[Test] Yurukill : The Calumniation Games
Dans Yurukill : The Calumniation Games vous incarnez Sengoku, une jeune homme complètement désorienté qui se réveille dans une cellule de prison. Après avoir échangé quelques mots avec son voisin de cellule également dans l'attente d'explications, nous apprenons que les différentes personnes enfermées sont en réalité des prisonniers ayant commis un crime et ayant été emprisonné. Si chaque individu connait la raison de son incarcération, il en est tout autre pour leur présence dans une prison qui n'est pas la leur. C'est à ce moment qu'une jeune femme du nom de Benko apparait et leur dévoile ce qu'ils font ici et la chance qui leur est offerte.
Elle leur explique qu'il vont devoir participer à des jeux en faisant équipe avec un partenaire. Ils ne le savent pas encore mais chacun des partenaires sélectionnés est étroitement lié à son coéquipier prisonnier et seront d'ailleurs appelés les exécuteurs. Cela s'explique par le fait que chaque prisonnier est pourvu d'un collier potentiellement mortel s'il s'avère que l'exécuteur de son équipe décide d'appuyer sur le bouton de la télécommande reçue avant le début des jeux. Ils devront donc coopérer afin que le prisonnier soit libéré et l'exécuteur récompensé par la réalisation du vœu de son choix.
A mi-chemin entre le Point'n'click et le Visual Novel, ce jeu d'escape game détient un atout de taille, son scénario. J'ai dès le départ été captivé par ce dernier avec toujours l'envie d'en savoir plus sur les différents protagonistes composant les différentes équipes mais surtout qui va finir par remporter les jeux. Au fil des différentes énigmes à savoir des manipulations d'objets, de chiffres, de lettres et j'en passe il viendra sans doute un moment où un Game Over fera son apparition. Ces derniers ne sont absolument pas punitif si ce n'est qu'ils bloquent l'accès à certains trophées sur PlayStation, tout comme l'utilisation d'indices disponibles gratuitement dans toutes les énigmes ou presque.
Au fur et à mesure que vous progresserez dans les énigmes du jeu vous en apprendrez plus sur les différentes affaires qui concernent nos prisonniers. Vous devrez lors de certaines épreuves répondre à des questions concernant ces affaires voire vous défendre face à certaines accusations soit pour éviter le Game Over soit pour disposer de plus de vies dans les phases de Shoot'em Up. Car oui je ne l'ai pas encore précisé mais en plus d'être un jeu d'enquête avec une narration conséquente, il s'agit également d'un jeu de tir. Cela s'explique de façon alambiquée par l'implantation d'une puce neuronale qui permet à deux personnes de s'affronter par ce biais.
Il s'agit d'un Shoot'em Up à défilement vertical très classique dans le genre avec des tirs de base pouvant être améliorés par des objets récupérés mais également de tirs spéciaux chargés grâce au débris laissés par les ennemis abattus. Ces phases de combat sont entrecoupées de questions, toujours ayant un rapport avec l'affaire en cours, ce dans le but de tester le joueur et de le pénaliser par la perte de trois vies en cas de mauvaise réponse, vous avez intérêt à être vigilant. Fort heureusement le titre est intégralement sous-titré en français et vous n'avez donc aucune excuse linguistique pour vous méprendre. Un mode Score Attack est également disponible pour les amateurs de Scoring et de Shoot'em Up, les niveaux étant débloqués au fil de votre progression dans le mode histoire.
Yurukill : The Calumniation Games est un titre captivant par sa narration et déroutant par son mélange des genres. Vous passerez une bonne dizaine d'heures à suivre les aventures de nos protagonistes, aventures contées avec brio et qui ne vous laisseront pas indifférentes. Cependant n'ayez pas peur, si vous n'êtes pas fan de Shoot'em Up, le mode facile est plus que réalisable par n'importe qui et je serais presque tenté de vous recommander tout de même le jeu pour son écriture. Un Visual Novel prenant et un Shoot'em Up classique mais sympathique donc pour ce titre qui je l'espère aura droit à une suite.
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