[Test] Escape Doodland
Les « Runners » sont typiquement les jeux arcades qui me plaisent. La ressortie sur Switch de Escape Doodland déjà sorti sur PC ne pouvait qu’attirer mon attention par ses graphismes complètement barrés et sa réelle difficulté.
Le pitch est simple vous incarnez un petit personnage difforme qui court désespérément en agitant les bras tout en évitant des obstacles systématiquement mortels et un dragon (Omnomus) pour le moins décidé à vous bouffer… Bref, l’histoire est assez simple.
Les Runners sont des jeux basés sur les réflexes et la réactivité de celui qui est aux commandes. Doodland est dans la lignée par sa difficulté clairement affichée et naturellement progressive. En effet, on démarre assez soft, le temps d’appréhender toutes les commandes. Et ensuite, une fois les mouvements intégrés on entre dans le vif du sujet.
Justement parlons-en des commandes… comment dire… Doodland est vraiment décalé… et je ne dis pas ça parce que vous pouvez vous propulser grâce à l’énergie dégagée par vos… pets… Mais on retrouve aussi ce décalage au niveau du graphisme crayonné qui donne un style complètement à part. Ce jeu bénéficie donc d’une identité graphique qui lui est propre. Ce parti pris pourra vous rebuter mais persistez car c’est véritablement un très bon jeu.
Effectivement, on ne peut pas passer à coté de cette technicité et de la précision (ce qui manque souvent à ce genre de jeux) des déplacements et des sauts. La précision, le timing et la rapidité sont indispensables à votre progression. Il vous faudra faire les bons choix au bon moment, et combiner les bonnes commandes afin d’atteindre les plateformes qui vont vous permettre de poursuivre votre progression. Vous disposez en outre d’une attaque permettant de ralentir Omnomus temporairement. L’utilisation de cette aptitude est assujettie à un cooldown qu’il vous faudra apprendre à gérer très rapidement.
La progression se fait dans une dizaine de tableaux véritablement variés où vous pourrez utiliser des mécanismes d’évasion supplémentaires. D’ailleurs il est à noter vous commencez le niveau avec 3 vies ce qui peut sembler assez peu. Mais ici, n’oubliez pas que c’est le défi qui est mis en avant et votre capacité de réflexion sur l’instant. Lorsque vous épuisez vos vies vous recommencez le niveau à zéro sauf si vous avez atteint le check point. On ne peut que ce réjouir de ce choix des développeurs qui on axé leur jeu sur ce gameplay proche du hardcore. C’est d’autant plus vrai que la progressivité de la difficulté des niveaux a été savamment étudiée. Bien entendu il y a des passages particulièrement difficiles où vous n’aurez qu’une fraction de seconde pour réagir mais cela reste faisable.
En conclusion Escape Doodland est un très bon Runner qui affiche ouvertement sa difficulté. La majorité des joueurs feront les 7 premiers niveaux sans trop rager. Au delà, il vous faudra faire montre d’une certaine technicité et de réflexes sans faille.
Article rédigé par Mlle_Krikri
Commenter cet article