Drizzlepath : Deja vu est ce qu'on appelle un jeu atypique. Il se positionne davantage comme une expérience que comme un titre enfermé dans un genre particulier, A mi chemin entre la promenade et la rêverie, Drizzlepath offre une expérience unique en son genre.

D'aucun dirait qu'il s'agit d'un simulateur de marche... C'est assez curieux comme concept mais on n'en est pas loin, il s'agit d'une progression vers l'avant dans des environnements très agréables. L'objectif avoué est de progresser, avancer, évoluer dans des environnements où il n'est pas nécessaire de chercher continuellement quelque chose à résoudre. C'est tellement posé sur un rail qu'on peut jouer d'un doigt !

Il faut dire que Drizzlepath : Deja Vu est une expérience narrative ponctuée par les interventions d'une voix off. Il est pourtant possible de s'écarter du chemin malgré cette progression assez linéaire et là, gare aux dégats (enfin façon de parler) car on peut effectivement se perdre si l'on ne prend pas garde. C'est d'autant plus rageant lorsqu'on se rend compte de son erreur au bout d'un quart d'heure et qu'il vous faudra autant pour revenir en arrière... Car même si le rythme est plaisant et laisse le temps de profiter des paysages, il peut devenir frustrant lorsqu'on se perd...

J'avoue avoir joué sur vidéo-projecteur ce qui a mon sens constitue un véritable plus à cette aventure pédestre. Drizzlepath est un jeu à platiner, à savourer, déguster... Mais je reste d'avis qu'il faut le faire d'une seule traite... Drizzlepath n'est pas dans la norme d'immédiateté du résultat, et une fois l'aventure faite tous les secrets sont dévoilés si je puis dire et de fait, on n'a pas vraiment envie d'y revenir. Toutefois cela reste un moment rafraichissant, hors du temps et de l'espace qui nous plonge dans une rêverie inattendue. Idéal pour passer du temps avec soi-même.

Article rédigé par Mlle_Krikri