[Test] Valkyria Chronicles 4
Nostalgeek, j'avais fait l'acquisition de Valkyria Chronicles initialement sorti sur PS3 ressorti sur PS4 en « Remastered ». J’avais découvert cette licence en son temps à la Japan Expo et j’étais subjuguée par ce Gameplay original pour un jeu d’action stratégique en tour par tour. Aussi, l’annonce d’un quatrième opus m’avait toute émoustillée. Il me fallait donc tester cette petite merveille ! Après quelques déboires postaux, j’ai enfin pu toucher du doigt ce saint Graal et l’enfourner dans ma PS4 pour une session de jeu de 11 heures d’affilées… Oui, quand on aime on ne compte pas…
« War Never Change » disait on dans un autre univers de jeu. Valkyria Chronicles nous conte les aventures d’une unité de combat à la manière de « l’enfer du devoir » pour les plus anciens d’entre nous ou « Band of Brother » pour les plus jeunes. Plongée dans un conflit meurtrier qui semble sans fin, la Fédération Atlantique affronte l’Alliance Impériale de l’Est, la troupe du commandant Claude Wallace doit traverser la zone de guerre (ressemblant étrangement à l’Europe) pour prendre d’assaut la capitale ennemie.
Si vous avez joué aux précédents titres, vous ne serez pas surpris du pitch. Et si je puis me permettre, si vous ne connaissez pas cet univers, je vous invite à acheter ou vous faire prêter les Bluray de la série animée qui est chargée d’émotion. Elle raconte l’histoire du premier jeu du nom et c’est magnifique.
C’est bien de cela qu’il s ‘agit en fait, d’émotion… Je dois dire que ce jeu me touche, me fait passer des sentiments, des joies, des peines… on se prend rapidement au jeu vous l’imaginez bien pour me faire jouer 11 heures de suite… Mais c’est tellement prenant… J’adore ces personnages, j’adore leurs visages, leurs voix, leurs postures, leurs histoires… Bien qu’essentiellement orienté tactique ce jeu est plus profond qu’il n’y parait. Chaque « perte » est un drame, chaque blessé DOIT être sauvé… On aime cette équipe, on aime ce jeu plein d’espoir même les mauvais esprits le définiront comme naïf. Assez parlé d’émotion et intéressons-nous au jeu en lui-même.
Tout d’abord, je tiens à saluer ENFIN la localisation du jeu en français ! Oui madame, en français ! Alors ne vous emballez pas, je ne parle que des textes à l’écran car les sons restent disponibles soit en anglais soit en japonais (ma préférence et ce que je vous invite à choisir) mais c’est déjà formidable.
Graphiquement le portage précédemment sorti avait fait exploser le Framerate (heureusement en même temps…) et c’est toujours le cas, sauf qu’ici, les détails sont particulièrement fins, les personnages très détaillés, magnifiquement modélisé et on reste en admiration devant cette escouade où l’on reconnait sans mal chacun des membres… La musique ne me semble pas avoir changé par rapport aux précédents titres, entrainante, stressante, émouvante… bref encore beaucoup de sentiments sont véhiculés.
Coté Gameplay pur, on retrouve les mêmes codes, une sorte de Shifumi géant, le porte lance, détruit le car, l’artificier détruit le porte lance, le tirailleur détruit l’artificier… ce n’est pas tout à fait ça mais le concept est là, et on apprend rapidement à déployer une équipe viable sur le champ de bataille. Mais pas de panique, il est toujours possible de rappeler d’autres membres de l’escouade pour combler un manque en cours de partie. Les parties sont assez d’une durée correcte, environ 20-45 minutes par Map. Les Maps sont variées et on retrouve le système de la chronique journalistique, on peut ainsi rejouer des évènements passés et au fil de l’avancement, vous débloquez de nouvelles fonctionnalités.
Il est appréciable justement de pouvoir revenir en arrière pour refaire une carte juste pour le plaisir de changer de tactique. Là encore (comme dans le précédent opus), un tank nous accompagne et il conviendra de le couvrir et de le réapprovisionner. L’ingénieur prend alors toute son importance sur le champ de bataille. Sans lui, la victoire peut rapidement se transformer en défaite… VC4 nous propose une nouvelle classe de soldat disposant d’un mortier… et là, ça défouraille ! Élément capital le mortier permet de faire rapidement basculer le cours d’une bataille. C’est un atout considérable. Mais ce n’est pas tout… J’avais bien compris dans le VC sur PS3 que les membres de l’unité avaient plus ou moins d’affinités entre eux et que cela pouvait influencer le cours de la bataille. Ici, c’est clairement actif, tant en bonus qu’en malus et l’on voit, par un écran de transition spécial l’effet créé. Bon, généralement c’est positif est ce n’est pas plus mal. Car les ennemis sont la plupart du temps assez intelligents.
Globalement, le jeu se déroule assez bien en mode facile, mais je n’irais pas jusqu’à dire que c’est une promenade de santé. En effet, il faut tout de même franchir des étapes « clés » nécessitant de bien maitriser les aptitudes de chaque membre de l’équipe. Je n’ai pas terminé le jeu mais je ne manquerai pas d’en reparler ultérieurement. J’espère que la Map finale ne sera pas aussi pénible que dans le précédent titre où j’ai crisé pendant des semaines dessus !
Mais comme on le dit, l’important n’est pas la destination mais le voyage. Valkyria Chronicles 4 nous propose un voyage chargé d’émotion, plus qu’un simple jeu de stratégie, c’est une histoire poignante, bouleversante et pleine de rebondissement que je vous invite à découvrir.
Article rédigé par Mlle_Krikri
Commenter cet article