[Test] Buildings Have Feelings Too !

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[Test] Buildings Have Feelings Too !

Building have feelings too ! ou « Les bâtiments ont eux aussi des sentiments ! », a tout d’être un petit ovni vidéo ludique. Ce titre, fait par un tout petit studio indépendant d’Irlande du Nord répondant au nom de Blackstaff Games rappellera des souvenirs à tout bon amateur de City Manager avec une petite particularité : les bâtiments sont vivants ! N’étant pas du tout sur mon genre de prédilection, l’opportunité de voir ce que cela pourrait donner entre les mains d’un néophyte, celui-là même qui s’amuse juste à détruire ses villes avec les eaux usées dans Cities Skyline semblait très intéressante et intrigante.

Bon, c’est vrai le jeu n’a pas du tout la même ambiance qu’un City Builder classique, mais pour autant est ce qu’il est tout aussi intéressant pour les débutants ? C’est la problématique à laquelle on va répondre dans ce petit test !

[Test] Buildings Have Feelings Too !

Nous incarnons donc un hôtel de réhabilitation qui après la destruction d’un port décidera de voguer de quartier en quartier afin d’aider ses compères bâtiments à prospérer dans une ville anglaise du début du 19ème siècle encore en pleine révolution industrielle ! Et on voguera à travers plusieurs quartiers pour venir en aide aux autres bâtiments, allant d’orphelinats à des entrepôts en passant par des moulins à lin ! Chaque quartier est indépendant et proposera donc de nouveaux défis au joueur. Mis à part ça, le côté du bâtiment Père Castor « raconte nous une histoire » est très léger et sert de prétexte au défilement du cours du temps pour arriver à une période plus contemporaine !

[Test] Buildings Have Feelings Too !

Graphiquement, le jeu propose une esthétique mélangeant peinture pour les arrières plans et dessin animé réaliste des années 1990. Et il faut avouer que ça rend relativement bien à l’œil (sauf sur la version portable de la Switch qui est un peu plus fouillis). Les différents bâtiments ont leur propre esthétique selon leur « classe », qu’ils soient des bâtiments industriels ou des entrepôts entre autres. A noter cependant, bien que le titre soit agréable à la rétine, des ralentissements assez fréquents sur la Switch qui n’ont pourtant aucune raison d’être et qui nuisent un peu à l’immersion. Tout comme les temps de chargement, qui sont très longs en jeu. En effet, ne comptez pas loin d’une minute sur la console de Nintendo pour pouvoir enfin accéder au jeu !

Au cours des quelques heures de jeu effectuées pour la réalisation de ce test, l’un de points importants du jeu était l’ambiance musicale ! Entre les bruitages de construction ou de démolition des bâtiments qui ne sont pas oppressant, mais aussi la musique de fond en mode complètement relax, tout était là pour nous faire passer un moment en toute quiétude.

[Test] Buildings Have Feelings Too !

Vous gérez donc cet hôtel de réhabilitation qui pourra construire différents types de bâtiments, mais aussi les détruire au moyen de briques, que vous avez en nombre limité, donc utilisez les avec parcimonie ! Vous pourrez donc construire des cinémas, des distilleries de whisky et pléthore d’autres bâtiments pour atteindre vos objectifs. Il y a un grand arbre de types de bâtiments constructibles qui se déverrouilleront lorsque vous aurez amélioré au maximum les « bâtiments parents ». Chaque quartier est donc ponctué de missions qui vous seront données par le bâtiment principal et que vous avez probablement vu dans la cinématique d’introduction ! Pour maximiser vos chances de réussite, vous pourrez déplacer (ou détruire) les bâtiments un à un, mais aussi les affecter à de nouvelles entreprises, et tout cela, pour augmenter la jauge d’amour de votre quartier.  En améliorant les attraits de chaque bâtiment, vous pourrez obtenir de nouveaux permis d’infrastructures qui permettront d’avoir de nouveaux atouts pour vos bâtiments. De même que comme dans le monde réel, les bâtiments tristes peuvent en venir à fermer l’entreprise qui leur a été attribuée ! Attention également, la lisibilité du texte en français est assez compliquée, et ce encore plus lorsque les caractères avec accent ne sont pas compatibles !

Test pour chez vous : La mairie a dj appel pour aller l’ouverture du caf !
C’est génial non ?

Mis à part ça, comprenez bien que le jeu est très complet, et même s’il est encore très perfectible au niveau placement des bâtiments mais aussi lisibilité.

[Test] Buildings Have Feelings Too !

Pour arriver à la fin de ce titre, il vous faudra finir les différents quartiers, et ce avec une difficulté relativement croissante ! Comptez une bonne quinzaine voire vingtaine d’heures pour en voir le bout ! Mis à part ça, pas grand-chose de plus à faire, si ce n’est finir toutes les quêtes non faites précédemment. Pas de mode libre à signaler ou on peut faire son propre quartier selon ses désirs. C’est bien dommage !

[Test] Buildings Have Feelings Too !

Au final, Buildings have feelings too ! est un jeu de réflexion plutôt relaxant mais qui n’en est pas moins exigeant. Un jeu dans lequel le joueur cherchera à optimiser ses bâtiments pour avancer dans l’histoire tranquillement mais en se remuant un minimum les méninges pour atteindre ses objectifs.  Avec un côté décalé assez sympathique et un Gameplay très simple, on pourra juste lui reprocher des ralentissements de temps à autres sur le jeu, mais aussi une traduction française hasardeuse puisque ne prenant pas les caractères avec accent en compte. Mis à part cela, le titre a un bon rapport qualité prix et vous proposera des heures de plaisir à faire des cabinets de comptable ou des magasins de télévision !

Article rédigé par Bloblor

 



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