[Test] The Chant

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[Test] The Chant

The Chant (aucun rapport avec The Voice), est le premier jeu du studio Brass Token qui nous proposait une ambiance un peu glauque dans ses premiers trailers et nous augurait un jeu relativement angoissant et oppressant sur une île mystérieuse (aucune référence à Tintin, calmez-vous). Mais qu’en est-il réellement ? Le chant est-il faux ou reste-t ‘il juste tout au long du jeu ? Voyons voir !

[Test] The Chant

Le jeu commence en 1972 sur Glory Island, lorsqu’un culte essaie d’ouvrir une sorte de porte des étoiles plutôt lovecraftienne, mais l’un des personnages s’enfuit et fait échouer le rituel ce qui aurait des répercussions horribles ! Que nenni, des décennies plus tard, nous incarnons donc Jess, qui part sur Glory Island suite à l’invitation de Kim, son amie, pour suivre une thérapie afin de pouvoir faire le deuil de sa sœur Angie. Arrivée là-bas, elle rencontre les autres membres de la retraite et le soir même, le chef (qui ressemble à Jared Leto ou Mister Jday) effectue un rituel qui ressemble à celui de 1972 et celui-ci échoue car Kim semble se faire posséder par une entité surnaturelle !

Et c’est ici que commence clairement votre aventure, semée d’embuches à essaye de sauver tout le monde tout en luttant contre les propres traumatismes de la mort d’Angie et ceux des autres résidents de l’île. Allez dans l’obscurité vous proposera des moments de stress mais rien d’insurmontable, sauf si vous ne faites pas attention à vos barres de santé, mais on l’y reviendra plus tard. Le scénario reste quand même cohérent dans sa globalité avec tous les documents que l’on récupère même si des fois de grosses facilités scénaristiques que l’on voit venir de très loin viennent ternir un peu le tout et que la progression est très conventionnelle, un chapitre équivalant à un personnage dont on découvrira le trauma et qui causera très probablement sa perte.

[Test] The Chant

Visuellement, le jeu est mi-figue mi-raisin. Dans un premier temps, attardons-nous un tout petit peu sur les paysages et les décors qui sont relativement beaux et donnent un ensemble cohérent à tout l’archipel et ce côté rocailleux bien qu’il y ait une mine et d’autres structures inhabituelles. Tout comme le monde de l’Obscurité qui est assez glauque et angoissant en proposant une version déformée et malsaine de notre monde. On sait directement dans quelle partie l’on est et on voit vite ce qui cloche avec des petites créatures volantes qui sont hostiles ou non. Mais dans un second temps, les personnages sont très lisses et leurs expressions faciales laissent clairement à désirer quand elles sont raccord avec ce qui est dit. Car oui, les personnages manquent clairement d’âme bien que le doublage essaye quand même de rattraper le tout. Tout comme le bestiaire, car bien que varié, il reprend souvent les mêmes formes (exceptées les grenouilles explosives) et manque d’originalité. Cependant, le boss de fin est original et fait beaucoup penser à l’une des créatures dans The Thing de Carpenter !

Pour la bande son, c’est aussi en demi-teinte avec une bande son qui est quand même dans son ensemble correcte, mais qui parfois part juste en cacahuètes et est clairement hors de propos ! On se retrouve avec énormément de batteries alors que l’on ne fait absolument rien et inversement, le silence radio lorsqu’on combat.

[Test] The Chant

Au niveau du gameplay, nous sommes en présence d’un jeu d’action en toute somme classique, ressemblant assez à Alan Wake, où l’on se déplace et l’on peut esquiver les attaques en appuyant sur un bouton. Mais ici on va enlever les armes de notre écrivain de Bright Falls pour les remplacer par des bâtons ou des fouets entre autres. Vous allez devoir récupérer des ingrédients pour crafter ces armes que vous allez utiliser (ou non car vous pouvez fuir les combats) sur vos ennemis. L’arsenal de Jess est quand même assez ridicule, car on se contente de donner des coups de branches aux ennemis et ce malgré le fait que les armes nous soient présentées comme sacrées/bénies cela reste tout de même déstabilisant. A côté de ça vous aurez des armes de jet comme du sel ou des huiles essentielles que vous pourrez utiliser comme pièges également pour vous défaire des ennemis. Vous allez cependant avoir un système de progression ultra classique pour trouver de nouveaux objets et les fabriquer et ça tombe bien car le jeu est très linéaire, vous n’aurez pas besoin de farfouiller partout pour trouver une ficelle !

A noter qu’il y a un système de points d’amélioration donnant un léger RPG, puisque vous pouvez améliorer les 3 jauges que sont la santé, la spiritualité et le mental. La seconde jauge vous permettra d’envoyer des attaques obtenues grâce aux prismes que vous avez, tandis que la dernière vous permettra de tenir plus longtemps dans l’obscurité et de résister aux pièges mentaux des ennemis. Les trois jauges seront à surveiller car deux des trois peuvent signer la fin de partie en éliminant notre héroïne.

[Test] The Chant

Pour voir le bout du jeu, comptez de 6 à 7 heures, ce qui est relativement court mais au vu du prix, cela reste un rapport qualité/prix plus que correct ! Sachez en tout cas qu’il n’y a rien d’autre que le mode histoire, pas de défis ou de mode arènes / vagues d’ennemis. Seulement l’histoire. A noter enfin que le jeu dispose de 3 fins dépendant de ce que vous avez fait dans le jeu, mais elles sont relativement décevantes dans leur globalité et bien trop courtes pour susciter l’intérêt du joueur de refaire le jeu 3 fois ! Les fins ressemblent à celles d’Eternal Darkness sorti à l’époque sur Gamecube ou seules 10 secondes de la fin changeaient.

Au final The chant s’avère quand même être un bon coup d’essai dans l’industrie vidéoludique pour les gens de Brass Token, qui pêche peut-être par son côté encore rigide au niveau des contrôles mais qui reste quand même plaisant dans sa globalité ! Parce que oui, mettre des coups de branches dans la tête des monstres restera toujours agréable, même si le côté couloir du jeu lui est entièrement reprochable. L’ambiance un peu oppressante ravira les amateurs du genre et pourra intéresser des néophytes au regard de son faible prix ! A essayer donc pour découvrir ce qui s’est tramé sur Glory Island !

Article rédigé par Bloblor

 



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