[Test] Two Point Museum
J’attends les jeux Two Point avec une certaine gourmandise. J’avais aimé TP Hospital, adoré TP University alors je ne pouvais pas sortie de TP Museum.
Maintenant, intéressons nous à cette petite perle. TP Museum fait partie d’une gamme de jeux de gestion clairement humoristique, ce qui apporte un plus considérable. Ici, il faudra gérer l’improbable, le délirant et aussi, parfois, le courant. Dans TP Museum, on prend donc les rennes d’un musée “de campagne” avec ses propres problèmes. Comme toujours, on nous propose un didacticiel très bien réalisé avec un tempo qui fait qu’on ne se sent ni bloqué ni trop accompagné.
Comme dans les autres jeux de la série, vous devez donc gérer votre musée, bâtir de nouvelles ailes, recruter du personnel, et bien entendu, satisfaire le public par la diversité de votre offre “culturelle”. Cela peut sembler simpliste et les graphismes assez cartoon et plutôt humoristiques laisseraient penser qu’il s’agit d’un jeu assez banal. Mais il n’en est rien. TP Museum s’attaque à de véritable problématiques de gestion d’un bâtiment culturel. Il faudra donc recruter les bonnes personnes aux bons postes et s’assurer que chacun est bien dans son travail. Car il ne s’agit pas uniquement de répondre aux attentes des visiteurs, il faut également s’assurer du bien être au travail. Ici, il y a une petite nouveauté, il faut gérer la criminalité… C'était plus ou moins apparu dans TP University mais là, cela revêt un caractère un peu plus stratégique, surtout lorsqu’il faut démasquer un voleur d’œuvres d’art international ! J’exagère ? Non…
Comme toujours, TP va s’attarder sur les comportements humains plus que sur la simulation économique en elle-même, bien qu’elle soit présente. J’ai été enchanté de retrouver des mécaniques familières et de découvrir une foultitude d’apport dans ce nouvel opus. Et comme dans les précédents opus, tout est progressif. Au début, on est dans les sentiers battus avec la gestion d’un établissement somme toute assez classique. Puis lorsque les objectifs sont remplis on peut (ce n’est pas obligé) lancer un autre défi et prendre en main la gestion d’un établissement plus complexe. Mais ce que j’adore dans cette franchise c’est que les établissements, en plus d'être plus complexes, sont surtout plus improbables les uns que les autres… On expérimente du préhistorique au botanique en passant par l’extraterrestre et l’improbable…
Finalement, au delà de l’humour, il y a une véritable réflexion sur ce que sera la gestion d’un de ces musées improbables et on se prend forcément au jeu. Chaque nouvel établissement propose un niveau de défi supplémentaire. Ce que j’adore dans cette licence c’est qu’on est jamais déçu, jamais bloqué, jamais “puni” pour avoir été trop ambitieux du départ. Tout est fait pour divertir le joueur. Et finalement, le mode “libre” n’a que peu d’intérêt si ce n’est découvrir en avant première les dernières nouveautés… Je ne vous le conseille pas et choisissez la voie de la progression qui est assez rapide finalement. Votre plaisir n’en sera que plus grand.
Comme toujours, je reste perplexe devant le look totalement asexué des personnages qui tiennent plus des lemmings qu’autre chose. Mais c’est un parti pris et il faut bien faire avec ! Mais graphiquement, cet opus est une petite merveille. Les décors habituellement “arrondis” sont bien plus détaillés et colorés. On voit qu’il y a eu une véritable volonté de proposer un rendu graphique bien plus élaboré. C’est d’autant plus louable car ce n’est pas ce qui rend le titre intéressant au final. Je ne sais pas si cela vient de moi, mais j’ai eu le sentiment qu’il y a désormais des effets d’ombres qu’il n’y avaient pas avant.
En définitive, je suis vraiment fan de ce nouveau titre. J’ai du mal à décrocher tellement il est addictif ! Two Point Muséum reprend le meilleur de ses petits frères, il ajoute de nouvelles mécaniques, un petit up graphique et en plus il ne coute que 29 € pour des centaines d’heures de jeu potentielles.
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