C’est le troisième titre de MotoGP que je teste et cette fois, je souhaitais expérimenter la version Nintendo Switch. Il faut bien l’avouer les deux derniers MotoGP étaient vraiment fabuleux. Autant visuellement que sur le Gameplay. Car on se sentait vraiment sur la moto avec cet effet incroyable de vitesse. Mais pour vraiment profiter de ces sensations, il fallait passer par une phase d’apprentissage obligatoire mais vraiment gratifiante.

MotoGP 23 ne déroge pas à la règle. On retrouve effectivement tout le système de d’apprentissage (indispensable) à la bonne maitrise de votre moto. Car cela passe par là en premier surtout si vous voulez rivaliser avec l’IA qui est redoutable et terminer votre carrière en haut du podium !

Je vais comme souvent commencer par un avertissement, ne cherchez pas à jouer en mode nomade sur la Switch. Ou alors avec le Controleur Pro et la console posée sur la table. Les JoyCon sont trop fragiles et peu ergonomique même avec la manette de fortune fournie avec le console. Et les sensations ne sont pas vraiment au rendez-vous. On prend vraiment plaisir à jouer sur écran… Car il faut le reconnaitre, MotoGP est magnifique sur Nintendo Switch. Bien entendu, ce n’est pas du 4K mais pour autant, il faut saluer la qualité graphique et surtout la fluidité. On a connu des jeux moins gourmands en ressources et beaucoup moins fluides (je pense en particulier à Burnout Paradise quand je dis ça).

Bref, la rapidité est au rendez-vous, disons le clairement. Et on se surprend à bouger au rythme des mouvements de la moto tellement l’immersion est forte. Il faut dire que depuis le premier titre de nombreux efforts et de nombreuses améliorations en termes d’ergonomie et d’accessibilité. De fait, si vous avez encore quelques difficultés de maniement vous pouvez améliorer grandement l’expérience de jeu et par voie de conséquence réduire la difficulté. Car vraiment, je le redis sans doute encore une fois mais l’I.A. est redoutable, elle ne fait pas d’erreur… Après, si j’ai réussi à prendre en main la moto, vous y arriverez dans aucun doute. En plus, je trouve que la progression est vraiment perceptible. Plus on joue et plus on devient bon, c’est clair mais là, la courbe d’apprentissage est vraiment visible.

Un autre point qui est assez frappant, c’est la gestion des effets météorologiques. Et ça, j’avoue que cela m’a fait rager à plusieurs reprises. Et cela montre toute l’importance que l’on doit accorder à la maitrise de l’engin. Plus vous progresserez en maitrise (et en temps de jeu) et plus vous saurez comment faire face à ce genre d’aléas. Et c’est précisément ce qui fait tout le charme du jeu.

Le mode carrière est vraiment une réussite. J’ai déjà dit ce que j’en pensais mais vraiment la possibilité de choisir le sexe de son pilote est une avancée considérable. On peut personnaliser à l’extrême avec les sponsors, etc… que ce soit le casque, la combinaison ou la moto. De plus le mode carrière donne un sentiment de réalisme assez intéressant avec le systèmes d’objectifs et la gestion des réseaux sociaux. Plus loin encore, il nous livre un autre aspect qui va au delà du simple fait de terminer en tête du classement. Le mode carrière permet de développer de vraies stratégies créant une expérience très réaliste.

Et c’est là où je peux affirmer que le jeu est une vraie réussite. Je n’ai jamais été très douée pour les jeux de course et la prise en main de MotoGP m’a toujours impressionnée. Le jeu a réussi à faire de moi une pilote émérite au travers de deux titres sur PlayStation. Mais je me rends compte qu’avec un hardware différent, une prise en main différente, le pari est réussi une seconde fois sur Nintendo Switch. C’est bien la preuve que le jeu est un exemple en terme d’ergonomie et d’apprentissage… Bravo à Milestone pour ce tour de force.

L’expérience de jeu dont la difficulté peut être déclinée sur quatre niveaux est unique. On est vraiment dans la simulation pure et dure avec un jeu complet et très poussé. Mais qui intègre tous les bons côté de l’arcade, fluidité, rapidité, plaisir de conduite... MotoGP a ce petit truc qui fait qu’on a envie de continuer encore et encore (contrairement à son cousin Monster Motocross). Cette version Switch est une belle réussite qui j’espère attirera encore plus de monde sur ce titre véritablement digne d’intérêt et rempli de sensations incroyables !

Article rédigé par Mlle_Krikri