[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

#Tests jeux PS5 , #Tests jeux PC

[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

Indiana Jones et le Cercle ancien place son intrigue en 1937, entre les événements de Les Aventuriers de l’Arche perdue et La Dernière Croisade. Tout débute à l’université Marshall, où un cambriolage mystérieux propulse Indiana Jones dans une nouvelle aventure mondiale. Un moine géant dérobe une momie de chat égyptien, déclenchant une course contre la montre pour empêcher les nazis, menés par Emmerich Voss, de s’emparer d’un pouvoir ancien, un réseau d'anciens sites archéologiques capables de contrôler l’espace et le temps. Bref, du grand Indy.

L’histoire suit une structure classique de film d’aventure : conspirations vaticanes, jungles oppressantes, châteaux italiens, déserts brûlants. L’intrigue se densifie progressivement, passant d’un simple vol à une menace surnaturelle planétaire. La relation entre Indy et ses alliés, notamment Gina Lombardi, une journaliste italienne, est bien développée, mêlant humour, drame et complicité.

Personnellement, j’ai adoré le scénario qui est su capturer l’essence des meilleurs films de la saga. MachineGames a su raconter une histoire pleine de rebondissements, de mystère et de séquences spectaculaires dignes d’un blockbuster. Ce qui est rare pour un jeu à licence !

[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

Graphiquement, Indiana Jones et le Cercle ancien est une belle réussite. Sur PS5, la version bénéficie d’une stabilité exemplaire : 60 FPS quasi constants avec une résolution 4K. Je n’ai relevé aucune baisse de régime. Les environnements sont somptueux : de l’intérieur poussiéreux d’une université aux palais illuminés par les éclairages environnementaux complexes en passant par les dunes brûlantes et les jungles touffues, chaque décor regorge de nombreux détails.

Le soin porté aux textures, à l’éclairage et aux conditions climatiques renforce l’immersion. Certains détails subtils, comme les traces d’usure sur les murs indiquant des points d’escalade, témoignent du souci du détail. Seules quelques animations faciales peuvent parfois tourner au ridicule mais cela ne nuit pas à l’expérience globale du jeu. Je regrette que ce genre de chose arrive à ce produire alors que le jeu est sorti depuis 6 mois.

L’intégration du retour haptique et des gâchettes adaptatives de la DualSense ajoute une dimension sensorielle assez bluffante : chaque coup de poing, chaque claquement de fouet, chaque traversée en tyrolienne est ressenti physiquement.

[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

Les développeurs ont fait le choix audacieux de proposer un gameplay en vue à la première personne, une décision qui aurait pu diviser mais qui s'avère particulièrement immersive. On voit le monde à travers les yeux d'Indy, renforçant l’identification au personnage.

Contrairement à d’autres jeux d’aventure comme Uncharted, ici le tir est délaissé au profit de combats au corps à corps et d’une utilisation créative de l’environnement : casser une bouteille sur un ennemi, utiliser une pelle, un manche à balai ou bien sûr, le légendaire fouet. Le fouet est un outil multifonction : désarmer un ennemi, franchir un gouffre, activer un mécanisme.

Le système de combat est simple mais satisfaisant. Chaque coup est lourd, chaque esquive peut être salutaire. Le jeu encourage la furtivité, sans jamais la rendre obligatoire. Il est possible d’infiltrer une base sans déclencher d’alarme, mais si l’on se fait repérer, l’affrontement direct reste une option viable, quoique risquée.

Enfin, je trouve que le gameplay est vraiment réussi. On oscille entre improvisation, exploration libre, ou progression plus linéaire. Les mécaniques de navigation (escalade, sauts, interactions environnementales) sont fluides et naturelles.

[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

Le level design une vriament réussite ce que j’ai pu voir. Et c’est tellement rare qu’un jeu à licence soit réussi qu’on finit par s’en étonner. Plus concrètement, bien que l’aventure suive une trame relativement linéaire, les niveaux sont truffés de chemins secondaires, de secrets, d’énigmes facultatives et de collectibles.

Plusieurs grandes zones semi-ouvertes viennent rythmer l’aventure – notamment une reconstitution impressionnante du Vatican. La sensation de liberté est réelle. De plus, il est possible de résoudre une énigme de différentes manières, de choisir des approches furtives ou violentes, et même d’ignorer certains objectifs secondaires sans nuire à la progression.

Le rythme est maîtrisé : puzzles, exploration et affrontements s’enchaînent sans lourdeur. Même si certains puzzles peuvent paraître simples, leur variété et leur intégration naturelle dans l'environnement compensent largement. On s’inscrit dans la lignée d’un Tomb Raider et d’un Uncharted mais en version FPS.

La bande-son est l’un des points forts du jeu. Sans utiliser directement les compositions de John Williams, MachineGames propose une musique originale qui évoque puissamment l’ambiance des films. Les thèmes orchestraux sont épiques, soutenant parfaitement l’action, les moments de tension ou d'émotion.

Les bruitages sont directement inspirés des films : coups de poing exagérés (j’adore !), fouet qui claque, bruits de vieux mécanismes – tout est là pour plonger le joueur dans un film d’Indiana Jones vivant.

Côté doublage, Richard Darbois livre une performance incroyable en Indy. A noter que c’est lui qui le double également au cinéma  à partir de 1989 (Avant c'était Francis Lax). Son interprétation est magistrale. Le reste du casting de doublage est également très solide. Tout cela contribue à une ambiance fabuleuse.

[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

Il n’y a pas débat, je considère Indiana Jones et le Cercle ancien comme la meilleure adaptation vidéoludique de la saga. Le jeu ne trahit jamais l’esprit des films : Indy reste un professeur-aventurier rusé, courageux mais vulnérable, préférant la ruse à la force brute.

Loin de transformer Indiana Jones en super-héros, MachineGames a respecté l’esprit de ses aventures : exploration poussiéreuse, combats désordonnés, puzzles piégeux. Même les détails comme l’improvisation d’armes à partir d’objets du décor renforcent l’authenticité.

Le scénario lui-même est travaillé à merveille. On y retrouve l'atmosphère de Les Aventuriers de l'Arche perdue et de La Dernière Croisade, loin de la surenchère d'effets spéciaux des deux derniers opus.

En conclusion, Indiana Jones et le Cercle ancien est bien plus qu'un simple bon jeu : c'est une véritable lettre d’amour adressée à l'univers créé par George Lucas et Steven Spielberg. Avec son scénario captivant, ses graphismes somptueux, son gameplay riche et intelligent, son respect scrupuleux de la licence, et une bande-son magistrale, le jeu offre la meilleure expérience Indiana Jones depuis les films de la trilogie originale.

[Test] Indiana Jones et le Cercle ancien

Bien sûr, quelques imperfections subsistent : l’IA des ennemis peut se montrer un peu faible par moments, surtout dans les combats au corps à corps et la furtivité n'est pas toujours totalement maîtrisée, on peut se retrouver dans des situations qui frisent le ridicule (comme dans certains cas dans The Last of Us). Mais ces défauts restent secondaires face à l’excellence générale du titre.

Pour les fans, Indiana Jones et le Cercle ancien est un passage obligé. Pour les amateurs d’aventure, c’est un indispensable qui comblera le vide laissé par l'absence d’un nouveau Uncharted. MachineGames a réussi l’impossible : faire ressentir à chaque instant que l’on incarne réellement Indiana Jones.

Bref, un jeu exceptionnel à savourer sans retenue que vous soyez fan ou non ! Le jeu vous plaira assurément.

Article rédigé par Mlle_Krikri

 



Commenter cet article