[Test] Wildermyth
Wildermyth un décrit comme un RPG tactique. Il a la particularité d'être procédural ce qui nous laisse espérer déjà une bonne espérance de vie. Mais difficile d’imaginer une espérance de vie infinie sur un jeu tactique… Qu’est-ce qui va donner l’envie au joueur d’y revenir ?
Wildermyth est donc un jeu tactique qui offre une expérience intéressante puisque l’on va “élever” ses héros… pour en faire des légendes, mais également créer des dynasties légendaires tout au long des chapitres des cinq campagnes. Jusque là vous allez me dire, rien d’extraordinaire. Et je dois dire que c’est vrai, graphiquement le jeu est assez sobre. Il n’y a rien qui sort de l’ordinaire… sauf que… l’intégralité de la trame scénaristique est générée en fonction de vos personnages, de l'évolution des chapitres et de la campagne. Il n’y a pas deux campagnes identiques… Voilà pour la particularité du titre qui explique effectivement une grande rejouabilité.
Concernant le gameplay, Wildermyth est assez classique comme je l'évoquais. Il y a un nombre assez restreint de classes, les mystiques, les guerriers et les rangers. En gros, avec les variantes on retrouve les grands classiques, DPS distance, DPS cac, tank, soigneur, assist… A noter cependant l’usage orginal de la magie qui nous sort enfin de la sempiternelle boulle de feu… La magie ici, prend naissance dans l’environnement de jeu. Ce qui apporte une dimension tactique nouvelle et particulièrement intéressante pour pimenter un peu les parties.
Toujours dans le classique, les déplacements, l’usage du terrain, le positionnement, la gestion de la santé du groupe et des individus. Il n’y a pas vraiment d’originalité mais parce que Wildermyth a sur retirer le meilleur de ce qui existait à droit à gauche pour en faire un jeu attrayant. J’ai beaucoup aimé la gestion de globale de la vie de groupe, l’inter-combat si je puis dire. Car contrairement à ma référence chouchoutte (FF Tactics) l’environnement de jeu en dehors des phases de combat est très intéressant. Je pense en particulier à la carte (aléatoire) qui nous permet d’explorer, progresser et défendre des sites tout aussi variés. Les “activités” proposées sur ce que je peux qualifier d'écran de gestion montre vraiment la volonté de pousser le jeu très loin dans la stratégie. Et pour une fois dans un jeu tactique, la stratégie ne repose pas uniquement sur les combats.
Mais je dois avoir que le fin du fin, c’est le mode multijoueur en local… A deux… c’est mieux !
Par contre, on va se dire les choses. Si Wildermyth bénéficie d’une rejouabilité exceptionnelle, cela ne veut pas dire que vous prendrez forcément plaisir à rejouer en boucle. Car si c’est un vrai plaisir que de découvrir de nouvelles possibilité scénaristiques à chaque chapitre, il y a le risque que si vous avez comme moi, l’habitude de prendre les mêmes archétypes de personnages, vous tomberez sur des trames similaires… Il faut soit espacer les campagnes ou se forcer explorer de nouvelles possibilités, de nouvelles combinaisons. Et dans ce cas, vous ne serez jamais déçus.
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