[Test] Outward : Definitive Edition
Outward, ce jeu qui a déjà été testé par Mlle Krikri que vous pouvez lire ici pour un autre point de vue ressort en version définitive sur consoles nouvelle génération ! Le titre des canadiens de chez Nine Dots vous propose donc de créer votre personnage et de lui faire vivre sa vie au fil du temps selon vos choix ! N’ayant pas fait le jeu à l’époque et ayant des jeux de références comme Risen en tête, je me suis dit que j’allais tester cette aventure vidéo-ludique ! Allez, pas besoin de tout mon matos, mon épée suffira et Squalala, nous sommes partis !
On incarne donc un personnage lambda (que l’on customisera nous-même selon nos préférences) habitant dans le monde d’Aurai, qui se réveille après le naufrage d’un bateau qui aurait permis d’éponger ses dettes. En effet ses ancêtres ont fait une boulette et toute la famille passée et future de notre héros doit s’acquitter du prix du sang pour réparer les erreurs de leurs ancêtres. On se retrouve donc quelques jours après à devoir rembourser cette dette, tout en ne sachant pas quoi faire de notre vie. Pas de grand retournement épique, soit vous réussissez, soit on vous jette de votre maison, et de ce postulat on vit la vie normale d’une personne que l’on va devoir suivre de A à Z. Cela dit vous aurez plusieurs embranchements possibles qui choisiront la voie et le destin de votre personnage, mais rien ne vous oblige à la suivre, et votre descendance pourra s'en charger, si vous voulez rester un simple aventurier et arpenter les terres à côté de Cierzo, votre ville natale ! A noter que cette version comprend les deux DLC sortis après la sortie du jeu, mais je n’ai pu m’y rendre encore (et vous comprendrez pourquoi plus bas) donc je ne peux pas les tester objectivement dans cet article.
Bon c’est déjà là que le bât blesse, le jeu est moche, et pour enfoncer le clou, il aurait pu être beau s’il était sorti sur PS3. Que ce soient les personnages qui ressemblent à ceux de Fable, les environnements extérieurs qui sont assez vides exceptés des ruines concentrées à un endroit et éventuellement des camps de bandits ou le bestiaire qui bien que varié n’est pas vraiment inspiré, rien ne sauve le jeu tout du moins pour le côté graphique. Ce qui limite quand même bien l’implication dans le titre. Après ce n’est pas laid et injouable, mais même le premier Risen était plus beau bien que sorti en 2009. Cependant au niveau sonore, le jeu se rattrape un peu, mais non, ce que vous verrez et entendrez est largement en dessous d’une production actuelle. Et certains bugs de collisions n’aident pas non plus malheureusement.
Au niveau du gameplay, on se retrouve dans un jeu aux commandes classiques, vous déplacerez votre personnage dans le monde d’Aurai, de Cierzo au désert en passant par les marais empoisonnés. Votre personnage apprendra des capacités et plus tard des sorts lui permettant de se diversifier et de répondre à chaque situation. Il faudra bien se préparer et s’équiper en fonction du temps, de la chaleur, mais aussi de ce que l’on veut faire, car chaque objet pèse un poids et notre sac à dos nous empêche de nous battre correctement lorsqu’il est porté. Plusieurs paramètres que l’on devra absolument anticiper avant chaque sortie. A noter que l’on peut tomber malade en mangeant des aliments pourris ou en buvant de l’eau salée ou encore en se faisant blesser par un ennemi. En effet, le jeu propose une gestion assez poussée des situations et de la durabilité son équipement et de sa nourriture et il ne faudra pas partir à la légère sous peine de trépasser illico presto ! L’originalité du titre c’est que lorsque vous mourrez, le jeu continue quand même, et vous infligera un malus, ou avec de la chance vous serez sauvé par un autre aventurier, mais le temps s'écoulera quand même. Pour résumer, votre trépas influe sur le déroulement de l’histoire de votre personnage ! Soyez donc prudents dans le monde d’Outward sous peine de ragequitter sans avoir vu l’intérêt du titre, car une fois que l’on prend en compte tous ces facteurs, que l’on prépare convenablement son personnage, qu’on planifie ses attaques, le jeu reste plaisant, bien que très difficile !
Cela dit, pour les fans de RPG, Outward est long, TRES long vis-à-vis de la difficulté énumérée au-dessus donc comptez au minimum 40-50 heures pour en voir le bout et rajoutez une bonne vingtaine d’heures pour les deux dlc ! Le système de descendance vous permettra de découvrir les autres choix un peu à la manière d’un New game + et apportant une grande rejouabilité au titre ! Et dernière précision pas de la moindre importance, il est jouable en coop locale ! Et c’est fun !
On ne peut ressortir que de deux façons possibles d’Outward, soit on aime, soit on déteste ! Avec ce gameplay ultra difficile qui ne plaira qu’aux fans de RPG très poussés et cette réalisation graphique sommaire, il ne plaira clairement pas à tout le monde ! Cependant, le jeu proposera une aventure extrêmement complète et octroyant une sacrée liberté à quiconque voudra s’intéresser au jeu pendant de nombreuses heures !
Article rédigé par Bloblor
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