[Test] Chorus
Chorus, rien qu’à l’annonce de ce mot, on pourrait se croire dans un reboot de Sister Act avec Whoopi Goldberg, mais que nenni ! Il s’agit en fait d’un jeu arcade de vaisseaux spatiaux dans un univers assez porté sur les religions, dans lequel on va se balader dans différentes zones pour encore une fois sauver l’univers !
Nous incarnons donc Nara, ancienne membre du Cercle, qui cherche à fuir l’organisation après des évènements pas très glorieux. En effet, le Cercle est une mouvance religieuse qui se combine à des sorciers avec l’utilisation de rites qui aspire à dominer l’univers en purifiant les non fidèles. Et ça va jusqu’à la destruction de planètes. Pas étonnant donc que Nara ait des remords et prenne la poudre d’escampette. On a vu ce que ça donnait dans Star Wars avec la destruction d’Alderaan ! Nara s’enfuit donc en reniant son passé jusqu’à ce que les ennuis reviennent à elle, et elle va devoir chercher à détruire le cercle, en retrouvant entre autres son ancien ami, Forsa qui n’était autre que son vaisseau ! Accompagné donc de celui-ci et ayant récupéré ses rites, elle ira donc venger tous les morts engendrés par le culte maléfique. Plutôt sommaire malgré un univers cohérent et agrémenté de quelques twists, le scénario est pourtant assez intéressant pour peu que l’on s’intéresse à l’univers créé autour du jeu !
L’univers de Chorus, visuellement reste dans les standards de cette génération, ni trop beau, ni trop moche, il fait ce qu’il a à faire, sans exceller non plus. Les différentes zones explorées dans le jeu sont cependant plutôt variées, même si elles tournent beaucoup autour de stations spatiales et de champs d'astéroïdes. Pour profiter pleinement de Chorus, l’exploration devra être l’une de vos priorités pour découvrir la beauté du jeu, mais aussi pour améliorer votre équipement, que ce soit les canons, les lasers ou les lanceurs de missiles, de belles améliorations sont cachées dans l’univers du jeu, vous poussant à découvrir le travail des développeurs qui ont tenté de rendre cet univers vivant ! On prendra beaucoup de plaisir à slalomer dans un champ d’astéroïdes en se croyant aux commandes du Faucon Millenium durant l’Empire contre-attaque ! Les ennemis et les autres vaisseaux sont assez carrés dans leur conception et restent très génériques, mais tout cela reste cohérent et ne dénature pas l’univers du jeu.
Musicalement, au niveau du doublage et de la qualité de celui-ci, rien à redire dessus, tout est juste parfait, même si la voix intérieure de Nara est assez agaçante à faire des commentaires tout au long du jeu. Les musiques de dog fight sont nerveuses et prenantes, ajoutant de la tension sur notre pilotage et c’est clairement plaisant ! Petite mention humoristique aux lances missiles dont les impacts seraient parfait pour faire du beatboxing !
Aux commandes donc du Forsaken, nommé Forsa par notre héroïne, vous allez explorer ce vaste univers ! Le vaisseau est très maniable et bien qu’il ne puisse pas partir en vrille et faire des grosses manœuvres acrobatiques, vous allez quand même récupérer des capacités qui vous permettront de « drifter » dans l’espace pour prendre des virages très serrés et ouvrir le feu avec votre équipement sur vos ennemis. Les contrôles sont intuitifs une fois que l’on a pris le coup, et couplé aux rites de Nara, vous allez être une machine de guerre ! En effet, les pouvoirs que vous récupérerez au fil de votre aventure vous permettront entre autres de vous téléporter derrière vos ennemis, mais aussi de les lancer ou de les électrocuter, ce qui permettra de zapper leur bouclier pendant un court laps de temps, vous donnant le droit d’ouvrir le feu directement sur la coque du vaisseau adverse. Et vous en aurez besoin car les adversaires sont très coriaces et variés et le jeu reste assez difficile si vous foncez dans le tas ! Plus précisément, chaque vaisseau a son vecteur d'attaque : certains vaisseaux ne devront pas être attaqués de face sous peine de se prendre une volée de missiles nous envoyant directement au game over ! Bien entendu il sera possible d’améliorer vos armes ou même votre vaisseau moyennant des crédits ou, comme dit précédemment, en récupérant des caisses contenant des upgrades !
Compte tenu de l’aspect semi ouvert du jeu, vous aurez un bon nombre de quêtes secondaires qui agrémenteront la trame principale. Cela dit, en explorant le jeu dans ses moindres recoins, vous découvrirez très facilement ces missions annexes qui iront de la course poursuite d’un voleur à la destruction d’armes de destruction massive en plusieurs étapes. Variées mais coupant un peu trop abruptement le fil conducteur du scénario, ces missions seront quand même un plus pour la durée de vie du titre que l’on peut estimer à 15-20 heures en faisant ces missions annexes en difficulté normale. Ce qui en fait un titre avec un rapport qualité prix plus que correct !
Chorus est un ovni vidéoludique très plaisant, qui malgré son manque de lisibilité quand on recherche des objets ou l’aspect graphique un poil en dessous de ce que l’on peut avoir sur de la next-gen, propose des sensations de pilotages plutôt sympathiques avec des dogfights plutôt spectaculaires bien qu’un peu punitif mais novateur, surtout avec l’utilisation des rites. Avec une histoire assez sympathique bien que très convenue, mon âme de pilote de vaisseaux spatiaux élevée par Freelancer et les Rogue Squadron a clairement apprécié découvrir le titre et peut le recommander sans aucune once d’hésitation !
Article rédigé par Bloblor
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