[Test] Dead Island 2
Recevoir Dead Island 2 quelques jours avant sa sortie est une chance, mais recevoir l’Edition Collector Hell-A est un privilège. Dead Island 2 avant été annoncé il y a quelques années et j’avais pensé qu’il était rangé dans un carton depuis le temps… Le voir apparaitre en précommande sur le PS Store m’avait redonné envie de ponser Dead Island et Dead Island Riptide avant cette ressortie providentielle.
Ainsi, Dead Island 2 est un FPS, qui s’inscrit dans la suite directe du premier volet. Plusieurs mois sont passé depuis les incidents de Banoï. Et comme les emmerdes volent souvent en escadrille, votre avion s'écrase en pleine zone de quarantaine… Le paradis américain, temple du cinéma, j’ai nommée Los Angeles, devient le théâtre sanglant des mêmes évènements que ceux de Banoï… Après un crash spectaculaire, vous partez à la recherche de survivants dans une ville infestées de zombis et de brigands… Vous découvrez rapidement que vous êtes vraisemblablement immunisé contre les morsures. Et vous découvrez que vous n'êtes pas le seul ! Avec votre groupe, vous partez à la recherche des autorités capables de gérer ce phénomène et peut être de sauver l’humanité…
Bon, il fallait bien une histoire et finalement cela se tient, on se laisse prendre au jeu même si cela reprend les codes du premier opus. On retrouve les mêmes codes, le même humour et le même gameplay à la première personne. Si vous avez expérimenté les premier jeu de la franchise, vous aurez en tête le gameplay assez rapide et pêchu. Ici, c’est d’autant plus marquant si l’on expérimente les différents personnages dotés d’aptitudes et caractéristiques différentes : Bruno, Dani, Jacob, Ryan, Carla, Amy et probablement Sam B.
Dès le début on a l’embarra du choix. La tentation de prendre un personnage au style qui nous correspond est grande. Mais je recommande de prendre le premier personnage proposé qui est équilibré et endurant. Car on meurt vite dans ce jeu. Peut être plus vite que dans les titres précédents. Pour rappel, la mort n’est pas définitive, vous revenez à votre dernier point de sauvegarde et c’est généralement quelques poignées de secondes avant votre mort, rarement plus.
Alors attention car il n’est pas possible de régler la difficulté du jeu… de fait, l’imprudence conduit souvent à la mort… Et les pièges sont bien plus nombreux et variés que dans la première édition… Ici, on retrouve bien les mêmes codes, avec des armes customisables avec des modules dévastateurs aux dégâts élémentaux variés (Acide, feu, électricité…). Ce qui est intéressant ce que DI2 utiliser des combinaisons qui était un peu plus “discrètes” dans les précédents titres. Désormais, on peut jouer avec les flaques d’eau, d’essence ou d’acide, y compris avec des jerricans pour tendre des pièges aux ennemis. Vous pouvez déverser de l’essence au sol ou de l’eau et déclencher l'étincelle qui dressera un mur élémentaire devant vous. Et comme les zombies sont un tantinet décérébrés, ils se précipiteront dessus. Cette mécanique sera couramment utilisée au début, dans les rues saccagées de L.A. mais cela deviendra plus difficile sur la plage par exemple… Et là, ça se complique… Car on se bat littéralement contre des hordes d’ennemis enragés. Et j’insiste sur le mot enragés…
Ce qui m’amène à parle des zombies. Dès les premières heures on est confronté à des variétés d’ennemis assez mortelles. Le zombie classique ne présente pas un grand danger quand on sait le prendre. On le savate et on l’achève au sol. Je me souvenais du saut à pieds joints sur les têtes d’ennemis à terre, qu’on le retrouve avec joie pour achever les ennemis à moindre coût. Car il faut gérer sa barre d’endurance continuellement. Plus les attaques sont dévastatrices et plus elles consomment en énergie donc il faut bien doser surtout lorsqu’il y a plusieurs ennemis en face de vous. De fait, on peut très rapidement se laisser déborder par 3 zombies normaux… Chose intéressante, chaque personnage peut développer ses arbres de compétences personnalisés avec des sortes de cartes de tarot qui se débloquent au fil de la progression. Cela donne un gameplay plus fluide, plus conforme à ce que l’on souhaite faire.
Dans Dead Island, les armes à feu se faisaient rare et particulièrement inutiles car le bruit attirer des hordes de zombies… Dans DI2, c’est plus facile (Bienvenue aux Etats Unis) d’en trouver mais pas plus facile à utiliser. D’ailleurs, objectivement, l’arme de corps à corps (en particulier les lames) reste le meilleur atout que l’on puisse avoir dans la progression dans L.A. et ce, une bonne partie du jeu. Il faut doser et alterner les attaques selon les situations c’est la meilleure option de survie. D’ailleurs, dès le début, il est nécessaire de se concentrer sur 3 armes afin de s’assurer d’avoir une arme toujours en main une fois que leur durabilité sera épuisée.
Ce qui m’amène à évoquer la question de l’artisanat. On retrouve avec joie l'établis qui permet de réparer et fabriquer. Cela va concerner les armes, les modules de personnalisation, les accessoires (Genre, leurres, shuriken et explosifs). Mais au début, le plus important reste la réparation… Les équipements ont des niveaux de qualité différents ce qui va directement influencer sur leur durabilité : gris, vert, bleu, violet, orange… Je peux vous conseiller de mettre de côté vos armes vertes et de démanteler tout ce qui est gris. Puis passer au bleu, etc… Il est inutile de se surcharger… Mieux vaut démanteler pour avoir un maximum de pièces détaches pour pouvoir améliorer les armes. Ce que j’ai apprécié, au delà de la possibilité de faire tout le jeu avec la même arme (et donc de la réparer) c’est qu’elle ne se brise pas une fois la durabilité à zéro, on la conserve en stock. Mieux encore, j’ai adoré la possibilité de pouvoir faire évoluer son niveau afin qu’il soit toujours identique au mien. L’avantage c’est qu’on conserve le même gameplay, les mêmes tactiques, les mêmes routines de combat en somme. Ce qui permet de gérer plus facilement les hordes dont je parlais.
