Dans la continuité des expériences VR, en ces périodes de canicule, je n’ai pas pu refuser de tester Everybody’s Golf VR. Jeu à part entière, EGVR vous plonge dans la peau de votre golfeur en incluant la charte graphique de la franchise Everybody’s Golf (avec le mode Super Deformed des personnages). Mais c’est véritablement saisissant, on est dedans. EGVR est un des rares jeux VR avec une telle immersion. Cette immersion est telle que vous ne résisterez pas à la tentation de regarder sous la jupe de votre caddie, quitte à vous mettre à quatre patte (ça marche en plus…). Ça vous donne une idée des potentialités de la VR !

Bon, plus concrètement, EGVR vous permet surtout de faire du golf avec des mécaniques qui lui sont propres. Exit le mode de jeu classique bien connu de la licence. Il vous faudra réapprendre à jouer. Au début ce sera un peu chaotique mais peu à peu vous arriverez à prendre vos marques.

Véritablement enchanteur, le cadre est conforme à ce que la série fait de mieux. On retrouve les mêmes mécaniques de progression. Plus vous jouez et plus vous accumulez de points vous permettant de débloquer de nouveaux fers, de nouvelles tenues et de nouveaux caddies. Ici, pas de nausée rien à redire. On reste assez statique. Si d’ailleurs à la première partie vous restez assis dans votre fauteuil vous vous mettrez en position de golf lors de la deuxième pour de meilleurs résultats. Très bien réussi ce titre vous plonge vraiment dans la peau d’un golfeur. On en oublie même les graphismes mangas pour s’intéresser à la technique. Rotation, flip, vitesse, angle, force de frappe… Tout y est.

Bien entendu, on peut passer s’affranchir de cette technicité au profit d’une jouabilité plus « décomplexée » avec un objectif énorme par exemple. Les options de jeu deviennent de plus en plus nombreuses au fil de votre progression comme sur les versions PSP, PS3 et PS4. On s’éclate et on s’y croit. Ce sentiment est exacerbé par la progression rapide qui vous offre très vite la possibilité d’avancer dans cet univers rafraichissant.

Ce qui est le plus saisissant, c’est le « réalisme » des frappes… au début on y va à fond puis peu à peu on apprend à doser, à évaluer la distance par rapport à la force du vent et l’objectif que l’on souhaite atteindre. Et là, on se rend bien compte que la physique est assez réaliste en fait malgré le côté fantaisiste de l’univers. C’est le maniement du put qui est le plus saisissant, le plus réaliste en fait.

Quant à la progression, elle se fait sur dix niveaux de joueurs mais également avec quatre séries de clubs, trois parcours de 18 trous, et deux/trois caddies (selon votre édition de jeu visiblement) sans oublier les différentes tenues pour ces caddies qui se débloquent. Les niveaux sont déterminés par les points gagnés sur chaque parcours. Les points sont attribués au regard de votre score sur chaque trou. Des statistiques viennent mettre en lumière le meilleur entraînement et le meilleur score sur chaque parcours, ainsi que les classements pour chaque parcours.

On pourra faire un seul reproche à EGVR c’est le poids des contrôleurs. En effet, gare à la tendinite ! Comme sur Wii, vous vous retrouverez à faire des mouvements répétitifs sans résistance physique. C’est-à-dire, sans alerte de fatigue. Ce qui fait que vous risquez de vous retrouver au bout de deux heures en sueur avec des douleurs dans les bras…

Le point positif c’est la compagnie de votre caddie, qui à titre personnel me fait complètement craquer… La proximité ajoute également à ce sentiment perturbant… on sait qu’elle n’est pas vraiment là, c’est une représentation manga, non réaliste et pourtant… on craque, on est séduit, on a envie de toucher… Oui, c’est fascinant, je l’avoue…

Mis à part ces points de détail, je suis tentée de dire, rien de nouveau sous le soleil pour la licence. Pourtant, EGVR est un jeu à part entière qui n’a rien à voir avec son petit frère sorti en 2017/2018. Et son petit prix (moins de 30€) en fait un incontournable pour tout fan de la série.

Article rédigé par Mlle_Krikri