[Test] Ghostrunner 2
Ghostrunner 2 est la suite de Ghostrunner, un jeu d’action assez rapide et violent qui a connue un franc succès il y a tout juste trois ans. Ce jeu est une espèce de variation hardcore de Mirror's Edge titre phare de la PS3 à son époque. Il s’agit d’un jeu un peu sur rail qui vous entraine dans un rodéo urbain un sabre à la main… N’ayant jamais joué à Ghostrunner, je ne peux vous dire s’il est en lien direct avec le premier. Pour autant le pitch se place un an après le premier titre de la licence. Je vous rassure il y a un rapide résumé qui permet de comprendre l’essentiel du jeu. L’originalité de ce titre réside dans le fait qu’on peut conduire une moto…
Les premières secondes donnent le ton. On plonge dans une ville futuriste assez proche des beaux quartiers de Night City (Cyberpunk) avec un gameplay proche de celui de Star Wars Jedi : Survivor avec des déplacements sur des murs, des sauts avec un grappin et des ralentissements du temps pour adapter sa réaction. Sauf que tout est à la première personne. Et c’est très beau…
Je dois dire que j’ai été bluffée par la rapidité et la fluidité du jeu. Très rapidement, on plonge dans l’action façon FPS plateau… Difficile d’expliquer mais en fait on se déplace de zone en zone (sans chargement) l’objectif étant de nettoyer étape par étape. Pour ce faire, on dispose d’une série de shuriken particulièrement dangereux et mortels et d’une sorte de Katana futuriste. Le combat est particulièrement gore. Et l’erreur ne pardonne pas.
Le point positif c’est que quand on meurt sur une mission on revient au “plateau” précédent et on enchaine immédiatement, sans pause, sans coupure, sans chargement… En fait, ce procédé permet de rester continuellement sous pression et dans le feu de l’action. Le truc, c’est qu’il n’y a pas de temps mort et qu’il faut réfléchir vite. Surtout lorsque l’on affronte plus de deux ennemis. Généralement, l’arrivée dans la zone de combat se fait suite à un saut, une glissade, une projection, une chute, bref dans tous les cas par une méthode qui interdit tout retour arrière. Dès lors on a conscience que soit ça passe soit ca casse. Le combat avec deux ennemis se solde généralement par un shuriken dans la gueule de l’un et un coup de sabre pour l’autre. Sauf que lorsqu’ils sont tous les deux armés pour les attaques à distance, cela devient plus velu. La question est de savoir lequel est le plus dangereux. C’est là que l’échec vient nous “récompenser” et permet de refaire la scène en ciblant le bon ennemi en premier en anticipant, en esquivant largement avant la succession d’attaques. Au maxi, j’ai recommencé une scène 5 fois sur tout le jeu, ce n’est pas énorme. On comprend assez vite. Et généralement quand ce n’est pas une question de finesse ou de stratégie c’est qu’il faut tout faire péter…
Les phases de run sont très fluide comme je l'évoquais. On a très peu le droit à l’erreur. il y a de nombreux chemins alternatifs à prendre et c’est là que cela se complique. Même si le didacticiel est très bien fait, certains lieux ne sont pas si évidents que cela à atteindre. Voir très difficiles. Il existe des raccourcis qui sont censés rendre les combats plus simples et quelques fois pour atteindre ces raccourcis on va perdre plus de temps qu’on en gagnerait sur l’affrontement direct. Et quelques fois, c’est le scénario catastrophe, le raccourci est pénible et le combat une embuche pure et simple. Donc prudence… Il n’est pas toujours utile de s'écarter des sentiers battus. Le point positif, c’est qu’en cas de décès prématuré, on revient toujours avant le choix du chemin à prendre. Il n’y a jamais rien de piégeux.
En fait, j’ai vraiment craqué sur ce titre parce que j’ai eu le sentiment de revivre les grandes heures d’Unreal Tournament. Effectivement, le jeu n’a strictement rien à voir. Mais sa vitesse, la nécessité de faire des choix rapides, de choisir le bon chemin, le bon adversaire en priorité et le tout à une vitesse incroyable font que je ne peut pas m’empêcher de comparer.
Jusque là tout est simple, si je puis dire… mais au fil de votre progression, vous allez débloquer des pouvoirs spéciaux, pouvoir améliorer vos armes et devenir de plus en plus puissant. Pour autant, la difficulté augmentera aussi en parallèle et ce n’est pas peu dire… Exigeant, difficile, violent, Ghostrunner 2 est incroyablement pêchu et bien rythmé. La bande son électro colle parfaitement à l’action. Et cela contribue à la perfection à donner envie de continuer, d’avancer et de tout détruire sur son passage. Le chargement immédiat du dernier point de contrôle est à mon sens le point le point le plus positif du jeu après sa vitesse. Enfin… ça c’est jusqu'à ce qu’on me confie le guidon d’une moto… Et là je dois dire que c’est l'éclate parce qu’on fonce à une vitesse ahurissante dans des tunnels, sur des routes, sur des rails, dans les airs, et il faut esquiver, sauter accélérer en activant des portes à la dernière seconde. Vraiment c’est très arcade, mais c’est incroyablement addictif.
Tout au long du jeu vous serez accompagné par une voix féminine (Zoe) qui vous servira de guide (je ne rentre pas dans les détails de l’histoire). Ce qui m’amène simplement à dire que le jeu est traduit en français au niveau des textes par contre les voix restent en anglais.
Ce jeu est une tuerie…
Article rédigé par Mlle_Krikri
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