A noter quand même qu’il est toujours possible de fuir en cas d’erreur stratégique ou de mauvaise appréciation de l’environnement… Car si L.A. regorge de pièges pour les zombies, il en est de même pour les survivants comme vous. En effet, un peu partout dans les différentes zones de jeu vous serez tentés de casser des vitres pour récupérer le beau matériel qui s’offre à vous (enfin presque). Mais il vous faudra faire preuve de vigilance et étudier le lieu, vérifier qu’il est alimenté en électricité ou qu’il est sous alarme… car la moindre alerte fera sortir des zombies des bouches dégouts, des voitures, des fenêtres, etc… Généralement, l’opération n’est pas intéressante…
D’ailleurs à ce sujet, et dès le début du jeu, vous serez face à des portes, des accès, des maisons, des véhicules, des coffres qui sont inaccessibles ou impossibles à ouvrir mais qui regorgent de trésors ! Il vous faudra être patient car beaucoup de retour en arrière seront nécessaire pour nettoyer L.A. intégralement si tant est que c’est possible. Mais attention, le retour arrière est généralement associé à l’apparition de certains zombies, de la même espèce que le boss que vous avez tuez dans la zone… En effet, comme dans les précédents Dead Island, lorsqu’on tue un zombie, il y a de grande chance qu’il deviennent un ennemi commun dans la zone où vous l’avez rencontré puis dans les zones suivantes alors prudence !
Franchement, l’expérience de combat en vue à la première personne est vraiment immersive. Il faut dire que c’est assez beau… Les monstres sont assez horribles au sens propre du terme, horrible de réalisme. On voit à travers les cadavres décomposés, on démembre et on se régale si je puis dire. Visuellement, c’est une belle réussite. Le combat est d’ailleurs d’une rare violence. Lors de mes premiers pas, je me contentais d’utiliser les armes à ma disposition avant de comprendre que l’arme c'était moi. J’ai initié une nouvelle partie avec un personnage plus orienté combat mains nues et là, c’est un vrai carnage. Très gore. Je peux pas dire “trop” car en réalité c’est bel et bien ce qu’on attend de ce jeu !
Le mode Coop est de retour. Je me souvenais de l’innovation qu’il représentait sur PS3 à l‘époque avec cette méthode hyper simple pour rejoindre la partie de quelqu’un d’autre. Je me souviens également des bugs ou comportements inattendus sur les missions partagées selon qu’on les avait déjà faites ou pas… Ici, c’est clairement dit que cela peut ne pas fonctionner… En fait ce qu’il faut savoir c’est que si vous n’avez pas la mission en stock et que vous aidez l’hôte à la réaliser, elle ne sera pas validée. Par contre, si vous êtes au même point cela sera validé pour tout le groupe. L’idée c’est de faire les missions secondaires en priorité lorsque l’on joue en multijoueur… La différence de niveau que l’on peut rencontrée est compensée par le jeu alors prudence car c’est encore plus dur… Finalement, le plus intéressant est de jouer avec le même groupe. Malheureusement, le jeu se fait à 3 et plus à 4 comment dans les précédents opus. C’est dommage car on est 4 à jouer généralement sur ce genre de jeu… \o/
Bref, la progression en solo ou en multi est vraiment plaisante. On se plait à évoluer dans Bel-Air, affronter des hordes sur Venice Beach et courir comme un fou en plein milieu de Beverly Hills. C’est une visite guidée dans une L.A. dévastée mais pour le moins réaliste qui ne manquera pas de nous rappeler Los Santos [wink] !
J’ai donc reçu le titre samedi matin, et j’ai monté deux personnages de front, j’ai bien avancé dans la campagne et je pense totaliser déjà pas loin de 18-20 heures de jeu. Et je ne suis pas encore à la moitié de la progression… Difficile de faire une estimation mais pour platiner le jeu, je dirais qu’il faut bien une quarantaine d’heures. Étant entendu, que le jeu n’a jamais de fin si vous décidez de vous connecter pour aller donner un coup de main aux petits nouveaux… aux copains ou à de parfaits inconnus…
Juste pour précision, la version Gold de Dead Island 2 contient le jeu sur galette en (magnifique) Steelbox, un set de cartes postales, la carte du jeu, deux pin’s (un requin et deux cerises) et une série de codes bonus pour le jeu, des skins essentiellement et des packs d’armes sans oublier le season pass. Le coffret est très sympa d’ailleurs.
J’ai toujours honte d’abandonner la rédaction de mes autres tests quand je suis émerveillée par un jeu mais je dois bien reconnaitre que j’ai eu du mal à décrocher de Dead Island 2. J’avais tellement peur d'être déçue, mais il n’en est rien. Bien au contraire, je suis agréablement surprise par ce qu’il a à offrir et j’ai hâte de le terminer pour pouvoir le recommencer encore et encore comme je l’avais fait (et je le fais toujours) sur Dead Island premier du nom ! De plus, j’ai bien compris que le jeu me réservait encore quelques surprises avec un ou des personnages supplémentaires. Et je vois bien que je n’ai pas encore tout visiter… Encore des heures et des heures de jeu en perspective. N’hésitez pas à le précommander c’est une valeur sûre pour peu que vous aimiez les zombies, le gore et que le jeu à la première personne ne vous rebute pas bien sûr !
Article rédigé par Mlle_Krikri
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