[Test] Driving is hard
Aujourd’hui nous allons parler d’un jeu qui suit la vague lancée par des jeux comme « Getting over it », « ALT F4 » ou encore le défunt « Only Up ». Il s’agit de Driving is Hard, qui nous propose de monter le plus haut possible avec un véhicule des plus atypiques : une baignoire motorisée ! Est-ce que le jeu est aussi frustrant que les autres, ou il s’agit d’un jeu plus accessible tout en ayant une difficulté élevée ? Et bien pour être honnête, le test que vous allez lire n’est pas tout à fait le test qui a été écrit avant une mise à jour sortie le 16 Février. Et si vous voulez les explications, il va falloir lire la suite !
Nous incarnons donc Jeff, qui au volant de sa baignoire va essayer de grimper le plus haut possible. Voila c’est tout. Plus sérieusement, le scénario est assez simple pour justifier cette ascension périlleuse. Il s’agit surtout d’un parallèle de la relation classique entre un père distant qui tente d’endurcir son enfant de la pire des façons, et des répercussions mentales sur notre personnage. Tout au long du jeu, cette relation se développe et on n’en dira pas plus mais ce parallèle avec l’ascension de l’île n’y est pas pour rien, et même si c’est simple, il faut reconnaître que c’est efficace encore plus avec les quolibets que le père envoie à Jeff quand on a le malheur de chuter.
Visuellement, le jeu est totalement dans la moyenne, avec des petits effets visuels sympa, mais rien qui lui permette d’avoir sa propre identité à l’exception de la baignoire, que l’on peut changer d’apparence au fur et à mesure de l’ascension. Les assets sont ultra basiques, le jeu étant fait sous Unity. Notre héros, Jeff est un modèle de personnage par défaut, mais ça peut permettre de s’y reconnaître en se disant que c’est nous. En résumé, c’est simple voir même trop conventionnel et parfois même incohérent (des mines sur une route ?) mais ça reste acceptable et ce n’est pas ça qui fait un jeu. De même, la variété des environnements est correcte, allant d’une mine de cristal à des environnements urbains, en passant par une cabane dans les arbres géante, encore une fois du vu et du revu, mais ça fonctionne quand même. Et au niveau sonore, c’est le néant mis à part le bruit de mobylette de la baignoire et quelques effets sonores mis par ci par là. Cependant, les échanges des différents personnages (en anglais) sont plutôt bien rythmés et sont assez intéressants pour qu’on les écoute.
Comme dit précédemment, lors de ma première partie de Driving is Hard, une chute injuste me faisant descendre de plusieurs zones a eu raison de ma volonté de finir le jeu, et comme dit en préambule, mon premier jet du test était bien plus sévère, soulignant les bugs de collision, et le côté aléatoire des sauts, ou des situations afin de franchir une étape. Problèmes qui sont toujours présents et fréquents, mais la dernière mise à jour a permis d’ajouter un nouveau système de progression (appelé Driving is easy) par des checkpoints, vous permettant de respawn si besoin à cet endroit et d’arrondir les angles liés aux multiples problèmes. Pour le jeu en lui-même, vous serez donc au volant de cette baignoire qui pourra escalader des falaises grâce à ses supers pneus, mais aussi un double saut, vous permettant d’accéder à des endroits lointains. La progression est indiquée par des panneaux fléchés, et beaucoup d’obstacle ou de petites énigmes vous freineront dans votre ascension. Il faudra souvent jouer avec l’inertie et la vitesse de votre véhicule, mais cela reste bien pensé et assez intuitif, en omettant évidemment les problèmes de collisions et les différents bugs. Et encore une fois, attention à la chute, qui annihilera votre progression, vous demandant de tout refaire, ou de respawn !
Comptez donc dans ce mode de jeu 2 heures pour atteindre la conclusion du jeu, ce qui fait un ration qualité prix des plus corrects, et vous a entraîné à refaire le jeu pour obtenir tous les savons et faire la version originale de Driving is hard, en attendant la prochaine mise à jour rendant le jeu encore plus difficile !
Si on devait retenir Driving is hard dans sa version normale, il faudrait dire que le jeu est très frustrant et parfois injuste, vous faisant perdre votre calme et parfois juste abandonner la partie. Mais avec le nouveau mode de jeu, le studio propose aux joueurs normaux de quand même découvrir l’histoire du jeu et les différents environnements. Et c’est un très bon point d’inclusivité de faire ceci. Car même si le jeu est basique, même si le jeu n’est pas fignolé et reste un jeu générique ou on monte le plus haut possible, Driving is hard vous permet d’avoir soit du challenge, soit d’avoir un jeu plus accessible, tout en gardant une bonne difficulté, vous permettant d’avoir ce sentiment de fierté lors de passages tendus, mais avec une sécurité grâce aux checkpoints. Et avec son tout petit prix de 6.99€, il reste néanmoins un investissement qui en vaut le coup avec lequel vous pourrez passer de bons moments, en solo, ou autour d’un verre avec des amis !
Article rédigé par Bloblor
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