[Test] Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa
Le jeu prend place dans l'académie Fujisawa, académie dans laquelle vous êtes un nouvel élève dont personne ne connait le secret. Vous avez pactisé avec un renard démon que vous seul pouvez voir et qui vous a octroyé le pouvoir de découvrir la vérité en mettant les pensées de vos interlocuteurs à nu. Vous allez intégrer au fil de vos rencontres le club de recherches occultes qui se penche actuellement sur la résolution de pas moins de 7 mystères autour de l'académie allant de la présence d'un loup blanc rôdant autour du campus à la véritable identité du proviseur en passant par des choses bien plus étranges.
Il s'agit d'un Visual Novel dans lequel vous pouvez choisir certaines de vos réponses donnant lieu à des embranchements scénaristiques distincts. Il y a les phases de dialogue, les phases durant lesquelles vous pourrez choisir dans quel lieu vous rendre pour continuer votre enquête et les interrogatoires. Ces derniers vous demandent de mettre à nu vos interlocuteurs après leur avoir posé une question aussi bien au sens propre qu'au figuré. Pour cela vous allez devoir jouer à un petit jeu de style Match-3 dans lequel il faudra aligner verticalement ou horizontalement 3 symboles identiques pour dénuder les personnes interrogées.
Afin d'aligner ces symboles vous pourrez sélectionner n'importe lequel d'entre eux ce qui aura pour effet de le placer tout en haut de sa colonne. Si vous effectuez des combos, des bonus avec différents effets apparaitront. Chaque fois que vous déplacez un symbole vous dépensez un point d'action, lorsque vous n'en avez plus c'est Game Over et direction le menu principal. Il est cependant possible de regagner des points d'action au fil de la partie, chaque fois qu'une nouvelle couche de vêtements est enlevée mais également lorsque vous utilisez des crédits que vous gagnez automatiquement en alignant les symboles. Vous pouvez tenter de remporter plus ou moins de points d'action en dépensant un seul crédit mais avec un taux de réussite plus ou moins faible et l'éventualité d'un malus plutôt contrariant.
Concernant la partie Visual Novel, l'histoire est intrigante et m'a clairement donné envie de continuer le jeu jusqu'à la fin. En revanche la navigation entre les différents chapitres afin de compléter entièrement le jeu vous demandant d'entendre de la bouche des personnages certains mots clés est assez mal construite. Si vous avez le malheur par exemple d'avoir manqué l'embranchement scénaristique qui vous manquait au chapitre 5, attendez vous à devoir tout recommencer depuis le 1er chapitre pour pouvoir y accéder. Alors certes il est possible de passer rapidement les dialogues mais cela reste une perte de temps alors qu'une sélection de chapitres aurait été plus judicieuse.
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux vous avez pu constater que j'ai été pas mal frustré par certains bugs du jeu comme des sauvegardes corrompues ou un combat contre le Boss final qui redémarrait en boucle. Sachez que les développeurs du jeu ont été très réactifs et que tout cela a été corrigé. Graphiquement j'ai bien accroché à l'aspect "Sexy" du titre qui n'en dévoile pas suffisamment pour être vulgaire même si la morale de voir de jeunes étudiantes en sous vêtements peut encore gêner dans notre pays. Le Match-3 plutôt classique est également sympathique et colle bien à l'univers du jeu allant de paire avec la bande son de celui ci.
Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa est un jeu intéressant qui titille la curiosité du joueur avec son scénario ne se dévoilant pas de la même manière en fonction de vos choix scénaristiques. Le Match-3 a beau être un classique du genre il reste efficace sans trop en dénaturer l'univers. On est vraiment pas loin du coup de cœur sur ce titre s'il n'était pas indispensable de le reprendre systématiquement du début pour débloquer des lignes de dialogues que vous auriez manqué en raison d'un mauvais choix de réponse. Je pense qu'il s'agit d'une expérience qui pourrait bien servir d'introduction aux Visual Novel pour les néophytes mais il est à noter qu'il est exclusivement en anglais comme beaucoup de productions de ce genre.
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