[Test] Horizon Call of the Mountain
Le jeu Horizon, Call of the Mountain est comme son nom l’indique basé sur l’univers d’Horizon. Ici pas question d’incarner Aloi mais plutôt un Carja que l’on comprend être un meurtrier qui sort de prison pour aider. Il faut dire qu’on est rapidement au cœur de l’action et que l’on oublie tout aussi rapidement l’intrique de départ. On a le sentiment d’une resucée de Skyrim lorsqu’on commence. On est enchainé sur un canoé avec une escorte armée. Alors qu’on dérive tranquillement sur la rivière où se manifestent ça et là des créatures familières, on se retrouve rapidement seul, libéré de nos entraves, un arc à la main. L’aventure commence.
Je ne voudrais pas minimiser le scénario mais disons qu’il reste secondaire dans ce titre de lancement et s’apparente plus à une énorme démo technique. Démo conséquente car elle vous teindra en haleine de nombreuses heures. Mais d’un autre côté, c’est exactement ce que j’attendais. Qu’on m’en mette plein la vue et c’est une réussite. La séquence d’introduction est saisissante. Extraordinaire, magnifique… Je me souviens du premier PSVR et d’un titre assez moche globalement mais dont l’intro était exceptionnelle : Immortal Legacy. Ici, CotM est magnifique du début jusqu'à la fin. Et je dois dire qu’en voyant les images hors jeu, je me disais “Non, ce n’est pas possible, cela ne sera pas comme ça…”. Et pourtant…
Les scènes de combat sont incroyablement intenses, aussi intenses que dans l’introduction. On se plait à décocher des flèches à toute vitesse et cela fonctionne très bien. Il faut être rapide, précis et très habile. Pas besoin pour autant de courir dans tous les sens. Les déplacements sont assez fluides, et à ma grade surprise, je n’ai eu aucune nausée… Pas même un début… J’ai testé les 3 modes de déplacement paramétrables et vraiment aucune once de malaise… Au final, les déplacements saccadés sont les moins agréables (alors que paradoxalement ce sont eux qui ne donnent pas de nausées). C’est d’ailleurs assez étonnant d'évoluer dans le monde d’Horizon en vue à la première personne. Je pensais que ce serait difficile mais je me trompais. Cela demande une certaine précision dans les tirs certes mais ce n’est pas insurmontable. J’ai pourtant été étonnée par la précision assez bizarre. J’ai fait du tir à l’arc dans ma jeunesse et de fait, je m’attendais à des réactions assez similaires. Il n’en est rien. La précision n’est pas du tout aléatoire, mais elle est différente selon la distance et lorsqu’on a bien intégré la manière de visée selon la distance de la cible, on fait mouche à presque tous les coups. Mais je vous rassure, on a l’occasion de s’entrainer à de nombreuses reprises durant le jeu.
Globalement, ce n’est pas un tir raté qui mettra fin à la partie mais plutôt les chutes. Car la montagne ne pardonne pas… Si vous vous retrouvez au milieu de cette aventure c’est pour une bonne raison, vos compétences en matière d’escalade… Et là, la VR prend toute sa teneur… Gare au vertige… Escalader une montagne, avoir sa vie qui ne tient qu’à une prise avec trois doigts, sauter dans le vide pour atteindre une corniche… voilà ce qui vous attend dans ce titre. Je me rends compte à quel point c’est difficile de mettre des mots sur ces sensations. Et l’omniprésence de la 4K rendent les décors encore plus impressionnants. Gardez toujours ça en tête… Une main pour soi, une main pour la montagne… Et ne vous avisez jamais de lâcher la mauvaise… Comme je l'évoquais, les déplacements en montagne, l’escalade, reste le “gros” du titre.
Il est agrémenté de scènes de combat très cadrées où il n’est pas nécessaire (comme dans les titres précédents d’Horizon) de se cacher, rouler, esquiver toutes les 5 secondes pour pouvoir décocher la bonne flèche. Ici, on mise sur le tir rapide, l’action et la précision sont plus importantes que la technique en elle-même. En tous cas, j’ai adoré les combats contre des créatures gigantesques dont on mesure réellement la taille… Je ne le regarderai plus de la même façon désormais quand je jouerais à Horizon.
Il y aura aussi quelques jeux d’adresse, de précision constituant des sortes d'énigmes assez simple à résoudre. Rien d’insurmontable. Le gros morceau reste l’escalade sur lequel je vais dire un dernier mot. S’il n’est pas compliqué de comprendre le fonctionnement, il faut bien reconnaitre que physiquement c’est assez intense. J’ai testé le jeu des deux manières proposées : assise et debout. Lorsqu’on est assis, c’est vraiment très difficile de lever les bras continuellement à la bonne hauteur pour se hisser. C’est assez pénible et au arrête au bout de 30 min pour faire une pause. Lorsqu’on est debout c’est plus simple. Mais on sort de la zone de jeu très rapidement et la grille de sécurité est très vite franchie (se matérialisant en surimpression continuellement). Il faut réajuster régulièrement les réglages du casque (hors jeu). C’est le seul point noir que j’ai pu trouver réellement.
Enfin, ce que j’ai adoré tout comme les spectateurs qui étaient là avec moi, c’est la possibilité de suivre ce qui se passe à l'écran dans une qualité plus qu'acceptable et dans de bonnes conditions. En effet, la console gère un double affichage très intéressant qui n’est pas en 4K (Je pense) et qui n’est pas déformé comme sur le PSVR premier du nom. Du coup, les gens peuvent participer davantage au jeu, c’est moins frustrant !
Vous l’aurez compris, c’est le titre phare du PSVR2 qui nous montre ses capacités. J’y reviendrais dans un article prochain en faisant un comparatif PSVR/PSVR2 sur des “vieux” titres mis à jour !
Article rédigé par Mlle_Krikri
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