[Test] World's End Club
Quand on vous dit la série des Zero Escape et Danganronpa, vous pensez à ? Un jeu ou on va tuer plein de gens ? Et bien non, on parlera de World’s end club, un jeu ou vous êtes les derniers survivants sur la planète bleue ! Déjà sorti sur mobile, il s’agit-là de la nouvelle pépite de deux des papas des séries mentionnées au début de l’article ! On peut donc s’attendre à un jeu tout aussi barré que la présence de Monokuma et tout aussi mystérieux que Virtue’s last reward ? Ou à tout autre chose ? La réponse en fin d’article !
Japon, 1995. Lors d’un voyage scolaire, le club des battants (magnifique allusion au club des perdants de Stephen King) aperçoivent une météorite s’écrasant sur une ville voisine. Après un blackout, ils se réveillent dans un parc d’attraction sous l’eau et sont menacés de mort par Pielope, une sorte d’androïde volant, s’ils ne réussissent pas en premier leur mission. Problème, la mission est indiquée sur le bracelet des autres enfants, ils vont donc se chamailler pour découvrir leur mission afin de rester en vie !
Sauf que problème, ceci n’est que la première partie du jeu qui n’en est pas non plus représentative, car cela aurait été bien que ce soit uniquement ça mais en plus long. Puisqu’ils sortent du parc au bout de 30 minutes de jeu. Non le réel leitmotiv du jeu, c’est de revenir à Tokyo car la Terre semble déserte afin d’essayer de trouver du monde et comprendre ce qu’il s’est passé. Entre temps, des X sont apparus dans le ciel et des monstres rodent dans la ville. Ne nous leurrons pas, il est vrai que le scénario reste très sommaire et très gnan gnan dans le comportement des personnages qui croient très fort (un peu trop) dans le pouvoir de l’amitié contrairement à ce que l’on a pu connaître dans les autres jeux. Mais en ayant toute l’histoire et les tenants et aboutissants, relativisions car nous sommes quand même en présence d’une histoire bien ficelée et qui est agréable à démêler !
Avec une esthétique assez manga et celshadée, le jeu est assez pauvre visuellement et fait trop plastique, mais les environnements et les arrière plans sont très agréables à voir car ils sembleraient peints comme si c’était de l’aquarelle ! Le bestiaire et le chara design des personnages est quant à lui assez sommaire et les enfants sont des clichés ambulants : Mowchan, la personne en surpoids du groupe, ne pense qu’à manger tel un Obélix, quand Pai, qui est présentée comme la provinciale du groupe ne sait pas s’exprimer correctement et se mélange les pinceaux quand elle utilise des expressions. Ce qui nous donne parfois envie de les gifler tellement ils sont niais.
Concernant le doublage et les voxographes anglais, le jeu reste d’assez bonne facture pour donner des personnages plutôt attachants et totalement différents. En revanche les musiques et effets sonores sont quant à eux assez sommaires et on ne les remarquera assez peu en jeu.
Au niveau du jeu en lui-même, il se décompose en trois parties : La première étant celle ou le groupe se divisera en deux, vous demandant plusieurs fois de faire des choix de trajets pour rejoindre Tokyo, qui débloqueront des chemins différents. Assez pauvres en gameplay, il vous suffira juste de choisir quel chemin prendre. La seconde partie est un ersatz de platformer dans lequel un des personnages débloquera son « super pouvoir » qui sera utilisé sur le niveau. Les pouvoirs varient du corps d’acier à l’inventeuse de génie en passant par la petite Chuko qui crachera du feu entre autres. Assez sommaires eux aussi, ils sont censés représenter le cœur du jeu mais sont au final très décevants car vides. La dernière partie consistera à discuter avec tous les membres du club lors de feu de camp pour essayer d’en savoir plus sur eux. Comme vous l’aurez compris, le gameplay est assez faible en contenu et de possibilités de jeu, et c’est bien dommage quand on sait le génie des Danganronpa et Virtue’s last reward ou les Nonary games !
Pour arriver à la fin des aventures du club des battants, comptez, en sachant qu’il faudra refaire des passages pour avoir les autres chemins. Mais comptez une quinzaine d’heures maximum pour arriver à la « Vraie » fin. Ce qui est quand même assez peu sachant que le jeu vous proposera juste de refaire les autres parcours pour avoir une compréhension de l’histoire et d’étoffer cette durée de vie faiblarde.
Que retenir de World’s end club? Un petit jeu sympathique mais qui n’est pas à la hauteur des Danganronpa ou des Zero escape, avec une atmosphère trop aseptisée et un gameplay trop bancal et répétitif. Les trois différentes étapes de jeu ainsi que la faible rejouabilité pour avoir les différentes fins font du titre un jeu moyen, bien que le club des battants soit en majorité attachant ! Si vous ne les avez pas découverts, faites les Zero Escape et les Danganronpa, et vous m’en direz des nouvelles !
Article rédigé par Bloblor
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