[Test] Crystar
Le jeu commence alors que vous incarnez un petit papillon qui va rapidement prendre connaissance de sa réelle identité, une jeune fille du nom de Rei Hatada. Alors qu'elle s'enfonçait dans un monde qui semble de plus en plus étrange, elle fît la rencontre d'un autre papillon qui s'avérait finalement être sa sœur Mirai. Ce n'est qu'une fois qu'elles prirent connaissance de leur identité que les jeunes filles redevinrent physiquement ce qu'elle étaient autrefois. Malheureusement suite à un fâcheux concours de circonstance, Mirai vint à mourir et Rei dû conclure un pacte avec deux démones afin d'avoir une chance de ramener sa soeur.
On apprend que l'endroit dans lequel se trouve notre héroïne est en fait le purgatoire. Le pacte que Rei a conclu avec Mephis et Phélès, les deux démones susmentionnées, a fait d'elle une Exécutrice de leur volonté à savoir exterminer les monstres et autres revenants du purgatoire pour leur compte. Elle devra également s'approprier le pouvoir de larmes appelées Ideas pour elles mais ne sera pas seule dans ce périple. En effet elle fera connaissance au fil de son voyage d'autres Exécutrices avec qui elle fera équipe et dont l'objectif est différent mais dont le chemin emprunté est le même.
Crystar est un action RPG dans lequel vous incarnerez en premier lieu Rei dotée de nouveaux pouvoirs et surtout d'un protecteur. Par la suite d'autres Exécutrices rejoindront l'aventure et vous pourrez passer de l'une à l'autre d'une simple pression de bouton. Les attaques sont plutôt basiques avec une attaque rapide, une attaque forte et la possibilité d'attribuer quatre attaques spéciales par personnage aux différents boutons de la manette. Ces dernières consomment de l'énergie dont la barre éponyme se remplit au fur et à mesure des affrontements.
Une jauge spéciale est également de la partie, une fois pleine elle permet à l'Exécutrice d'invoquer son protecteur qui fera de lourd dégâts et pourra user d'une attaque ultime surpuissante. Cette jauge se remplit au fil des affrontements mais pourra également être remplie en consommant l'énergie dédiée aux attaques spéciales. Mettre certains monstres KO vous octroiera des pensées négatives qu'il faudra une fois de retour dans votre chambre (oui les Exécutrices peuvent passer du purgatoire au monde réel sans problème) filtrer avec vos larmes pour obtenir des sentiments.
Ces sentiments font office d'équipement. Vous pourrez les fusionner et les combiner afin d'obtenir de l'équipement plus performant. Concernant la construction des niveaux elle est toujours la même. Vous allez traverser différents labyrinthes divisés en trois parties elles mêmes divisées en trois sous parties. L'objectif est plutôt simple, trouver la sortie en anéantissant tous les ennemis sur votre passage afin de gagner en niveau et d'obtenir de l'équipement suffisamment puissant pour venir à bout des Boss qui vous barreront la route à la fin de chaque monde.
Les différentes héroïnes sont plutôt complémentaires ce qui est appréciable en revanche le bestiaire peine à convaincre avec des ennemis très similaires d'un monde à l'autre si on met de côté leur couleur. Concernant le Gameplay il est facile à prendre en mains mais on pourra reprocher au titre l'impossibilité de se protéger ou de mettre un terme à un combo en cours pour esquiver. Concernant la durée de vie il m'a fallu un peu moins de quinze heures pour en voir le bout une première fois, sachant que si vous souhaitez débloquer toutes les fin du jeu vous pourrez facilement plus que doubler ce temps.
Crystar propose pas mal de choses sympathiques, notamment une histoire et des personnages attachants. J'ai beaucoup aimé apprendre l'histoire de chaque monstre du jeu même si ces derniers auraient gagné à être physiquement plus variés. On pourra lui reprocher un Gameplay ainsi qu'un Level Design extrêmement redondant qui font qu'on le termine davantage pour connaitre le fin de mot de l'histoire que par plaisir de jeu qui s'essouffle au fur et à mesure de l'aventure. Disposant d'une belle écriture et d'une prise en mains agréable le titre saura convaincre les amateurs du genre mais le fait qu'il soit très répétitif dans sa construction et uniquement en anglais risque en revanche d'en rebuter plus d'un.
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