[Test] The Last Stand : Aftermath
En ce moment c'est la mode les jeux de zombies. Du coup quoi de plus naturel que de voir débarquer un rogue like... Inutile de s'attarder sur le pitch. Le monde est infecté par un virus zombifiant et il va falloir survivre dans cet univers hostile.
Je suis tentée de dire que TLSA est comme The Walking Dead... en cela, il ne faut surtout pas s'attacher aux personnages qui finiront par mourir à un moment ou à un autre. La seule chose c'est que c'est vous qui décidez en quelque sorte... Bon après c'est un peu le lot de tous les rogue-like.
L'humanité a sombré... c'est la fin. Pourtant, il existe un remède temporaire qui permet de conserver aux survivant leur humanité. Les survivants vivent reclus dans des campements plus ou moins improvisés en dehors de toute organisation politique ou sociétale. Désormais le seul moteur est la recherche et la collecte des dernières ressources qui permettront de survivre un tout petit peu plus longtemps... enfin jusqu'à ce que la dernière goute d'anti-viral soit consommée... Il vous faudra donc surveiller à la fois votre barre de vie mais aussi votre barre d'infection... et prendre de l'antiviral quand ce sera possible... ou pas... Car vous pourrez être tenté de jouer avec l'infection. Lorsqu'elle se diffuse vous vous retrouvez gratifié de certains bonus.
C'est hard comme concept. Peut-être pas pire que Frostpunk ou Banished... mais le jeu bien que plus axé sur l'action avec sa vue à la troisième personne reste d'une difficulté assez importante. Psychologiquement, il est assez dur aussi. En effet, vous savez que votre personnage va mourir la question est quand... et comment. Après ce n'est pas dramatique, un second personnage viendra prendre le relai... puis un troisième... etc... J'aime beaucoup l'idée même si j'ai toujours tendance à m'attacher un peu trop.
Du coup à chaque mort, vous revenez au camp de base avec un nouveau survivant à équiper. Le but du jeu est d'aller le plus loin possible, à pied ou en véhicule. Chaque zone que vous explorerez aussi loin soit-elle sera générée de manière procédurale. C'est ce qui fait que même à chaque mort, on ne se lasse pas... Il y a par ailleurs un cycle jour/nuit particulièrement chouette qui donne un autre visu sur les zones à explorer. Mais prudence tout de même aux exploration de nuit... Mais votre pire ennemi ne sera pas forcément l'obscurité mais plutôt le bruit... Personnellement j'ai opté pour des explorations partielles, il y a des lieux ou des espaces dans les bâtiments où je ne me risque pas (en fonction des personnages que j'ai entre les mains) et je vous invite à faire de même. Vous imaginez bien qu'explorer le sous-sol d'un pavillon de banlieue en pleine nuit c'est peut être pas la meilleure option...
Pour que votre exploration (et votre progression donc) dure le plus longtemps possible vous devrez crafter et charger à mort votre véhicule pour la survie du groupe. (Véhicule qui revient au camp à votre mort)... J'aime beaucoup la place laissée au craft, cela me rappelle This War of Mine. La place laissée à l'artisanat est importante car celui-ci progresse avec le temps, et donc au fil des morts...
Comme dans tout bon rogue-like, il y a une notion d'héritage entre les personnages. Ce qui permet malgré les décès multiples de les faire évoluer au travers de plusieurs arbres de compétences (dont l'artisanat fait partie). Le seul point curieux du jeu c'est qu'on ne peut pas faire évoluer les personnages à notre convenance ce qui exige de rester en vie assez longtemps pour y arriver et c'est une vraie difficulté lorsqu'on n'a pas de chance... (dans les zones aléatoires ou dans la difficulté des zones à explorer/traverser). Mais le point positif c'est qu'on capitalise les points malgré la mort...
Mais au delà du rogue-like, TLSA est un jeu avec une véritable histoire qui progresse très lentement, mais qui progresse néanmoins. Vraiment une belle surprise qui prends le meilleur de ce qui se fait actuellement. Bravo.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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