[Test] Leisure Suit Larry Wet Dreams Don't Dry
Vous avez surement déjà entendu parler de la série Leisure Suit Larry même si vous n'y avez jamais personnellement joué, ce qui peut se comprendre car le dernier épisode de la série principale est sorti il y a plus de vingt ans. Il s'agit d'un Point & Click dans lequel on incarne un certain Larry Laffer, peu avantagé aussi bien physiquement qu'intellectuellement mais qui dispose d'un capital sympathie assez énorme même s'il est particulièrement porté sur la chose, chose, autrement dit sexe, autour duquel la série gravite tout comme ce nouvel épisode se déroulant dans un monde contemporain.
Vous incarnez Larry, celui là même des précédents jeux avec un physique bien différent de celui qu'on lui connaissait. Suite à un bond de 30 ans dans le futur il se retrouve à notre époque avec bien des choses qu'il ne va et ne peut pas comprendre comme le système de Unter lui permettant de passer d'un endroit à un autre ou Timber, une application vous octroyant une note dans la vie réelle en fonction de celles décernées par les gens qui visualisent votre profil. Votre objectif sera de séduire IRL pour augmenter votre score Timber et ainsi avoir une chance de conclure avec une superbe demoiselle apparemment inaccessible pour notre ami.
L'humour graveleux est toujours de la partie et vous aurez de nombreuses énigmes loufoques à résoudre comme à la grande époque afin de vous sortir de certaines situations cocasses mais également pour vous y retrouver. Vous aurez tout le loisir de ramasser divers objets un peu partout afin de les utiliser aux endroits les plus propices, certains devront être combinés selon une logique propre aux jeux de ce genre, à vous de vous retourner le cerveau afin de comprendre la logique des développeurs. Je ne suis pas une référence dans le genre je ne suis pas sûr d'avoir déjà fini un Point & Click sans regarder au moins une fois la solution et ce titre ne déroge pas à la règle.
Côté Gameplay le jeu se prend facilement en mains bien que le clavier / souris soit clairement supérieur à la manette sur ce genre de jeu. Un des deux joysticks sert au déplacement de Larry et l'autre à faire bouger le curseur. Il vous faudra quelques boutons supplémentaires pour accéder à l’application Timber, à l'inventaire ou encore pour effectuer des actions telles que ramasser un objet / parler à quelqu'un, utiliser un objet une fois celui ci sélectionné, ou bien analyser. Comme je le disais j'ai eu recours à la solution quelques fois mais pas par manque de logique, plutôt parce que je ne savais pas ce qu'il me manquait, les objets à ramasser étant tellement bien intégrés dans le décor qu'il sont difficilement reconnaissables sans passer le curseur dessus.
Graphiquement le style cartoon est particulièrement réussi et le chara design des personnages tombe clairement dans la caricature ce qui est totalement assumé et est donc de mauvais goût, dans le bon sens du terme. Cette nouvelle version du jeu déjà sorti sur PC l'année dernière dispose désormais de sous-titres français de bonne facture même si certains jeux de mots ne sont pas compréhensibles en raison d'un anglais plus fin que ce qu'offre la langue de Molière. En tout cas les voix des personnages et particulièrement celle de Larry collent parfaitement aux personnages. Ah oui et j'adore cette chanson.
Leisure Suit Larry Wet Dreams Don't Dry fait mouche dans la continuité de la licence. Certains apprécieront le choix d'avoir fait de Larry un quadra ringard au physique plus "normal" qu'à la grande époque tandis que d'autres crieront au scandale, mais quels que soient les choix faits il s'encrent parfaitement dans cette nouvelle aventure. On regrettera des collectibles difficilement reconnaissables et de nombreux allers retours d'une zone à l'autre sans information d'où aller ni quoi faire par moments mais cela fait partie du jeu et même du genre. J'ai beaucoup aimé l'aventure et l'humour omniprésent mais j'en convient, certaines culbutes intellectuelles nécessaires pour comprendre la logique des énigmes pourra en rebuter certains. Haha, j'ai dit cul.
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