant à l’affaire et leur évolution au fil du temps (et des niveaux) va venir faire la différence. Les mauvais esprits diront que les combats sont simplistes. Mais il faut garder à l’esprit qu’ils sont vraiment les prémices de ce que le combat allait devenir dans les Ateliers suivants.

Sans être « trop » difficile, Atelier Marie intègre pas mal de contraintes comme la taille limitée de l’inventaire, le temps (assez long) pour prendre un niveau… De plus, j’ai vraiment ressenti toute la pression de l’alchimiste qui doit faire ses preuves rapidement tout en exécutant ses taches quotidiennes. On n’a rarement le temps de se poser. Il faut continuellement se dépêcher et pour le coup, c’est important de le souligner car cela signifie qu’on ne s’ennuie jamais dans Atelier Marie.