[Test] Voice of Cards : The Forsaken Maiden
Voice of Cards : The Forsaken Maiden nous conte l'histoire d'un jeune marin qui sera notre personnage principal pour ce nouvel épisode de Voice of Cards. Ce dernier a recueilli une jeune fille du nom de Alva qui semble dénuée de parole et terrifiée par quelque chose. Nous apprendrons rapidement qu'Alva est une prêtresse au même titre que d'autres jeunes filles que vous devrez retrouver aux quatre coins du pays. Pour se faire vous devrez prendre la mer et venir à bout de nombreux ennemis. Néanmoins cela est nécessaire car les monstres sont de plus en plus nombreux et seul les prêtresses peuvent assurer un avenir prospère aux différentes îles qui peuplent ce monde.
La première chose que l'on remarque sur le jeu c'est sa direction artistique. En effet l'univers autour duquel gravite le jeu est entièrement composé de cartes. Chaque personnage, équipement, objet, monstre est une carte et il en va de même sur les terres que vous foulerez. Les déplacements se font sur un grand plateau où sont tournées des cartes face cachée. Chaque fois que vous serez sur la carte adjacente à l'une d’elle elle se retournera révélant ainsi un chemin, une montagne ou encore un coffre au trésor. On prend plaisir à explorer les terres du jeu rien que pour tout découvrir, d'autant plus lorsque l'on est du genre complétiste.
Vous aurez l'occasion de visiter différentes villes aux histoires parfois tragiques qui renforcent l'immersion et la compassion pour les habitants de ce monde. Vous pourrez rendre service à certains villageois mais également profiter de certains évènements aléatoires présents sur la carte du monde. Par exemple apprendre à un membre de votre équipe à pêcher ou bien avoir le choix entre attraper, esquiver ou trancher quelque chose que vient de faire valdinguer une baleine. Ces évènements vous permettront aussi bien de gagner des objets que de devoir affronter des ennemis coriaces.
De nombreuses boutiques sont disponibles dans les villes permettant d'acheter tout l'attirail du preux chevalier en commençant par l'équipement jusqu'aux potions de soin voire de résurrection. S'y trouvent également des auberges qui vous permettent de récupérer tous vos points de vie, ce qui peut s'avérer salvateur après de rudes affrontements. Une maison des jeux est également de la partie et vous permet de jouer à un jeu de cartes sympathique contre l'IA avec des règles de plus en plus avancées sur lequel j'ai bien passé deux bonnes heures. A savoir qu'il est possible d'y jouer jusqu'à quatre en local via le menu principal, que du bonheur.
Les affrontements se déroulent au tour par tour, votre équipe en bas de l'écran et les monstres en haut. A chaque tour vous obtenez un cristal qui s'apparente à votre mana et qui sera utilisé par vos personnages afin de lancer des attaques spéciales et autres sorts. Si chaque personnage dispose d'une attaque de base qui ne nécessite pas de cristaux, étant donné que vous ne pouvez équiper que quatre attaques par personnage, il est tout à fait possible de remplacer cette dernière par une autre capacité mais soyez sûr de disposer d'assez de cristaux pour les utiliser au risque de devoir passer un tour. Bien évidemment on retrouve les habituelles forces et faiblesses élémentaires de chaque monstre ainsi que les statuts tels que le poison, le gel ou la paralysie.
Vous l'aurez compris Voice of Cards : The Forsaken Maiden reprend l'ensemble des codes de Voice of Cards : The Isle Dragon Roars sorti quelques mois plus tôt y compris le design de nombreux personnages. Ce n'est clairement pas préjudiciable, au contraire tant la direction artistique est de qualité. En revanche de nouveaux choix ont été fait comme celui de prolonger la durée de vie de nombreuses heures mais également d'augmenter drastiquement la difficulté. S'il est appréciable que le contenu soit plus conséquent et bien j'ai décroché par moments, j'ai trouvé le jeu trop long contrairement à son aîné plus court mais plus intense. Néanmoins le système de jeu reste excellent et je vous le recommande chaudement mais ne vous méprenez pas il a beau ressembler énormément à The Isle Dragon Roars dans la forme, dans le fond il est bien différent.
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