[Test] Gal*Gun Returns
J'adore ce genre de jeu... Entre Gal*Gun et Peach Beach Spash, je me régale. Ces deux licences sont totalement décomplexées et pour le coup, on ne pourra pas reprocher aux devs que ce sont des prétextes pour Otaku.
Depuis le temps que je suis la licence G*G, je dois bien reconnaitre que de nombreux efforts ont été faits. Il y a une intrigue, farfelue certes mais existante. Et entre nous, ce n'est pas plus bête que celle de Lamu (les anciens se reconnaitront). Et honnêtement, je trouve dommage que l'on passe à côté de ces jeux atypiques. C'est un parti pris culturel purement nippon (et c'est nippon ni mauvais !). Moi j'adore et j'assume.
Gal*Gun Returns est en fait la reprise de Gal*Gun premier du nom avec quelques mises à jour graphiques. Gal*Gun est en fait un jeu de tir assez rapide et très rythmé qui oblige à une grande vigilance. Très arcade dans son concept, on adhère très rapidement au mode de jeu assez inhabituel. Durant ces phases de tir intenses, vous devez décocher des flèches de phéromones sur des hordes de lycéennes excitées (ouais, ouais, je sais...) en petites jupettes. Il ne faudra pas vous laisser distraire par toutes ces petites culottes qui s'offriront à votre oeil lubrique durant ces phases d'assaut.
Au travers de cela, il y a effectivement une romance, enfin plusieurs romances pour être précis. On assistera donc à une successions de cinématiques suggestives (jamais porno je précise quand même)... Bref, c'est bon-enfant, c'est pas pire que The Witcher ou Cyberpunk 2077 (quand je pense à tous ces gens qui étaient choqués par GTA... comment dire... LOL). En fait, où Gal*Gun est excellent, c'est que sans être classé dans les "eroge", il n'en demeure pas moins érotique et sollicité l'imagination. N'est-ce pas ce que l'on attend d'un jeu finalement ?
On retrouvera d'ailleurs les options des autres Gal*Gun (voir mon article) : Galeries en tous genres, poses, vestiaires, mini-jeux..., bref beaucoup de fan-service et de voyeurisme. Concrètement, si vous vous considérez comme prude, évitez ce jeu absolument. Si vous avez l'esprit un peu ouvert et que vous êtes curieux de découvrir une autre branche de l'univers vidéoludique, foncez. Si vous voulez du porno, passez votre chemin également, allez jouer à des simulations comme la série Sexy Beach. Avec Gal*Gun, on se situe clairement dans l'humour décalé typiquement japonais, dans la caricature, la reprise satirique de codes et autres comportements typique de l'Otaku au sens le plus péjoratif du terme... mais il faut, au delà de ça comprendre que culturellement, cela vient d'un autre monde. Il n'y a pas de jugement de valeur à avoir.
Donc, j'en reviens au gameplay. Comme je l'évoquais, il s'agit d'un jeu de tir, mais plus à la manière d'un Virtua Cop, très arcade. Un railgun en somme qui vous fait vous déplacer dans des décors assez dépouillés. Maintenant, ce n'est pas le plus important, c'est surtout la multitude d'adversaires qui importe et les nuées de jeunes filles en fleurs... Honnêtement, c'est tendu... quelques fois on est limite pour passer à la phase suivante. Mais ça passe globalement partout. J'ai eu quelques retry liés davantage à un défaut d'attention qu'à une véritable difficulté. Il est toujours possible d'ailleurs d'améliorer son score et c'est appréciable. Cela s'explique aussi par la durée de vie assez relative du jeu. Ceci étant, de vos actions découleront les 4 fins alternatives du jeu. Cela faut au moins 4 bonnes raisons de recommencer.
Graphiquement, ce n'est pas une tuerie, mais il reste dans le design manga habituel. On n'en attend pas plus en fait. Côté musique, comme j'avais sans doute du l'évoquer pour les autres titres de la série, G*G bénéficie d'une bande son pêchue qui colle à l'action. On ne l'écouterait pas toute la journée (ce serait épuisant !) je vous l'accorde mais elle a le mérite d'être travaillée et bien rythmée avec l'action.
Il est important de préciser que Gal*Gun Returns est vendu dans sa version GOTY avec tous les addons sortis à l'époque.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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