[Test] Afterimage
Afterimage nous plonge dans un monde désolé et post-apocalyptique où l’humanité est presque éteinte. Le joueur incarne Renée, une jeune femme accompagnée de Ifree, une petite fée, dans une quête de rédemption et de vérité. Le jeu commence avec une cinématique qui pose le cadre dramatique de ce monde dévasté par une guerre cataclysmique. Renée part à la recherche de l'âme de son mentor Aros, capturée par un mystérieux individu, pour sauver son village de Rubitaillis.
La progression dans le jeu est marquée par la découverte de fragments de souvenirs, les échos, qui permettent de reconstituer l’histoire. Ces échos, bien que non obligatoires, sont essentiels pour comprendre pleinement le récit. L'intrigue se dévoile ainsi au fur et à mesure de l’exploration, ajoutant une dimension narrative profonde mais exigeante, car manquer ces fragments peut rendre l'histoire difficile à suivre. Cette quête personnelle de Renée est le moteur principal du jeu, offrant une motivation émotionnelle forte pour avancer dans ce monde magnifique mais dangereux.
Afterimage est un jeu d’action-aventure à défilement horizontal en 2D qui combine des éléments de plateforme avec des mécaniques de RPG. Le joueur doit explorer divers environnements tout en combattant une multitude de créatures dans des affrontements en temps réel. Le système de combat est riche et dynamique, nécessitant souvent une bonne maîtrise des esquives et des parades, surtout contre des ennemis volants difficiles à toucher. Les boss, omniprésents, sont des défis significatifs qui demandent de comprendre et de maîtriser leurs patterns pour les vaincre.
En parallèle, le jeu propose un arbre de compétences complexe avec de nombreux talents à débloquer, permettant une personnalisation poussée de Renée. Cependant, certains joueurs peuvent trouver cette abondance de choix et la montée en puissance progressive peu satisfaisantes. Le jeu souffre aussi d'un backtracking parfois laborieux, les vastes zones à explorer pouvant devenir répétitives et fastidieuses, surtout lorsque les points de sauvegarde et de téléportation sont éloignés.
Visuellement, Afterimage est une œuvre d'art. Les graphismes dessinés à la main sont d'une beauté époustouflante, avec des environnements variés et détaillés qui évoquent un monde onirique et fantastique. Chaque zone est un plaisir à découvrir, riche en couleurs et en détails, créant une atmosphère immersive et magique. La direction artistique est cohérente et soignée, rappelant des jeux comme Child of Light.
La bande-son, quant à elle, est tout aussi remarquable. Les compositions musicales accompagnent parfaitement l'exploration et les combats, ajoutant une couche supplémentaire d’immersion. Les doublages en plusieurs langues, dont l'anglais, le japonais et le chinois, sont de haute qualité, renforçant l’immersion narrative. L’ensemble visuel et sonore de Afterimage est une réussite qui parvient à captiver les joueurs tout au long de leur aventure.
Afterimage est un jeu qui oscille entre le sublime et le frustrant. Il brille par ses graphismes et sa bande-son, offrant une expérience visuelle et auditive exceptionnelle. Son scénario riche et ses mécaniques de RPG ajoutent de la profondeur et de la variété au gameplay. Cependant, il n’est pas sans défauts. La difficulté parfois punitive, les combats répétitifs contre certains ennemis, et le backtracking peuvent entacher l’expérience de jeu. Les longs temps de chargement et l'absence de réglages de difficulté sont également des points négatifs notables. Malgré ces défauts, Afterimage reste une aventure digne d’intérêt pour les amateurs de Metroidvania et de jeux d’action-aventure. Sa richesse narrative et sa beauté esthétique en font un titre qui mérite d’être découvert, même s’il nécessite de la patience et de la persévérance pour en apprécier pleinement toutes les facettes.
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