[Test] Maneater Switch Edition
Il faut bien avouer qu'on joue rarement le rôle de la proie dans les jeux... sauf peut être dans la série Alien Vs Predator. Ce qui se traduit généralement par du PvP. Et je dois dire que j'ai été séduite par le concept de ce jeu qui nous met dans la peau d'un prédateur marin... Maneater.
L'histoire débute de manière assez violente puisque vous incarnez un bébé requin naissant, qui survit de justesse après le massacre de sa mère. Très rapidement vous comprenez que le concept du jeu sera simple, il s'agit de manger ou d'être manger... Et c'est précisément ce que vous allez faire pendant toute la session de jeu : MANGER ! Manger des poissons, des touristes (les plus drôles en fait) et des plus gros prédateurs que vous. Tout ça pour collecter de l'ADN et capitaliser les éléments qui vous permettront de passer au stade adulte, puis d'évoluer en véritable tueur des mers...
Je vais y aller sans détour, c'est jouissif. Vous affrontez tour à tour des pêcheurs de plus en plus redoutables et évoluez dans des zones qui commencent par le simple bayou pour terminer par le complexe touristique et les débuts de la haute mer. Vraiment très varié en termes de décors, Maneater propose un jeu rafraichissant, un peu gore, mais toujours très respectueux des poissons (je déconne)... Au delà du simple jeu de chasse à l'homme, Maneater montre aussi l'empreinte que laisse l'humanité sur la mer, que ce soit en termes de pollution ou en terme d'expansion touristique. J'ai beaucoup aimé le platiner sur PS4/PS5 et aussi insolite que cela puisse vous paraitre, j'ai été enchantée de le refaire intégralement sur Switch.
Le côté décalé de la narration joue beaucoup, j'avoue. Mais le gameplay somme toute assez simple, rend le jeu d'une fluidité et d'une aisance sans comparaison. Alors ne nous mentons pas, Maneater se destine à être joué en mode sédentaire... la console à un peu de mal à gérer de manière constante le framerate. Je n'ai pas d'explication à cela. Alors ce n'est pas grave en soit, c'est juste par intermittence, par moments un peu tendus... Mais cela ne joue en rien sur le gameplay, je vous rassure. On se rend simplement compte de la chute de framerate par moments...
Par contre, si vous jouez donc en mode sédentaire, je vous invite à jouer avec la manette adaptée, les contrôleurs sont un peu légers à mon sens (en particulier les sticks). Ceci dit, cela ne change rien au plaisir de nager dans les profondeurs, de prendre de la vitesse et de sauter pour choper un pauvre touriste en pédalo. Je reste émerveillée par le travail de modélisation qui a été fait. On s'y croirait. On prend énormément de plaisir à se promener sans but réel dans les profondeurs aquatiques des différentes zones de jeu.
J'aime beaucoup la mécanique du jeu, sa progression et ses défis répartis sur chaque zone. En fait, visuellement très différentes, toutes les zones ont leur propre intérêt leur charme et surtout des défis progressifs qui sans vous obliger réellement, vous incite à redécouvrir la zone. En effet, avec l'expérience vous arrivez à faire des sauts plus grands qui vous permettent d'accéder à des items ou des accès qui étaient fermés jusqu'alors.
Graphiquement, il est chouette. Pas de baisse de qualité selon moi par rapport aux autres versions. Après on pourra s'étonner des modélisations un peu sommaires et répétitives (tous les touristes se ressemblent) mais d'un autre côté est-ce vraiment important lorsque l'on sait comment ils finissent ? Rien à redire si ce n'est cette petite baisse de framerate par moment mais qui est lié à la console et pas au jeu, je le précise.
Les parties sont assez courtes, moins de 20 heures pour tout faire, mais quel pied... on n'a qu'une envie, c'est de recommencer. Le petit prix du jeu en incitera plus d'un d'entre vous à l'acheter.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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