[Test] Astérix & Obélix XXL3 : Le Menhir de Cristal
Malgré le poids des années, Astérix, Obélix et toute la bande des noms rigolos comme j'aime les appeler continuent de faire parler d'eux. Un film d'animation avec Alexandre Astier aux commandes, un nouvel album mettant en scène la fille de Vercingétorix et une réédition de l'épisode vidéoludique préféré des fans, j'ai nommé XXL 2, il n'en fallait pas davantage pour voir un nouvel épisode débarquer chez nous. Nous retrouvons donc nos deux amis qui apprennent, via une lettre adressée à Panoramix, qu'une de ses consœurs druidesse nommée Hella Finidrir est en danger sur l'île de Thulé, en proie à l'armée romaine pour ne pas changer.
Panoramix confie à nos deux compères un menhir disposant de propriétés magiques importantes. Néanmoins son pouvoir étant trop grand pour un seul homme, les pierres qui le sertissent en temps normal ont été disséminées un peu partout et sont entre les mains de druides de confiance. Bien évidemment vous devrez donc vous rendre là où se trouvent les pierres pour disposer d'une arme suffisamment efficace pour libérer Hella du joug romain. Le Snaefellhelgajökull, qui s'avère être le vrai nom du menhir de cristal mais que je n'écrirai qu'une fois dans ce test pour des raisons évidentes, jouera un rôle important au fil de l'aventure.
Le jeu tranche drastiquement avec son prédécesseur en terme de Gameplay car ce dernier était très axé plateforme dans des environnements ouverts alors qu'ici nous disposons d'une caméra fixe. De plus nous n'avons même plus la possibilité de sauter, mais seulement d'effectuer un Dash permettant de passer d'une plateforme à une autre, si tant est que celles ci soient de même hauteur. Tout cela rend les phases de "plateforme" assez compliquées mais également certains affrontements se déroulant à l'aveugle si un obstacle s'interpose entre la caméra et votre personnage.
Il est à tout moment possible de passer d'un personnage à l'autre, ces derniers disposant de compétences différentes et complémentaires aussi bien en combat que durant les phases d'énigmes plutôt réussies. Astérix pourra effectuer un Dash et utiliser pas mal d'attaques spéciales consommant une jauge éponyme pouvant se remplir au fil des affrontements ou à l'aide de la potion magique tandis qu'Obélix plus lent et interdit de potion, bien qu'il dispose également de ces compétences pourra se servir du menhir de cristal à tout moment pour invoquer ses pouvoirs ardents, glaciaires et magnétiques. Par ailleurs Idéfix pourra prêter main forte lors des combats si Obélix le lui demande.
Graphiquement le titre est très joli avec des couleurs vives, il respecte parfaitement l’œuvre originale malgré certains ralentissements,notamment dans les jardins de César. Les voix et les musiques sont également de bon ton et par Toutatis, que j'aime les jeux de mots qui composent les noms des personnages. Il sera possible d'améliorer les caractéristiques et attaques de nos héros à l'aide de casques trouvés dans des caisses ou sur les ennemis mis KO ce qui sera indispensable pour éviter de devoir recommencer du début certains niveaux assez long avec des combats parfois difficiles. Si la difficulté peut être modifiée à tout moment durant l'aventure, il est dommage que les affrontements soient si répétitifs manquant aussi bien de fun que de réel sentiment de puissance.
Astérix & Obélix XXL3 : Le Menhir de Cristal est beau et agréable à parcourir c'est indéniable mais j'avoue m'en être lassé au fil de l'aventure avec pour cause une répétitivité prononcée en raison d'ennemis trop peu diversifiés et d'une intrigue qui aurait mérité d'être plus approfondie. L'aspect parodie des jeux précédents ainsi que le sentiment de liberté manquent dans celui ci mais on appréciera grandement la possibilité de jouer à deux l'ensemble de l'aventure se bouclant en 5 heures si vous n'êtes pas motivé à remplir des quêtes secondaires sans grand intérêt. Je suis un peu déçu de cet opus qui reste cependant un bon divertissement pour les fans, surtout en coopération, mais qui aurait pu être beaucoup plus si il s'était davantage inspiré de ses prédécesseurs sans pour autant nous en livrer une pâle copie.
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