[Test] Far Cry 5
Quand aquab0n me propose un test, je dis rarement non. J’avoue que quand il m’a proposé Far Cry 5 j’ai eu un doute. Le quatrième épisode m’avait laissé un goût amer, suffisamment désagréable pour que je me résigne à laisser la licence de coté un peu comme je l’avais fait après Assassin’s Creed III. Mais il faut bien avouer qu'Ubisoft met les bouchées doubles depuis quelques années pour proposer des titres de qualité. Il faut dire que la durée de vie globale des jeux que je testais était passée de 19-20 heures à 10-12… fatalement, j’avais le sentiment de perdre mon temps et mon argent. Fort heureusement depuis quelques mois, on se rend compte que la tendance s’inverse pour flirter avec les 25-30 heures voire plus… Moralité, j’ai pris une partie de mon après midi et je termine cet article à 6 heures du matin, après 12 heures de jeu intensif… et je ne regrette pas.
Far Cry 5 nous plonge dans le Montana profond, ses bois, ses montagnes, ses lacs, ses mercenaires, ses familles de psychopathes… Contrairement à la majorité des FPS, ce qui frappe en premier ce ne sera pas les décors, même si Far Cry premier du nom s’était clairement positionné sur ce créneau. On se prend donc d’entrée de jeu a admirer les graphismes, mais bien au de la de la fluidité ou des détails de premier plan. Ici, ce qui frappe c’est clairement l’environnement global, les paysages, les ombres, les reflets… Il reste rare qu’ils soient aussi aboutis dans un FPS. Il va s’en dire que la PS4 Pro doit jouer sur le rendu visuel, mais quoi qu’il en soit, on ne peut pas être déçu devant les moyens qui ont été déployés pour nous offrir un titre aussi époustouflant. Mais cela ne s’arrête pas là, si l’ambiance est aussi réussie c’est parce que la musique, l’éclairage, les PNJ, les dialogues sont réellement immersifs.
Vous êtes immédiatement jeté dans le feu de l’action au terme d’une cinématique magnifiquement réalisée (et je parle tant du rendu que de la mise en scène). Et hop vous voila plongé dans un monde sans foi ni loi où l’on tire à vue. Bon, ici, pas de république bananière avec un dictateur en ligne de mire, mais on s’en rapproche. Joseph Seed et sa famille sont à la tête d’une secte dénommée Eden’s Gate (à noter la présence d’un film Eden’s Gate, Far Cry 5 sur Amazon Prime). Très rapidement vous rencontrerez des PNJ qui vous apporteront aide et assistance tout au long du jeu dans un système que j’ai trouvé très sympathique. Je n’en dis pas plus car pour moi cela a été une vraie découverte et un pur bonheur. Personnellement j’adore le Pasteur qui n’est pas sans rappeler celui de Machete. Je pense que les personnages secondaires sont pour beaucoup dans l’immersion et la trame narrative du jeu.
Mais d’un autre coté, vous ne serez pas surpris d’apprendre que c’est un monde ouvert qui s’offre à vous. Une gigantesque carte divisée en 3 parties qui correspondent aux territoires contrôlés par la famille Seed. On retrouve les codes des précédents Far Cry 3 et 4 qui ne sont pas sans rappeler les systèmes de prolongation de la durée de vie d’Assassin’s Creed. Ainsi, on aura de la recherche de collectibles, de diverses missions annexes, l’attaque de postes ennemis, la chasse au stuff, la pêche… Les déplacements en véhicules sont toujours de mise avec quelques ajouts plaisants. Bon à titre personnel, je n’ai pas pu piloter d’avion, mais je pense que cela doit rester une expérience intéressante… surtout avec ce paysage. Rappelez vous la claque de GTA V et bien imaginez avec une génération et demi de console plus tard… C’est beau à en pleurer.
Bref, tous les ingrédients d’immersion sont là. On appréciera la personnalisation qui permet de choisir le sexe du personnage chose assez peu courante pour être soulignée. On retrouve le développement du héros avec un développement de compétences assez sobre mais sympathique qui se fait au travers de diverses prouesses.
Globalement, Far Cry 5 est une belle réussite tant sur le plan graphique que scénaristique. On sent bien que l’accent a été mis sur l’immersion globale. On pourra s’étonner de pouvoir se déplacer en ville (ou plutôt dans les villages) l’arme à la main et faire ses courses tranquillement. Même si on est aux Etats-Unis !
Il y a bien longtemps qu’un FPS ne m’avait pas autant captivée. Il est vrai que Killzone 3 et Doom avaient été assez intenses à leur manière et immersifs. Et bien Far Cry 5 est encore un autre genre avec un certain charme qui croyez moi est à la hauteur du travail des développeurs. Car cet monde ouvert est vraiment tout aussi réaliste qu’éblouissant… Ca donne envie de visiter le Montana… encore que…
Article rédigé par Mlle_Krikri
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