[Test] Suicide Guy VR Deluxe
Je n’ai pas été très emballée par le titre j’avoue… Ni par le pitch… par contre le fait que ce soit en VR a véritablement fait pencher la balance. Et je ne le regrette pas.
Suicide Guy nous met dans la peau d’un type un peu crade qui regarde la télévision sur son canapé, une bière à la main… Sauf qu’il se rend compte qu’il est en train de rêver et que sa sacro-sainte bière lui glisse des doigts. Il doit se réveiller de toute urgence ! Et pour cela, il ne trouve rien de mieux que de mourir dans son rêve. Oui alors je sais, c’est un peu too much… Et cela va durer comme ça pendant 24 niveaux assez inégaux.
A chaque tableau si je puis dire vous allez vous retrouver dans une sorte de hub, un diner américain qui vous indiquera le prochain niveau que vous allez pouvoir jouer. C’est assez déconcertant, on sent bien que c’est du second degré avec des petits ajouts (dont des activités totalement inutiles et barrées) assez drôles comme le fait de manger. J’ai eu du mal à adhérer, car on est dans un monde totalement onirique, où tout est permis en somme, du plus absurde au plus flippant. Et je dois dire que ce qui est drôle c’est que selon les joueurs, on ne trouvera pas les mêmes choses absurdes, affligeantes ou même difficiles.
Car le jeu est bien pensé et relativement complexe en VR. Il faut observer et analyser la scène, prendre en compte les éléments de décors et surtout ne pas prendre les réalités de notre physiques réelles comme acquise dans ce monde absurde. Finalement on se laisse porter et on rit de ses propres bêtises. Le fait que ce soit un peu cartoon rend finalement les choses plus drôles et plus détendues. J’avoue que si la 3D avait été “réaliste” le jeu aurait eu une toute autre dimension. Comme je l'écrivais, il y a beaucoup de second degré et surtout une foultitude de références cachées (ou pas) de la littérature aux jeux vidéos, il y en a pour tous les goûts… C’est d'ailleurs la variété des tableaux qui rend les choses attrayantes.
Les différents tableaux sont un prétexte pour faire en sorte qu’on se réveille. Et c’est par la résolution de puzzle plus ou moins complexe qu’on arrivera à boucler le tableau. A noter aussi la présence d’objet à collecter et à collectionner. Totalement inutile, donc… indispensable !
Le gameplay en lui même est assez lourd. J’ai vraiment peiné à prendre en main ce personnage, il y a beaucoup de commande à garder en tête pour un jeu VR. J’ai eu beaucoup de mal à gérer l’inertie du personnage, ce qui n’a pas été le cas de tous les joueurs qui ont participé à ma session de test. Mais sur les séquences plateforme, j’ai vraiment galéré. Sans doute une difficulté à coordonner toutes les actions. Cela me fait penser à (l’excellent) Iron Man VR qui finissait par être très difficile, tellement il fallait faire de choses en même temps…
En somme, Suicide Guy est assez drôle, complètement barré certes, mais plaisant malgré quelques petites difficultés. Pas de mal des transport et ça c’est appréciable. La grande variété des tableaux fait qu’au final on trouve toujours son bonheur. Il y en a pour tous les gouts.
Article rédigé par Mlle_Krikri
Commenter cet article