[Test] Chaos;Child
Chaos;Child est un(e) Visual Novel comme les japonais en ont le secret et il est rare que ces petites perles débarquent en Europe. Cependant, c’est toujours avec un grand plaisir que je découvre ces jeux (doit-on parler réellement de jeu ?) aux traits soignés et aux intrigues particulièrement bien ficelées. Je vais vous épargner mon blabla sur les Visuals Novels, je vous invite à relier mon article sur Steins ;Gate. Vous y trouverez sans mal de nombreux points de comparaison. En résumé les VN sont des histoires essentiellement textuelles qui se déroulent à l’écran et pour lesquelles vous pouvez influencer l’issue (ou pas…).
L’histoire prend place au lendemain d’un gigantesque séisme. On y conte l’histoire de Takuru, un lycéen qui enquête pour le journal de son école. Un petit côté premier de la classe, un peu solitaire, Takuru enquête donc sur une série de meurtres dans un des arrondissements de Tokyo. En compagnie de son ami Serika, ils vont essayer au risque de leur vie, de percer le mystère d’un tueur en série qui semble copier des meurtres élucidés dans un autre titre de la franchise (à priori Chaos; Head sorti en 2008 sur la précédente génération de console).
Je vous préviens tout de suite, le jeu est totalement en anglais, ce qui n’a pas forcément facilité mon test. Il arrive parfois que les textes soient un peu complexes et plus délicats à comprendre. Aussi, si vous ne maitrisez pas un peu l’anglais, c’est inutile de persister, vous n’y prendre aucun plaisir… Par contre si vous avez une petite maitrise de la langue vous pourrez évoluer dans cette aventure sans trop de difficulté.
Coté graphisme c’est bien plus beau que Stein;Gate, encore plus détaillé, encore plus soigné même si l’on reconnait bien la patte graphique de la licence. Évidemment, c’est fait pour étendre cet univers tellement riche qu’est celui de Stein;Gate. Tout prend place dans le même monde et même si l’on peut saluer la cohérence de l’univers, il faut reconnaitre que cela reste intéressant pour les seuls fans. En fait, bien que l’histoire puisse être jouée sans connaitre les autres titres, on sent bien les références régulières à ce monde. Un monde assez trouble, violent, troublant, sombre, étrange et pourtant si réaliste… On se laisse cependant porter par cette histoire assez sordide (que je ne dévoile pas volontairement, car c’est tout le plaisir d’enquêter).
Je ne vous cache pas que j’ai passé énormément de temps sur CC, bien plus que sur Stein;Gate (sur PS Vita)… Cela s’explique d’une part par la profondeur réelle du jeu mais d’autre part par la complexité des textes qui nécessite de s’y reprendre à plusieurs reprises pour les comprendre. Pire encore, on finit par perdre le fil et contrairement à un livre on ne peut pas revenir en arrière. Il m’a fallu donc prendre des notes tout au long du récit pour ne rien oublier ! Ceci étant, ce n’est pas une critique c’est essentiellement lié à la masse d’informations que l’on doit intégrer au fil du temps !
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