En ce début d'année où les sorties vidéoludiques se font plutôt rares, j'en ai profité pour faire quelque chose que j'aime bien faire de temps en temps, sortir de ma zone de confort. C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancé dans l'aventure Ride 4, titre présenté comme un jeu de simulation de moto grand public et facile d'accès. Tant qu'à faire j'ai effectué ce test sur PS5 et force est de constater que le jeu est vraiment beau en 4K et à 60FPS, que les retours haptiques sont agréables et surtout qu'il est plaisant de concourir sur une même piste avec 19 autres participants, un nombre revu à la hausse sur la dernière génération de consoles.

Malheureusement pour accéder à ce contenu il faudra passer le didacticiel qui n'en est pas vraiment un et qui est tout simplement un calvaire. Après vous avoir brièvement montré les commandes (consultables dans le menu pause, fort heureusement), on vous envoie récolter au minimum la médaille de bronze sur une des premières pistes du jeu, à savoir le circuit japonais de Tsukuba. Et là c'est une horreur, au mieux si vous avez l'habitude du genre, quelques essais pourraient suffire mais si comme moi vous êtes novice, préparez vous à passer un moment là dessus. Entre l'apprentissage des commandes sans aucune aide de quelque sorte et des pénalités totalement surréalistes (sortir à peine de la piste vous obligera à recommencer un tour complet), les moins persévérant risquent déjà d'abandonner, le ton est donné.

Une fois cette épreuve du feu remportée, vous pourrez créer votre pilote et vous lancer soit dans le mode carrière, soit dans diverses courses contre l'IA ou contre d'autres joueurs en ligne, le multijoueurs local étant aux abonnés absents. Dans le mode carrière vous devrez définir la zone dans laquelle vous allez débuter en choisissant une ligue parmi l'Asiatique (Chine et Japon), l’Européenne et celles des Amériques (Brésil, USA et Canada). Il faudra bien choisir puisqu'il s'agit d'une décision ferme et définitive, si comme moi vous vous retrouvez bloqué sur un des défis, il vous faudra prendre votre courage à deux mains et tout recommencer de zéro en créant un nouveau profil pour sélectionner une autre ligue qui ne sera pas forcément plus facile à terminer.

Pour ma part j'ai décidé d'abandonner le mode carrière assez rapidement au profit de courses plus classiques. Si la difficulté m'a rebutée au point d'abandonner les nombreux défis que propose le jeu, force est de constater qu'elle ne me l'a pas fait totalement abandonner, grâce notamment à des très nombreux points positifs du jeu. Alors certes des explications sur la façon de gérer correctement la conduite de son bolide aurait été bienvenues mais manette en mains le titre reste très plaisant. Les options de personnalisation disponibles de sa monture sont également un gros plus et je ne parle pas que des options visuelles mais également de celles qui influent sur le Gameplay en privilégiant davantage un aspect de la conduite plutôt qu'un autre comme la puissance ou la stabilité.

Il est très difficile de donner un avis tranché sur Ride 4 même si le titre est d'excellente qualité pour de la simulation de moto aussi bien visuellement que dans son Gameplay. Malgré cela il manque clairement le coche de l'accessibilité avec une entrée en matière brusque et décourageante pour les néophytes. Les amateurs du genre en revanche vont s'éclater avec un contenu énorme, la gestion du niveau de carburant et de l'usure des pneus venant également sublimer l'expérience des habitués tout comme la météo dynamique. Il s'agit clairement d'un titre à ne pas mettre entre toutes les mains, d'autant plus si vous n'êtes pas du genre persévérant ou à tenter diverses approches à chaque nouveau virage sans que personne ne vous prenne par la main pour vous guider.