[Test] Beyond Good and Evil : 20th Anniversary
Je crois que j’ai encore du mal à réaliser… 20 ans… et dire que j’ai écrit un article sur ce jeu, il y a 20 ans… On va faire comme si de rien n'était… Mais moi, y’a 20 ans, je jouais sur un 55 cm cathodique en 4/3… et vous ? Aujourd’hui, je suis sur un écran 4K OLED de 200 cm. Donc, inutile de vous dire que j’ai eu très peur en lançant le jeu…
Et bien Beyond Good And Evil 20th Anniversary a été adapté pour tourner sur du 4K et les moyens ont clairement été mis pour que cette nouvelle édition soit à la hauteur de nos attentes. Je pense que c’est une des meilleurs adaptations d’anciens jeux.
Bon, passons au vif du sujet, Beyond Good And Evil c’est quoi ? C’est l’histoire d’une jeune femme assez téméraire prénommé Jade une photographe/journaliste qui vit un peu isolée avec une “bestiole” artiodactyles qui est par ailleurs son meilleur ami ou plutôt son oncle d’adoption, Pey'j. Bon effectivement, c’est un peu barré. Surtout lorsque l’on sait que les deux amis gèrent un orphelinat dont les résidents sont des victimes de guerre en somme… Mais de guerre avec les DomZ, des aliens particulièrement belliqueux bien décidés à attaquer toute la petite troupe…
Derrière tout cela se cache une vraie intrigue qui continuera dans le deuxième opus. Curieusement, je n’avais pas accordé d’importance à l’histoire la première fois que j’ai eu le jeu en main. Pour autant, j’ai vraiment retrouvé ce gameplay caractéristique qui m’avait tant plu à l'époque. L’originalité du jeu et de son gameplay tient à la place accordée à la photographie. Il faudra échantillonner pas mal de choses pour gagner des crédits (enfin des unités) qui vous permettront de faire progresser votre équipement. Enfin cela reste assez marginal, ce n’est pas Borderland non plus…
Ce qui m’avait marqué à l'époque c’est, je l'évoquais, le gameplay très complet et varié. Il permettait à la troisième personne, plusieurs activités, énigmes, plateformes, infiltration, pilotage, boss… bref, c'était assez inhabituel. C’est là qu’on se rend compte à quel point il était en avance pour son temps. Je dois dire que je regrette cette époque où l’on pouvait passer des heures et des heures à collecter des items, faire des photos, grimper dans des endroits où ce n'était pas forcément prévu, latter des monstres dans des univers originaux… un peu l’héritage de Spyro… mais tout se perd ma bonne dame… Bref, on peut quand même latter des monstres et je dois dire que j’ai adoré retrouver le style de combat de Beyond Good and Evil.
Dans un premier temps, Jade combattra uniquement au corps à corps avec son bâton, puis elle finira par obtenir une arme de distance qui trouvera son utilité très rapidement. Surtout sur les grosses bêtes… Et là, je dois dire que j’avais oublié les boss. Alors on n’est pas dans un Soul-Like mais quand même… car si l’ensemble du jeu est relativement accessible, certains boss ne sont pas pour autant faciles et réserve encore du challenge !
Ce qui fait que Beyond Good and Evil reste une valeur sûre c’est tout cet ensemble de fonctionnalités incroyables pour l'époque. Il y en a pour tous les gouts. J’ai rarement pris autant de plaisir à ressortir un jeu aussi vieux. Je l’ai même fait découvrir autour de moi, c’est pour dire ! Alors bien sûr, il garde quelques défauts d’origine, des bugs d’affichage légers ou des petits soucis d’orientation de caméra. Mais rien de surprenant, rien que l’on ne retrouve sur des jeux récents… En conclusion Beyond Good and Evil s’adresse aux nostalgiques, mais aussi et surtout à ceux qui seraient passés à côté de cette perle. Ce remaster du remaster est une belle réussite qui vous offrira de longues vraies heures de jeu avec un niveau de challenge suffisant pour vous amuser et vous mettre le ravioli en ébullition.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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