[Test] Just Cause 4
Rico Rodriguez est de retour et il conserve aussi bien son charisme que son grappin. Vous incarnez notre héros sur l'île de Solis où il devra affronter une organisation répondant au nom de "La Main Noire". Oscar Espinosa jouant le rôle du grand méchant du jeu, vous apprenez rapidement que son arme pour se débarrasser de Rico et asservir les habitants de l'île est plutôt originale puisqu'elle lui permet de contrôler le climat. Vous aurez donc l'occasion de vous frotter à quelques tornades lors de l'aventure principale, le reste du temps ces dernières n'étant pas réellement gênantes.
Suite à un concours de circonstances, Rico va se retrouver à la tête de l'armée du Chaos bien décidée à mettre un terme aux agissements de La Main Noire. Cette dernière composée de bon nombre d'habitants de l'île, la plupart sachant déjà se servir d'armes mais ayant été emprisonnés, vous devrez tout faire pour les délivrer ainsi que détruire les bases de La Main Noire pour ainsi gagner du territoire. En effet la carte de l'île joue un rôle très important puisque c'est elle qui détermine par une frontière les territoires ayant été sauvés du joug de La Main Noire avec des unités à déployer pour gagner du terrain.
Ce petit côté Risk n'est pas pour me déplaire puisqu'il vous permet de vous attaquer à différents problèmes liés à cette organisation malfaisante dans l'ordre de votre choix renforçant ainsi le sentiment de liberté que l'on connait de la série notamment grâce aux environnements ouverts ainsi qu'aux accessoires de Rico notamment son grappin, son parachute et son Wingswuit. A ce niveau là d'ailleurs le grappin gagne en fonctionnalités avec entre autres la possibilité d'accrocher des ballons envoyant ennemis et plein d'autres choses aisément dans les airs.
Malgré cela le grappin passe désormais au second plan, les affrontements avec les armes à feu plus diversifiées que jamais dans la série sont à privilégier avec un tout nouveau tir secondaire tout comme les véhicules, certains étant plutôt originaux, désormais indispensables à la progression dans l'histoire et aux déplacements rapides. Les missions sont peu variées, on aura souvent à suivre des points, à détruire certains éléments et à protéger des alliés potentiels, cette répétitivité m'a contraint à jouer sur de plus courtes sessions que les épisodes précédents. Néanmoins bien que le scénario ne soit pas poussé il justifie suffisamment les prises de risques de Rico dignes des plus belles caricatures de films de guerre américains.
Graphiquement, du moins sur consoles, le titre est loin d'être laid bien au contraire les paysages sont sublimes mais il est vrai qu'on les sent un peu datés. Néanmoins cela profite très clairement à la fluidité du titre et aux temps de chargement que j'ai trouvé courts pour un jeu de ce genre, ce qui au final me convient très bien puisque cela renforce la sensation de liberté qu'il offre. De plus les quelques améliorations des nouvelles fonctionnalités du grappin déblocables lors de missions secondaires offrent encore plus de fun à une série déjà réputée pour être un excellent défouloir.
Si Just Cause 4 ne brille pas par son scénario ni par ses graphismes, il est en revanche très fun avec ses nombreuses possibilités (grappin, véhicules, environnement destructibles...), la liberté qu'il offre au joueur et ses effets visuels des plus spectaculaires lors des affrontements. Certes le titre est répétitif mais il reste plaisant à parcourir comme lorsque l'on regarde une caricature de film d'action, on en prend plein les yeux, on s'amuse, parfois même on rigole mais surtout ça défoule après une grosse journée de travail et même si les sessions de jeu sont plus courtes qu'à l’accoutumée, on passe un bon moment.
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