[Test] Warhammer 40,000 : Mechanicus
Warhammer 40,000 : Mechanicus est sorti récemment sur Nintendo Switch. Et pour avoir adoré la licence sur PSP, j’avoue que j’avais une certaine impatience à faire ce test. J’avoue également que les premières minutes ont été assez douloureuses, voire pénible… Il faut dire que vous commencez immédiatement par une bataille, qui vous donne le ton… Une musique d’enfer, des graphismes somme toute assez beaux et détaillé et une interface… totalement imbuvable (au début). Vous êtes noyés d’informations, d’icônes et de chiffres…
Visuellement on ne sait plus trop où donner de la tête ce qui rend la prise en main encore plus difficile. On comprend bien les enjeux, on visualise bien les ennemis, on voit clairement la carte, les détails, les passages… mais tout ça ne fait qu’ajouter à la confusion générale. De fait, pendant au moins 15 minutes, vous allez tâtonner, passer votre tour, tenter de bouger pour récupérer des points de déplacements qui seront utilisé par… votre déplacement… Bref pendant un quart d’heure vous serez pris par une irrémédiable envie de retirer la carte du jeu et d’aller la revendre…
Et là, vous vous dites, c’est le drame… Krikri pète les plombs… Forcément, j’ai été habituée à un gameplay différent et honnêtement, j’avais très hâte de le retrouver, mais ce ne fut pas le cas. Et quelque part, tant mieux… C’est alors que j’ai commencé à prendre conscience de toute la finesse et la profondeur du gameplay de W40KM… En fait, le jeu est résolument orienté action, contrairement à ses prédécesseurs qui se présentaient davantage comme des parties d’échecs. Et dire que j’étais passé à côté de ça !
Au terme de cette partie « d’introduction », vous commencez à comprendre toute la finesse du titre la capacité à personnaliser, optimiser, booster vos unités, développer vos stratégies et surtout profiter au mieux du décors et de ses bonus. En effet, les décors quadrillés font ressortir les zones de portée, les obstacles, les bonus avec une telle clarté qu’on se demande pourquoi on ne s’en est pas rendu compte avant.
Personnellement, j’ai un commencement de réponse : le choix de plonger immédiatement le joueur dans l’action (en le noyant d’information) n’était peut-être pas le plus pertinent. Si W40KM conserve la dimension stratégique à laquelle on nous a habitué, ici, il nous offre par ailleurs une possibilité de personnalisation des stratégies tout bonnement hallucinantes. Tout cela étant accru par la qualité des textes.
Graphiquement très détaillé, il fait honneur à la Switch même si on regrettera la qualité des cinématiques qui aurait méritées d’êtres bien plus belles. Ceci étant, je relève que le jeu est aussi performant en mode nomade que branché sur la TV et ça, c’est appréciable. Avec un petit bémol pour cette partie d’introduction qui a mon sens doit obligatoirement être joué sur une TV car on n’y comprend strictement rien à l’écran… c’est d’autant plus regrettable quand les textes sont aussi lisibles et soignés… (là aussi c’est un point positif à souligner, y compris en mode nomade).
Côté ambiance, j’adore cette petit côté métal un peu gothique médiéval (hésitez pas à rectifier si vous avez un qualificatif plus approprié) très immersif et en parfait accord avec la dimension dramatico-mystique des combats. Ça contribue grandement à l’immersion globale et franchement, la bande son est d’enfer !
Un rapide retour sur le gameplay qui pourrait faire peur à la lecture de mes premières impressions. Il faut absolument persister car le jeu est exceptionnel. C’est un très bon jeu de stratégie au tour par tour. Les positionnements, les choix des unités, les boosts et tout ce qui peut intervenir dans la personnalisation de chaque partie sont autant d’éléments qui ajoutent à la richesse du titre. Certes au début, on est perdu mais on finit vite par s’adapter et ensuite tout est tellement intuitif…
Mais le fin du fin reste l’univers, la qualité scénaristique, les personnages, leurs profils, leur histoire en somme, montre le travail colossal d’écriture qui se cache derrière W40KM. Et je crois que même si vous n’avez jamais joué à un Warhammer 40K vous pouvez être séduit par cet univers étonnant et riche.
Pourtant, j’avoue qu’on se lasse un peu sur la fin car malgré les innombrables options de combats, les choix stratégiques quasi infinis, vous ne faites finalement que la même chose…L’objectif reste le même et le manque variété d’ennemis vient renforcer cette impression. Le level design est lui aussi répétitif donc, on finit rapidement par arrêter d’explorer pour aller à l’objectif principal et en finir au plus vite…
Cela ne fait pas de W40KM un mauvais jeu, il y a simplement de petites erreurs qui ne sont pas rédhibitoire. On a tout de même envie de persister dans cette intrigue intéressante, d’en savoir plus sur cet univers fascinant. Mais finalement, Warhammer 40K Mechanicus saura ravir tant les joueurs occasionnels que les hardcore gamers, tant les joueurs sédentaires que les joueurs nomades et ça c’est une prouesse que peu de titres arrivent à accomplir sur Nintendo Switch.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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