Burning Shores prend place dans l’univers d'Horizon Forbidden West et nous conte une histoire qui fait suite directement au chapitre final. M’est avis que ce n’est qu’un amuse bouche annonçant soit un nouveau DLC soit un nouveau titre.

Aloy se retrouve à nouveau face à une ennemi tout droit issu de Zenith. Londra, une espèce de pseudo star qui se voit calife à la place du calife. Assez proche philosophiquement parlant de ses petits copains mégalomanes, il est le méchant de l’histoire avec tout ce que cela implique en termes de travers et de posture. Un homme véritablement adorable, vous l’aurez compris… Par contre, je dois dire que je suis impressionnée par la profondeur du personnage et ce jeu d’acteur qui montre bien que les jeux vidéo d’aujourd’hui, sont de vraies performances artistiques.

Comme il s’agit d’un DLC, le gameplay n'évolue pas tellement. Pour autant, Burning Shores nous permet également de rencontrer Seyka, une guerrière aux nombreux points communs avec Aloy. C’est à mon sens le point fort de l’extension. Ce travail en équipe est une nouvelle expérience de jeu vraiment appréciable. L'évolution de leur relation évoque une fraternité grandissante qui se renforce à chaque étape de ce voyage. On sent le travail qui a été fait sur la profondeur des personnages, ce qui comme je l'évoquais, me laisse à penser que nous allons les revoir bientôt… Finalement, on en vient presque à regretter que ce ne soit qu’un DLC. Car Burning Shores est un titre d’exception, qui aurait peut être mérité un Stand Alone on en a vu des pires et des plus courts. Ici, il vous faudra bien une bonne dizaine d’heures pour le poncer complètement. 6 heures pour un Rush…

Graphiquement, c’est une grosse claque comme toujours. Los Angeles version post-apo… incroyable, à couper le souffle… (Surtout en sortant des plages zombifiées de Venice Beach lol). Il faut dire que les lieux, aussi familiers soient-ils, aussi ruinés soient-ils, aussi hostiles soient-ils sont toujours aussi magnifiques. En fait, je pense sincèrement avoir passé autant de temps à observer les lieux qu'à faire les missions… Mais là encore, il y a tellement de choses à faire en parallèle de l’histoire, des secrets à découvrir, des objets à collecter, des machines à chasser…

En fait, la qualité de ce DLC me laisse perplexe (dans un sens très positif). Je suis émerveillée par tout ce qui a été fait pour ce titre en terme de contenue, de qualité, de narration. Et je reste étonnée qu’il soit aussi court pour toute cette qualité déployée. Mais en même temps, c’est un DLC qui dépasse largement la durée de vie de ce qu’on nous sort aujourd’hui. Bref, aucune raison de se plaindre. En réalité, je crois que je regrette qu’il n’ai pas été plus long tellement il est génial ! C’est tellement rare que le choix de la qualité soit fait sur les jeux de nos jours qu’on finit par oublier ce que c’est !

Je regrette la présence désagréable de certains “bugs” liés à l’altitude. Je mets entre guillemets car on devienne que ce n’est pas complètement un bug. Mais le choc brutal contre des objets invisibles c’est assez pénible et toujours surprenant. Par contre, je suis toujours aussi émerveillée par le champ de vision qui facilité grandement l’envie d’explorer cette L.A. en ruines.

Vraiment captivante, ce nouvel arc scénaristique nous plonge dans un univers connus mais dont tous les recoins n’ont pas encore été explorés. J’ai été captivée par cette histoire et ce binôme épique. Burning Shores est le parfait exemple que tous les DLC ne sont pas inutiles… ou à vocation uniquement commerciale avec un contenu chip… Ici, c’est Hollywood !

Article rédigé par Mlle_Krikri