[Test] Dead in Vinland

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[Test] Dead in Vinland

Dead in Vinland est un jeu de gestion et de survie calqué sur le modèle de Dead in Bermuda (dont je vous invite à relire mon test) dans lequel vous preniez la tête d’un groupe de survivants égarés sur une île déserte. Ici, à la place de survivants vous devrez prendre le contrôle de Vikings partis à la conquête d’un nouveau monde.

[Test] Dead in Vinland

Malheureusement à peine arrivés de votre périple en mer, un chef de guerre ennemi vient vous déclarer la guerre et vous fait comprendre que c’est lui le patron ! Du coup, pour rester vous devrez payer votre dime chaque semaine (versement d’une part de toutes vos ressources). Comme dans Dead in Bermuda, la notion de survie est primordiale et les choix seront cruciaux. La mort d’un des membres de votre clan/famille, signifie immanquablement la fin de la partie. Et croyez-moi, le jeu est impitoyable.

Le jeu se passe en tour par tour, chaque tour représentant une journée de labeur. La journée est elle-même découpée en 3 phases, deux phases de travail et une phase représentant la fin de la journée.

[Test] Dead in Vinland

Chaque protagoniste dispose de compétences propres qui seront utiles durant ces 3 phases. Chaque tâche sera accomplie au regard de ces compétences et le résultat, bien évidemment en dépendra. Mais cela influencera les résultats de certaines découvertes (comme dans Dead in Bermuda). Elles seront anodines pour certains PNJ et cruciales pour d’autres. C’est sans compter les compétences martiales propres à chacun qui pourront selon vos affinités donner des résultats différents. On appréciera donc la diversité des classes et des styles de combats offerts par le jeu. D’ailleurs, j’adore l’interface de combat dans le genres RGP Old School (positionnement de côté, sur deux lignes).

[Test] Dead in Vinland

Au début, vous n’aurez que 4 protagonistes à gérer mais cette liste va s’étendre peu à peu (si vous survivez aux premiers tours, mouhahahahha !). Puis, au fil des explorations, de la collecte de ressources et de l’amélioration de votre camp vous commencerez à vous préoccuper de bien être de votre famille. Car attention, les vikings sont de grands sensibles… il vous faudra jouer adroitement et gérer leurs états d’âme… Je tiens à vous prévenir, vous mourrez régulièrement, généralement bêtement, et ce, rapidement… Mais rassurez-vous, on apprend généralement très vite de ses erreurs et on a très envie de recommencer une partie.

[Test] Dead in Vinland

J’ai toutefois le sentiment que la difficulté (ou peut être la complexité) a été poussée d’un cran dans ce titre par rapport à Dead in Bermuda. J’ai le sentiment que les liens entre les protagonistes sont plus importants et plus délicats à cultiver (attention, je ne dis pas plus difficiles mais plus fins). Et si j’insiste là-dessus c’est que Dead in Vinland étant essentiellement textuel, il est indispensable de prêter attention à tous les dialogues ainsi qu’aux choix que vous ferez. Ils sont déterminants, ce n’est plus une simple option. Cela peut à terme vous ajouter des difficultés colossales dans la gestion de votre groupe. D’ailleurs, je vous encourage à faire le didacticiel avant d’espérer jouer en solo…

Je vous encourage vivement à tester toutes les difficultés de jeu pour apprécier toute la profondeur de ce titre et le magnifique travail des développeurs.

[Test] Dead in Vinland

Alors comme dans Dead in Bermuda on se plonge dans un titre essentiellement textuel, où réside justement, toute la finesse. On apprécie la fonction de défilement rapide (même si, je le répète, il est indispensable de tout lire !!!). Comme son petit frère, Dead in Vinland vous motive à recommencer, la mort n’est pas une fin en soi et elle vous offre la possibilité d’une nouvelle aventure. Vous l’aurez donc compris, Dead in Vinland est un titre à la rejouabilité infinie.

Article rédigé par Mlle_Krikri

 



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